Incendio's Reborn
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 Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN]

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Joan L. Swaan
« Joan L. Swaan »


Septième année de Poufsouffle.

Septième année de Poufsouffle.

▌Dragées surprises de Bertie Crochue : 56
▌Points de sa maison : 21
▌Réputation à la Gazette du Sorcier : 1
▌Date d'inscription : 26/08/2010
▌Où es-tu : Devant un livre.


Pensine
Alignement : Neutre ou Mauvais ou Bon
Particularité : Animagus/Legilimencie/Occulmencie/Loup-garou/Vampire/Fourchelangue... etc
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Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] _
MessageSujet: Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN]   Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] EmptyDim 29 Aoû - 14:07

Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] 25fqc6u Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] Dqsxld Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] 9ruo77

« Aimer, c'est surtout souffrir.
Si quelqu'un vous dit le contraire, c'est qu'il veut vous vendre quelque chose. »

Un bruit, des rires, une discussion, des gens, des amis, des connaissances, le plaisir, la joie, la colère, le jeu, un endroit, une façon d’être, un retour… Une réalité, du courage, elle, toi, le chemin, le respect, l’envie, la peur, la crainte, un vêtement, une attitude, un sentiment, moi… Une nouvelle année, ma dernière normalement dans un établissement dit scolaire. Ce simple fait devrait me faire sauter de joie, hors je n’y arrivais pas. Je suis heureuse d’être ici, de revenir, de revoir les gens, même si ces derniers ne me connaissent pas vraiment. L’odeur des lieux, l’atmosphère particulière qui y règne… Toutes ses choses m’ont terriblement manqué, mais encore ce matin, je me demandais si quitter Beaux Bâtons, endroit où j’avais mes marques, quelques amis, des repères, n’était pas la plus grosse connerie de toute ma vie. Je me demande encore qu’est-ce qui m’a poussé à changer d’avis une nouvelle fois, une fois de plus dans ce qui semble être ma vie. La réponse était simple, limpide, mais effrayante et la formuler à voix haute était encore trop douloureux pour moi. J’entends encore Rose me souffler dans le creux de l’oreille, sur le quai de gare, le jour de mon départ pour l’école. « T’inquiète pas ma douce… C’est la meilleure solution ! Poudlard reste la meilleure école ! » Elle n’avait pas tort, même si à mes yeux ce n’était pas les raisons qui me poussaient à agir de la sorte. Je ne revenais pas là bas pour les raisons suivantes, mais pour une toute autre. Je n’arrivais pas à l’effacer de mon esprit. Pourquoi agissait-il de cette manière avec moi, pourquoi m’entêtais je toujours à ma rattacher à lui, alors qu’il est clair, qu’il n’en avait que faire de moi. Pas une lettre, pas une nouvelle, pas un mot… C’était le signe que tout cela n’était que du vent… Je n’étais que le vent qui caresse les feuilles des arbres un jour d’automne. Pourtant, aujourd’hui je suis ici, dans cette école et je me sens étrange. Rien en comparaison avec le reste, ni ses journées que j’ai passé ici, c’est étrange. J’ai beau retourner le problème dans tous les sens, aucune solution simple m’explose en plein visage, je déteste cela. Ce matin encore, lorsque j’enfilais ma robe aux couleurs de ma maison, en observant mon reflet dans le miroir je me posais éternellement la même question. Pourquoi étais-je aussi stupide ? Pourquoi ? Aucune réponse, la seule qui me venait à l’esprit était ce sentiment enfouie en moi qui se manifestait à chaque fois que je repensais à lui. C’était pitoyable, je ne voulais pas faire cela, je ne voulais pas m’accrocher à une personne qui se foutait royalement de moi, pourtant je n’y arrivais pas…

