Event² » Infiltration à Poudlard, la voie est libre, ou presque..

La Quidditch World Cup avait enfin commencé. L'équipe d'Irlande contre celle de Finlande, les avis étaient partagés, chaque équipe avait ses supporters, chaque joueur son fanclub, chaque maillot son porteur. Cela ne faisait que quelques minutes que les gradins avaient été rendus accessibles au public, et une vague de sorciers, jeunes comme vieux, de toute maison et de toute profession, déferla entre les bancs de bois pour s'y installer. Et oui, obtenir une bonne place dès le départ est une épreuve que tout le monde doit traverser un jour ou l'autre. Un mouvement de masse énorme, sûrement le plus gros depuis la dernière coupe. Jusqu'à présent, aucun incident à déplorer, à moins d'une personne étranglée car quelqu'un eut marché accidentellement sur sa cape. Rien de bien passionnant en somme. A Poudlard, comme d'habitude, le directeur et les professeurs avaient suspendu les cours pour une durée de quatre jours, et ainsi incité les élèves à se rendre à l'évènement, annulant également les heures de retenues et autres travaux d'intérêt général. Naturellement, nos jeunes sorciers ne s'en sont pas privé. Pourtant, certains restèrent dans l'enceinte de l'établissement. Préfets ou non, quelques-uns ne semblaient pas si enthousiasmés à l'idée d'accueillir la coupe, et préféraient peut-être réviser pour les futures BUSES ou ASPICS de fin d'année. Chacun ses goûts dira-t-on. Vaquez à vos occupations chers apprentis.

Malgré cette apparence sérénité, des choses se tramaient dans les tréfonds des esprits les plus tordus. Millenium allait passer à l'acte, et ne se le fera pas dire deux fois.

En effet, même si plusieurs sorciers du Ministère de la Magie enquêtent sur cette mystérieuse histoire de profanation de tombes de grands sorciers, beaucoup nient encore l'existence de cette organisation, un déni ressemblant étrangement à celui du l'ancien ministre de la Magie, Cornelius Fudge, il y a quatorze ans de cela, envers Lord Voldemort. Il est donc tout à fait légitime pour le leader de cette confrérie de mettre en place une sorte de coup d'état, un évènement qui les démarquerait, un acte qui les rendrait tous célèbres et craints. Un peu de publicité n'a encore fait de mal à personne, pourtant, le danger de voir quelques blessés semés sur le chemin est bien réel. Soit, personne ne connaissait les agissements de Millenium, et personne ne se doutait que le le chef était en route pour Poudlard. Il profitait simplement du fait que l'établissement avait été déserté, le tout pour assister à la coupe du monde. Astucieux, mais insuffisant, car quelques personnes rôdaient encore dans les couloirs de l'école de sorcellerie. Il y aura de la casse, c'est à prévoir. Pourtant, aucune d'elles ne se doutaient qu'elles feraient face, tôt ou tard, au plus grand mage noir de cette décennie. Et ce dernier ne se priverait sûrement pas de les écarter de son chemin d'une manière plus ou moins brutale, disons.

Deux des trois héritiers faisaient ainsi partie des sorciers qui restèrent à Poudlard. C'était sûrement une mauvaise, très mauvaise idée. Mais après tout, ils n'étaient pas réellement au courant du fait que Sven K. Fredriksson les cherchait, pour une raison ou pour une autre. D'un autre côté, celui-ci n'était pas venu pour eux, enfin.. Pas cette fois-ci. Non, il convoitait une toute autre chose, mais avait besoin d'informations, et il savait qu'il ne pouvait les trouver autre part qu'à Poudlard. Mais comment y entrer ? En effet, l'établissement est protégé par une barrière quasi-impénétrable pour les forces du Mal. Mais c'était sans compter l'un des espions de Millenium. Le concierge, Stephen Dashow, en fait ainsi partie, et il aidera son chef à infiltrer Poudlard. Le directeur fut bien naïf de croire cet homme, car il les mènera tous à leur perte, un jour ou l'autre.

Restez sur vos gardes chers sorciers, car peu importe l'endroit où vous vous trouverez, vous serez toujours en danger.. Poudlard n'est plus un endroit sûr, mais fuir ne vous sera d'aucune utilité. Plus maintenant.

Mélodie, requiem de mauvais goût.