Les rayons du soleil, légèrement plus bas en cette période de l’année éclairait une partie de ma chambre. Dans cette aile du château, moi, petit bout de femme, je me réveillais doucement étirant chacun de mes membres endoloris par une nuit agitée. Je repensais toujours et encore à lui, je me détestais quand j’agissais de la sorte. Je m’étais endormie la veille, un peu trop tard m’attardant sur une littérature des plus banale. Je devais lire un autre livre que Mike m’avait gentiment conseillé pour m’aider à trouver un avenir. Un avenir, comme si j’avais besoin de ça, je n’avais que dix-huit ans et pour le moment, j’avais d’autre préoccupation que de trouver un job ou quoique ce soit. Surtout que je connaissais par cœur le genre de littérature de Mike, quelque chose se rapprochant bizarrement à la divination. Il était triste que cette matière me soit aussi désagréable. Je ne voyais rien, ce n’était pas de ma faute… Bref, je me contentais de lire ma propre lecture, un vieux livre qui me paraissait suffisant pour le moment. J’étais tellement prise dans ma lecture que je ne me rendis même pas compte que je dormais. Ce n’est seulement quand ma voisine de chambre me secoua pour me réveiller… Je pris conscience que je venais de faire un petit somme. Les lunettes légèrement mise sur le coté, le livre sur ma poitrine, je ne devais pas avoir fière allure de la sorte. Ma camarade chambre me regardait dans les yeux me demandant ce que je faisais ainsi, je me contentais de sourire timidement, d’éteindre la lumière et retrouver le sommeil. M’étirant doucement, je me redressais afin de voir où en était mes camarades de chambre dans leurs sommeils… Elle dormait encore, prenant mes affaires, je décidais de partir plus tôt et je descendais dans la salle commune de ma maison la tête ailleurs comme toujours… Finalement, ce fut une journée comme tant d’autre, le temps fut agréable… L’atmosphère qui régnait dans l’école et ses couloirs aussi… J’eus des cours que j’aimais, surtout celui des sortilèges. J’aimais cela et depuis que je connaissais d’où provenait ma « différence » si je peux dire, j’aimais l’école, j’aimais suivre les cours, même si je ne brillais pas tout le temps. C’était une bonne journée, même si au petit matin je ressentais cette boule au ventre.

La journée touchait à sa fin, les étudiants s’en allaient à leurs occupations, j’entendais certains rire dehors dans le parc, alors que je me dirigeais tranquillement dans les couloirs. Au troisième carrefour, je me trompais d’escalier et je me retrouvais à monter au lieu de descendre. Je n’osais demander à un élève de me montrer mon chemin, j’étais une dernière année, je risquais d’entendre les rires très longtemps. Nan, je me continuais ma route me souciant guère d’où j’allais. Après tout, on ne m’attendait nulle part, le repas du soir n’était que dans trois heures, j’avais le temps. Je flânais presque, m’amusant avec les tableaux accrochés un peu partout. Je me rappelle de ma première fois ici, quand j’avais vu le bâtiment puis le reste, j’en avais perdu les mots tellement c’était incroyable et complètement fou. Aujourd’hui, j’étais perdue, vraiment, mais je m’en foutais bien, je marchais tranquillement me retrouvant au cinquième étage. Je portais dans mes bras des livres assez lourd et je ne cherchais pas vraiment mon chemin, quand j’entendis du bruit au loin. Intriguée, je me rapprochais de ce qui semblait être l’endroit où provenait le fameux bruit. Bruit qui devint très rapidement une douce mélodie… Je la connaissais… Elle m’était familière mais j’étais incapable de lui trouver une origine. Elle réveillait en moi d’agréable sensation et des souvenirs, mais rien de précis, il me manquait un détail. Je m’approchais un peu plus, quand au détour d’un couloir, je me retrouvais devant cette personne qui jouait de la guitare. Mon cœur tressaillit quand je me rendis compte que la personne qui jouait cette mélodie n’était autre que lui. Logan… Intriguée et surtout surprise, je l’observais discrètement, persuadée qu’il ne me voyait pas d’où je me trouvais. Il l’avait toujours, ma guitare… Enfin, la guitare que je lui avait offerte sachant qu’il adorait jouer avec, surtout de la musique. L’émotion me prit sans que je ne puisse la contrôler, mon cœur tout entier réagit et je commençais légèrement à trembler ce qui eut pour conséquence de faire tomber mes livres dans un vacarme pas possible. Au même moment, deux étudiantes passèrent près de moi parlant assez fort. Je me baissais pour récupérer mes livres, il venait de me remarquer pour de bon. Je ramassais tout cela et décidais de faire preuve de courage… Serrant les livres près de moi, contre ma poitrine, j’approchais d’un pas en sa direction, soufflant un petit « Salut » qui se voulait sec et distant, comme si le revoir ne provoquait absolument rien en moi, mensonge bien évidemment. Je le fixais désormais emprunt d’une étrange sensation… J’étais ici, devant lui… Complètement paumée…
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Logan C. Ogart
« Logan C. Ogart »


Septième année de Serpentard

Septième année de Serpentard

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Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] _
MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN]   Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] EmptyDim 29 Aoû - 15:21


    Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] 5407482a0ch3n
    Garde là pour toujours. Je peux pas ! Pourquoi ? Je suis qu'un bon à rien, je la mérite pas, elle doit trouver mieux que moi. Mais tu l'aimes ? Ouais. Tu lui as dis ? Jamais, j'ai jamais prononcé ces deux mots, je suis qu'un lâche, j'en ai jamais eu le courage. Qu'est ce que tu lui as dis alors ? De se souvenir de moi... Je me souviens dujour de son départ pour Beaux Bâtons, j'avais collé un post-it jaune parce qu'elle aimait le jaune sur sa valise avec écrit "Remember me ♥" mais j'ai pas signé et je crois qu'elle a jamais su que ça venait de moi.


    C'était un jour qu'on pouvait penser banal, mais pas pour moi, quoique si, sauf qu'aujourd'hui, j'allais dérailler encore plus que j'avais déjà déraillé dans la vie. J'étais déjà contre les règles, les barrières. J'étais pomé, sans repaire et je me détruisais. Mon père n'était plus chez moi, j'étais seul avec ma mère qui ne savait pas quoi faire d'un enfant comme moi. Je crois qu'au fond, elle aurait préféré que ce soit moi qui disparaisse plutôt que Jules petit frère, tu me manques... Je me levais ce jour là, j'avais cours et je ne savais pas encore que la journée allait être plus qu'épuisante. Je me rasais - vite fait - et avec négligence, ne me coiffer pas, laissant mes cheveux dans tous les sens, comme j'aimais. J'enfilais ma chemise, mon pantalon, mit ma cravate dans les normes, pour une fois avant de prendre ma robe de sorcier, mes affaires et de filer après avoir attrapé au passage, mon étui à guitare. Je ne m'en séparais jamais ! Et quand je dis jamais, c'était vraiment jamais. Je remontais dans le hall après avoir croisé quelques serpentards, saluons entre camarades, nous sommes si civilisés. J'avais cours de divination et j'allais encore arriver en retard, pourquoi ? Je prenais toujours le temps de me griller une cigarette avant, dans les toilettes des garçons. Je soupirais, expirer la fumée en regardant l'objet de mes désirs, la cigarette. Elle fumait, l'odeur m'enivrait. Je me demandais comment j'avais pu arriver là - assit sur la cuvette des toilettes, dans une cabine close - Je n'étais plus que l'ombre de moi même et je fonçais droit dans le mur non, je m'étais déjà mangé le mur et ma bosse était énorme. Je cherchais toujours les ennuis et au final, j'étais seul et j'en souffrais. Mais cette solitude, je la voulais, puisque j'avais éloigné tout le monde autour de moi, Joan la première. En ce moment, je pensais régulièrement à elle, normal, aujourd'hui, ça aurait fait quatre ans qu'on aurait été ensemble, si je ne l'avais pas quitté quelques années plus tôt. Je soupirais avant de jeter le mégot dans la cuvette, tirant la chasse. Bien entendu, je puais la cigarette, mais c'était devenu mon parfum courant. Je passais une main dans mes cheveux que j'ébouriffais vigoureusement - habitude, tic, hobbit - Une fois sortie des toilettes, j'avais déjà quinze minutes à mon actif de retard ! Je me dirigeais vers la tour d'astronomie, je détestais la divination, même si j'avais des notes très bonnes - ce n'était pas compliqué, suffisait de résonner comme la prof - dire qu'on allait mourir d'une mort atroce, que des gens dans la classe dégager une mauvaise aura etc, je trouvais ça d'un ennui extrême. Beaucoup de choses m'ennuyer en fait. Je grimpais les marches avec une lenteur qui accentuer mon dégoût pour ce domaine magique ! Une fois devant la porte de classe, je toquais et rentrer sans m'excuser du retard. Le professeur n'en fit rien - certainement habitué depuis toutes ces années -. Je m'installais en haut des gradins, sortit ma boule de cristal avant de retirer ma veste de sorcier, soupirant violemment. Plusieurs personnes se retournèrent pour me fixer. Je haussais un sourcil, quoi ? Je levais les yeux au ciel avant de regarder le temps par l'une des petits fenêtres. Morose... Hm. La fenêtre signifiait pour moi, la liberté absolu, pouvoir s'envoler, sans règle ni contrainte. C'est ce que j'essayais toujours de fuir. Je soupirais à nouveau - soupir moins prononcé, presque silencieux - avant de me retourner en voyant une silhouette devant moi. C'était l'enseignante. Elle semblait étrangement en transe en fixant dans ma boule. Je restais impassible, la laissant débiter ses âneries. « Je vois, je vois... Je vois que vous souffrez ! » Grande nouveauté, ma foie. « Vous souffrez à cause d'un membre de votre famille ! Vous... Vous êtes responsable de sa mort ! » Soudain, je fronçais les sourcils en levant les yeux vers elle. Qu'est ce qu'elle disait là ? Je me levais, lui arrachant ma boule de cristal des mains avant de l'envoyer avec une force incroyable contre le mur. Quelques élèves lâchèrent un cri d'effroi, d'autres semblaient me prendre pour un fou - et je l'étais peut être. Le professeur quant à lui, semblait figé. Je ramassais mes affaires, ignorant les bouts de cristal qui s'étaient éparpillés un peu partout dans la pièce. Je sortis, claquant la porte après avoir fait un fuck magistral aux autres élèves. J'agissais en fonction de mes pulsions et là, c'était une belle démonstration. Je ne savais pas du tout où j'allais.