Lukas était assit là, immobile. Il ne bougeait pas d’un pouce, d’un millimètre, non, il était comme devenu une statue de marbre avec un profil particulièrement attirant. Parce que c’est vrai, un certain nombre de filles de Poudlard lui avaient déjà demandé si il voulait sortir avec lui, mais Lukas avait rejeté toutes les demandes, non pas qu’elles n’étaient pas à son goût physiquement, certaines d’entre elles étaient particulièrement belles, mais niveau caractère, enfin, ça ne collait tout simplement pas. Alors autant ne pas sortir avec quand on sait que ça ne tiendra pas, non ? Et puis, le jeune homme était attiré par quelqu’un d’autre. Quelqu’un de beaucoup moins accessible, une sorte de défi en somme, il s’agissait de la fille du ministre de la magie en personne, sa rivale, son ennemi théoriquement, Eden Darkage. Cette élève de Serpentard était tout sauf ce qu’on pouvait attendre. Un physique avantageux et surtout, des yeux perçants, scintillants, magnifiques, d’un bleu rare. Elle avait la sale manie de toujours chercher Lukas, de le remettre à sa place, même quand il ne faisait rien et enfin de compte, elle lui a volé un baiser et ils en ont échangé plusieurs ensuite. Mais tout ceci doit rester secret, pour eux comme pour leurs familles. Deux familles qui se détestent, non, personne ne doit le savoir ! C’est ainsi. Leur relation était assez ambigüe, ils ne savent pas vraiment où ils en sont, mais ils sont ensemble, voilà.

Lukas soulevait le couvercle noir laqué qui recouvrait le clavier du piano. Un piano a Poudlard ? Il datait énormément, l’instrument était présent lorsque le père du garçon était encore étudiant et il jouait d’ailleurs, il avait transmis cette passion à son fils. Lukas passait doucement ses doigts sur les touches blanches, les noires aussi avec une délicatesse toute particulière. Il fallait respecter l’instrument pour le maîtriser, c’était ce que disait Marvin à son fils. Le garçon placa un pied sur une pédale, celle qui allongée les notes et mit ses mains en place. Normalement, il devait faire sa ronde ce soir, entant que préfet, mais le jeune homme avait profité d’une pause pour s’installer dans une vieille salle de classe délaissée pour retrouver son ami, l’instrument à queue. Recouvert d’un voile beige, poussiéreux, Lukas l’entretenait, le réaccorder, il s’occupait de tout ! Les cordes, les marteaux, les fils intérieurs, un vrai petit accordeur. Une passion dévorante nous fait faire tellement de choses après tout. C’était son secret et personne ne savait qu’il faisait ça. Lukas affichait un léger sourire sur ses lèvres avant de commencer un accord à la main droite, puis de débuter l’accompagnement de la main gauche à un rythme crescendo. Un appuie sur la pédale, des notes médium, croche pointé double, une dièse, clé de sol, medzo forte, decrescendo, sourdine. La musique était une passion et elle résonnait dans la salle, aucun autre bruit n’avait sa place !

Lukas n’était pas aller à la Coupe, il savait que son père s’y trouvait, ainsi que le père de Eden et puis, voir un sport qu’on apprécie en sachant qu’on ne peut pas le pratiquer pour une raison bien définie, ce n’était que se faire du mal. Il arrêta de jouer à la fin, soupirant un peu. La finale, lui, il aurait donné la Finlande comme équipe victorieuse, car leur équipe était particulièrement stupéfiante depuis le début de la compétition ! Surtout le capitaine, un vampire rapide, agile. Beaucoup critiquaient ce fait, mais les experts en sport magique avaient prouvé que le vampire n’utilisait aucun de ses multiples dons dont son statut lui donnait. Lukas se redressa, remettant le couvercle à sa place en soupirant, une main posée sur son torse en grimaçant. Il était temps d’aller terminer la ronde et de remonter dans sa chambre. De toute façon, il n’allait pas y avoir grand monde, la plupart des étudiants se trouvaient à la Quidditch world Cup ! Lukas sortit de la salle après un nouveau soupire. Dieu, qu’il aurait aimé s’y rendre, mais non. Il ferma la porte à clé, merci le poste de préfet ! Et, mains dans les poches, longea le couloir. Il portait un vieux jean avec un trou au genou droit, le truc qu’il mettait quand il s’entraînait à voler, enfin, plus maintenant, plus depuis que Charleyne l’avait examiné et qu’il savait ce qu’il avait. Une chemise à carreaux verte et blanche comme haut, les cheveux en arrière, il regardait devant lui avant de voir deux ombres au loin. Il fronça les sourcils, ces deux personnes masquées en partie part la pénombre, avaient une aura très sombre, Lukas arrivait à le ressentir car lui, il en avait une pure, chose unique et il ignorait d’où ceci venait. Ce n’était pas des élèves… Lukas essayait de ne pas faire de bruit, mais le bruit de pas s’approchait. Le jeune homme hocha la tête et sortit de sa cachette, un lumos au bout de sa baguette. Il la pointa droit sur le couloir qui était désormais vide. Lukas haussait les sourcils, il avait rêvé ? La fatigue certainement. Le jeune homme hocha la tête, rangea sa baguette avant de se retourner pour prendre sa route, mais il vola en l’air pour retomber au sol, le souffle coupé. Un rayon bleu l’avait percuté de plein fouet, un sortilège d’expulsion…