    Plus je marchais, plus je tirais des lattes importantes de ma cigarette - une nouvelle que j'avais allumé juste après mettre enfuit - Je soupirais en arrivant dans le couloir du cinquième étage. Soudain, je voyais une bande de trois Gryffondor me fixaient, l'air mauvais. Je haussais un sourcil, gardant ma clope entre mes lèvres. Hm... Ca sentait visiblement mauvais. Je posais mes affaires, dont mon étui à guitare contre le mur en les fixant, il me dévisageaient, rigolant. L'un d'entre eux s'approcha de moi. « Tu te souviens pas de nous ? Logan ? Jeff, Carter et Ulrick. » Ces trois là... Bien sûr que je m'en souvenais. Je les avais ridiculisé en troisième année, seconde pour eux. J'avais glissé dans leur repas, une potion qui leur avait fait poussé des furoncles partout sur le corps parce qu'ils se la ramenaient un peu trop. Je hochais la tête, ça sentait la bagarre à plein nez, et ça n'avait pas loupé, puisque que Carter - le plus imposant des trois - me plaqua contre le mur, à plat ventre, me tenant les cheveux avec sa main. C'est ce que tu mérites, pourriture. Il me lança vers Ulrick qui m'envoya un magnifique crochet du droit. Ma lèvre prenait de l'ampleur, fendu en deux. Je tombais au sol, je ne me défendais pas, je voyais flou en fait. Ils s'amusaient à me donner des coups de pied, je crachais du sang qui se répandu sur ma chemise blanche alors que Jeff - le pseudo leader - s'approcha de mes affaires et souleva mon étui à guitare vers moi. « C'est ça, ton petit truc fétiche ? » Je levais la tête vers lui, fronçant les sourcils. Il sortait sa baguette et une flamme apparu au bout de l'instrument magique. Il voulait la brûler !? Je me redressais subitement, avant d'attraper Carter par le col et de lui donner un coup de boule qui le fit tombé. Je sortis d'un geste rapide ma baguette et lança un sortilège informulé à Ulrick qui vola en l'air, tout le long du couloir. Venta maxima. Maintenant, Jeff qui semblait tétaniser. Je le pointais, le désarma avant de lancer un Stupéfix. Voilà, paralyser. Je soupirais, rangeant ma baguette avant de reprendre mes affaires pour les laisser. Je continuais à longer les couloirs du cinquième étage, qui étaient particulièrement vastes. Je me posais contre le rebord d'une fenêtre, regardant les tâches de sang sur ma chemise. J'avais mal à ma lèvre, l'arcade aussi était un peu ouverte. Je soupirais, reprit ma baguette pour me soigner avec le sortilège de soins partiels, Episkey. Ma lèvre se referma, mon arcade aussi. Je pris ensuite ma baguette, elle n'avait rien... Je l'embrassais légèrement, un petit baiser. Et je continuais à jouer. Gueule d'ange, gueule d'amour. Je jouais une mélodie douce qui se répandait dans le couloir avant d'entendre un bruit lourd. Quelque chose qui tombait. Je me retournais, arrêtant de jouer. Je restais immobile, c'était un élève de Poufsouffle, mais pas n'importe quel élève ! Je n'en croyais pas mes yeux, c'était Joan Swaan ! Mon ancienne et unique petite amie. Je la regardais s'approcher. Elle était encore plus ravissante, plus belle qu'avant, la dernière fois que je l'avais vu, c'était il y a deux ans. Pourquoi était-elle à Poudlard ? Depuis combien de temps ? Je sentais mon rythme cardiaque s'accélérait rapidement, ma bouche perdre le goût âcre du sang.

    S'lut...

    C'était nul, mais qu'est ce que je pouvais dire d'autre hein ? Elle me trouvait là, avec sa guitare qu'elle avait certainement reconnu, ma chemise tachée de sang, les cheveux en pétard, je faisais pitié plus qu'autre chose.








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Joan L. Swaan
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN]   Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] EmptyLun 30 Aoû - 15:07

Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] 25fqc6u Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] Dqsxld Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] 9ruo77

« Aimer, c'est surtout souffrir.
Si quelqu'un vous dit le contraire, c'est qu'il veut vous vendre quelque chose. »

Ce n’est qu’une fois en face de lui que tout me revint avec une netteté déconcertante. J’aurai dû être prête pour cela, j’aurai du me préparer, mais rien n’était aussi simple que cela, surtout qu’il y a un fossé entre la réalité des choses et la pratique. Je m’étais préparé longuement cet été à l’idée de le revoir, car finalement en retournant à Poudlard, je partais à la recherche de quelque chose, il me manquait une pièce dans le puzzle de ma vie et je ne savais pas encore s’il s’agissait de Logan, des lieux, des quelques amitiés que je m’étais crées ici où me prouver que j’étais prête à affronter la vie, seule comme toujours. Je ne devais pas m’attacher aux gens, je m’étais toujours promis de ne jamais faire ça, à chaque fois, ça se finissait en échecs. D’abord ma mère qui ne m’a jamais voulu puis toutes ses familles que je croisais quand j’étais jeune. Comme si, partir, me séparer des gens qui me voulaient un tant soit peu d’affection, je les rejetais. Je foirais en quelques sortes ma vie, mais je ne pouvais rien faire, c’était au delà de ma propre volonté. J’aurai du être prête à l’affronter, j’avais imaginé tant de choses, mais une fois en face de lui, seule tenant mes livres je me trouvais gauche. Il était toujours aussi séduisant, paumé… Deux ans s’était écoulés et il n’avait pas changé d’un pouce et il fallait que je tombe sur lui, aujourd’hui… Alors que c’était une journée particulière… On n’efface pas une telle journée, surtout qu’il y a quatre ans de cela, nous échangions ensemble notre premier baiser. A ce moment précis, je me rendis compte combien le temps s’était écoulé entre ce moment, où timide comme je ne sais quoi j’embrassais pour la première fois un garçon et aujourd’hui. Certes, il n’avait pas changé mais le temps avait eu effet de nous et j’aurai aimé un instant, un court instant effacé ce temps et revivre des jours plus heureux. J’en avais besoin, oublier un instant tous les moments difficiles de la vie, profiter de tous les autres, d’un simple claquement de doigts. On ne choisit pas, malheureusement et il fallait que je fasse avec comme à chaque fois. Pourtant, il y a quatre ans j’espérais énormément de chose, j’avais des rêves plein la tête et il en faisait parti. Finalement, les histoires quand nous sommes jeunes ne finissent jamais comme on le souhaite réellement. La vie se résume donc à cela, des choix que nous sommes obligés de faire, des chemins à suivre quoiqu’il puisse se passer, une existence à subir, et tout le reste… Celle d’avancer quoiqu’il se passe, d’essayer d’arranger les choses avant qu’il ne soit trop tard, dans l’espoir de ne pas avoir attendu trop longtemps… J’espérais finalement un peu trop…