Il n’y avait plus personne. La journée avait été beaucoup trop longue à mon goût. Cela faisait une semaine. Une semaine que la château tout entier semblait en hibernation, que les quelques rares élèves qui n’étaient pas partis à la coupe du monde de Quidditch restaient à se prélasser dans le parc. Qu’y avait-il d’autre à faire ? Le temps était radieux, parfait pour paresser dans le parc, mais indigne de mon caractère explosif. Je commençais à m’ennuyer, mes camarades de dortoirs étant partis ; Rapunzel elle aussi absente, quant à Ryann … Il était aussi à la coupe du monde. En somme, la salle commune des Gryffondor me paraissait beaucoup plus terne que d’ordinaire. Il ne restait que quelques secondes et troisièmes années, qui me regardaient faire les cents pas d’un air amusé. Finalement, fatiguée par ma propre ronde sur place, je m’enfonçait dans un des fauteuils situés près de la cheminée, repliant mes jambes contre moi-même, et les entourant de mes bras.

Si je n’était pas allée à la coupe du monde, c’était bien un choix, pourtant. J’aimais le quidditch, certes, mais ce n’était pas une passion. A vrai dire, j’aurais aimé savoir joué, mais la seule pensée de diriger un balai … La dernière fois, j’avait failli assommer l’équipe entière. Depuis, je n’était pas remontée sur balai. Et puis … La vérité, c’est que je ne me sentait pas d’humeur festive. Et puis, ça va cinq minutes de voir des gens jouer au quidditch, mais quand ça s’étale sur plusieurs jours … Je me connais, ça aurait tendance à me gonfler. Et quand ça me gonfle … Je trouve quelque chose d’autre à faire. En parlant de ça. Un coup d’œil sur l’heure me rappela que logiquement, tous les élèves doivent être rentrés dans leurs salles communes. Un léger sourie se dessine sur mes lèvres. Ah vraiment ?

Comme je me doutait, les couloirs étaient totalement vides. C’est à peine si les professeurs se donnent la peine de faire leur ronde quotidienne. Avec le nombre limité d’élèves dans le château … ils ont bien raison de ne rien faire. De toute façon, j’aurai trouvé une bonne excuse, comme à chaque fois. Et ça marchait toujours, parce que personne ne résistait à mon regard suppliant. Bon, d’accord, personne, sauf le concierge. Quand il veut, il est mignon … mais sinon, il est pas commode du tout … J’avais pas envie de tomber sur lui ce soir-là. Assez d’ennuis pour une seule journée. Soudain, je m’arrêtait. Un bruit venait de retentir à l’autre bout du couloir. Perplexe, je tendis l’oreille. Rien. Non, pourtant je n’avais pas rêvé… Je me mis en route, la baguette brandie. Le premier inconnu que je croise, risque de se voir pulvériser par ma magie que je ne contrôle pas du tout. A ses risques et périls. J’avançais prudemment, préférant me mouvoir dans la pénombre, plutôt que d’allumer ma baguette. Je savais d’expérience que la lumière est le meilleur moyen de se faire repérer. Et cette nuit-là, on y voyait bien assez comme ça. Soudain, je me stoppait. J’écarquillait les yeux. Lukas. Lukas Waltherndor se relevait péniblement. Un autre bruit, de pas, cette fois-ci. Je relevait les yeux. Là-bas, des formes se mouvaient. Et pas des élèves, ça, c’était clair. J’hésitait. Que faire ? M’avaient-ils vue ? Dans tous les cas, il ne tarderaient pas à me voir. Visant un point que je croyais être l’un d’eux, je murmurais ; « Stupéfix ! » Je ne m’arrêtait pas pour regarder si oui ou non j’avais touché ma cible. J’attrapait le bras à Lukas, et le tirait dans la pénombre relative qu’offrait une statue de marbre. « Es-ce que ça va ? » lui chuchotait-je à voix basse. Diverses questions me brûlaient les lèvres, mais je n’avait pas le temps de les poser. Ils se rapprochaient.

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Fight

Qui a dit que le château était vide? Qui a dit que même pratiquement déserté, on s'y ennuyait? Bon, d'accord, c'était le cas au début mais.. Là, ça bouge. Elle le voit, le sent. Elle penche légèrement la tête sur le côté. Tsss. Solemny. Elle lèverait bien les yeux au ciel mais ce n'est pas le moment de faire sa mauvaise tronche, hein! Elle s'approche lentement de Lukas et de la jeune fille avant d'abaisser la capuche de sa robe de sorcier. Oui, elle vient de dehors. Les rondes ne se font pas que dans les couloirs. Elle dégouline en plus, il douche dehors. Comme par hasard. Elle sort sa baguette. Pas besoin de lumos, pas besoin de lumière. Elle voit les personnes parfaitement bien. Il faut gagner du temps pour que les deux gryffondors puissent se mettre un peu mieux à l'abri. Surtout Lukas. Après tout, elle est douée en duel de magie. Il est temps de mettre un peu en pratique réelle tout ce qu'elle sait mais.. Elle plisse les yeux.

♠ Protego.

Tiens! Tiens! La patience ne semble pas être dans les mœurs de ces étranges personnes. D'où viennent-elles d'ailleurs? C'est son père qui les envoie? Elle fronce légèrement les sourcils avant de lancer un nouveau protego pour rembarrer la nouvelle attaque d'un des deux masqués. Elle tourne vaguement la tête vers Solemny et Lukas tout en conservant le regard posé sur les adversaires.

♠ Il faudrait aller chercher de l'aide.

Elle dit ça mais elle ne dit rien. C'est juste un petit conseil parce que même si elle est préfet, elle ne pourra pas gérer nos deux amis. Elle le sait bien. Elle est consciente de ses limites, de son savoir. Et eux, ils semblent, à première vue, plus âges que les trois élèves et surtout bien plus expérimentés. Tout ce qu'ils pourraient faire, c'est gagner du temps pour que l'aide arrive. Et encore.. Aller savoir dans quel état on les retrouverait. Elle plisse à nouveau les yeux pour tenter de remarquer un détail chez leurs agresseurs... Peut-être qu'elle en connait l'un des deux. On ne sait jamais. Les gens louchent, les Darkage en connaissent pas mal. Se pourrait-il que cela soit des hommes de main de son père? Se pourrait-il qu'il soit déjà au courant pour Lukas et elle? Cela pourrait expliquer ces types et l'attaque contre le préfet de Gryffondor. Hm.. Mais déjà? Comment cela aurait pu se faire? Enfin, connaissant son père, il a des yeux et des oreilles partout. C'est une hypothèse à ne pas exclure..

[ désolée, c'est court.. mais bébé me laisse pas écrire éè ]

autorisation donnée par Lukas

La coupe du monde de Quidditch était un événement qu’aucun sorcier, sauf rare exception, n’aurait voulu manquer. Cependant, vouloir assister à la finale était bien beau, mais encore fallait-il avoir les moyens de payer les places et l’emplacement pour camper… Et il s’avérait que la famille d’adoption de Cassie, les Lancaster, n’avait pas les moyens. La jeune fille avait donc dû rester au château qui était à présent bien vide…
Cassie poussa un soupir. Assise devant la fenêtre de sa chambre, la blonde observait la pluie s’abattre sur le parc de Poudlard. Il n’y avait vraiment rien à faire par cette triste soirée. Accablé par l’ennuie, Josh était même allé se coucher… La jeune fille s’étira et passa la main dans sa crinière blonde. Elle attacha ensuite ses cheveux en un chignon grossier et se leva. Cassie arpenta le dortoir pendant quelques secondes. Elle détestait l’ennuie… Par temps normal elle aurait grimpé sur le toit pour regarder les étoiles, mais avec la pluie, c’était trop dangereux… Il ne restait que la solution de la cuisine… Même si elle n’avait pas faim, au moins elle se bougerait un peu. Et puis, les elfes de maison la faisaient bien rire. C’était décidé, elle irait faire un tour dans les cuisines…
Cassie enfila sa paire de derby fétiche et sortie de sa salle commune. Poufsouffle se trouvant au rez-de-chaussée, la belle n’avait qu’à traverser le hall pour se rendre dans les cachots et atteindre les cuisines. Il n’y avait vraiment personne dans le château, pas un bruit... Cela faisait presque peur. Cassie avança. Ses pas résonnaient lugubrement. Le cœur de la demoiselle accéléra un peu, tandis qu’un frisson lui parcourait le dos. D’où venait ce courant d’air ? Cassie changea de direction et avança vers les grandes portes. Elle essaya de les ouvrir mais elles étaient bel et bien fermées à clef. Il se passait quelque chose de louche. Cependant la belle haussa les épaules et reprit son chemin vers la cuisine. Les cachots de l’école étaient faiblement éclairés, mais cela suffisait à la demoiselle pour se repérer. Bientôt, elle se trouvait devant l’entrée des cuisines. Cassie chatouilla la poire et la porte apparue. La belle entra dans la pièce et fut accueillie par tout le petit personnel de Poudlard. En leur demandant un thé et une pomme, la blonde alla s’asseoir sur le plan de travail au fond de la pièce. Quelques minutes plus tard, les elfes apportèrent à Cassie ce qu’elle avait demandé. La Poufsouffle les remercia en ajoutant un sucre dans son thé. Un instant après, un elfe à la peau rosé, vêtue d’une affreuse robe orange et verte à volant vint s’asseoir aux côtés de Cassie. « Salut Tinker. » L’elfe hocha la tête et tendit une cuillère à la demoiselle. En touillant son breuvage, Cassie interrogea l’être magique qu’elle commençait à connaitre. « Dis-moi.. Il ne se passerait pas un truc louche dans le château ? » « Tinker ne sait pas. » Un peu déçue, la jeune fille acquiesça. Elle termina rapidement son thé et sortie de la cuisine, sa pomme à la main.
La belle retourna ensuite dans sa salle commune. Il n’était pas très tard, et pourtant tout le monde dormait déjà. Cassie poussa un nouveau soupir et monta dans son dortoir. Elle déposa la pomme sur sa table de chevet et s’assit sur son lit. Elle n’avait vraiment pas sommeil… La blonde détacha ses cheveux et fixa son regard sur la fenêtre. Non, elle ne voulait vraiment pas dormir. Cassie se leva une nouvelle fois, attrapa sa baguette et sortie de nouveau de sa salle commune. Étant donné que la majorité des élèves étaient absent, les professeurs et préfets ne feraient certainement pas de rondes… C’était donc parfait pour faire une petite balade dans Poudlard. La demoiselle, de nouveau dans le hall s’arrêta un instant. Elle avait le choix entre sortir dans le parc, malgré la pluie, ou de monter vers les niveaux supérieurs. Soudain, un éclair illumina brièvement l’espace. Cassie sursauta. Il se passait bel et bien quelque chose… Faisant tournoyer sa baguette entre ses doigts, la jeune fille hésitait à illuminer l’espace autour d’elle grâce à un sort… Finalement, elle renonça. Son gilet gris à cœur noir et son t-shirt noir passait inaperçue dans la pénombre, mais sa chevelure et son slim blanc attirait assez l’attention, pas la peine d’illuminer le bout de sa baguette… Alors qu’elle parvenait au premier étage, un nouvel éclair, rouge cette fois-ci, illumina le couloir. Un duel d’élève ? Cassie s’était fait du souci pour rien, et en plus, il y avait enfin un peu d’action dans ce château. Le sourire aux lèvres, la blonde arriva au deuxième étage. Mais le spectacle qu’elle avait était beaucoup moins amusant qu’un duel d’élèves. Trois de ses camarades se trouvaient là, alors que Cassie croyait apercevoir deux silhouettes au bout du couloir. L’un des élèves était étendu sur le sol tandis que les deux autres lui parlaient. Cassie s’approcha. Elle reconnut alors les préfets de Gryffondor et Serpentard. Il y avait aussi une autre fille de Gryffondor, également en sixième année. Cependant Cassie ignorait son prénom. La blonde s’approcha un peu plus d’eux, serrant sa baguette dans sa main droite. Il était vrai que la jeune fille préférait ce battre à main nue, mais à cette distance, il était vraiment plus prudent de se servir d’une baguette. «Qu’est-ce qu’il se passe ici ? » Un éclair fusa dans leur direction. Par réflexe, la jeune fille brandit sa baguette et lança un sort de protection. « C’est qui eux ? » Finalement, l'intuition de Cassie s'était révélée bonne...