Il me fixa… Avant d’ouvrir légèrement la bouche afin de prendre la parole, à sa manière. « S'lut... » Ses mots provoquèrent en moi une drôle de sensation, étrange. Je m’attendais à le revoir, après tout j’étais revenue ici pour cette raison, retrouver le seul garçon qui avait réussi en posant ses yeux sur moi à me comprendre, à m’aimer ainsi. Avec mes qualités comme mes défauts… Mais être vraiment en face devant lui, le regarder, sentir de nouveaux sa présence proche de la mienne, même si je m’appliquais à ne pas me rapprocher trop de lui, me bouleversait littéralement. J’étais complètement folle, ou sadomaso, pour m’infliger cela, le retrouver, le revoir alors que rien n’était possible, hormis réveiller en moi de vieux souvenirs, nos souvenirs en commun. Une petite voix, celle de ma raison, m’ordonnait de passer mon chemin, de ne pas faire attention à sa présence mais l’autre, beaucoup plus forte, si réelle, bien plus forte que toutes les autres me conseillaient de rester, d’essayer de renouer le contact avec lui. Stoïque devant lui, les bras entourant mes livres, pressant avec violence ses derniers contre ma poitrine, je l’observais silencieuse. Qu’étais-je sensée lui dire ? Aucun mot ne me venait et le silence, gênant et pesant tomba sur nos deux corps au milieu de ce couloir. Mes yeux le scrutèrent alors que le temps filait doucement, comme si on venait de l’arrêter, comme si le reste ne comptait pas, alors que c’était faux… Tout le monde le savait. Mes yeux s’attardèrent un instant sur sa chemise tachée de sang, d’un mouvement de tête, ouvrant légèrement la bouche, un vieux réflexe je rajoutais… « Ça va ? » Rapidement, je regrettais mes paroles me rendant compte que c’était mal venu d’agir comme ça, pourtant je n’avais pas perdu qu’un petit copain il y a deux ans de cela, non c’était bien plus que cela. Je perdais un ami, surement le seul qui me connaissait autant et en se quittant, en l’observant changer de cette manière, j’avais tout perdu. Il me manquait terriblement… Avais-je le droit de lui confesser telle pensées, bien sur que non et mon sentiment étrange au creux de l’estomac n’arrangea en rien la situation houleuse dans laquelle je me trouvais. Je le fixais alors, baissant d’avantage mon regard sur lui et doucement, je m’attardais sur sa guitare. La mienne… Enfin, j’avais cassé ma tirelire pour la lui offrir sachant pertinemment qu’il la désirait plus que tout, la chanson lui allait si bien, l’entendre gratter quelque note réveillait en moi de si bon moment, le son de sa voix aussi, exquise pour ce genre de musique. Bon sang que cette époque me manquait terriblement. Fermant vivement les yeux, je détournais mon regard, un pincement au cœur.

Timidement, je m’approchais de lui dans un silence complet… Je me dirigeais vers la fenêtre sur laquelle il se trouvait, observant les gens au loin, profitant de cette journée pas si mauvaise. Le silence s’imposa de lui-même alors que proche de lui, son odeur particulière m’enivra. Mon cœur tressaillit de nouveau alors que je pouvais sentir son parfum mêlé à celle de la cigarette qui le qualifiait tant. Ce côté mauvais garçon qu’il avait toujours eu, que j’aimais tant… Que j’aime toujours autant. Je serrais un peu plus mes livres pour empêcher mon cœur d’exploser dans ma poitrine, je brulais littéralement et au lieu de fuir comme tout le monde je restais là alors que le silence était d’autant plus grand. Je ne pouvais m’empêcher de réfléchir et de me poser des questions… Il avait une tache de sang sur sa chemise, ses cheveux n’étaient pas au plus haut de leurs formes, il se passait quelque chose, je m’inquiétais pour lui, comme avant… Me pinçant les lèvres, je ne voulais pas poser la question qui le ferait fuir, mais si je devais penser de la sorte, je n’allais jamais m’en sortir. Penser en fonction de la réaction de l’autre n’était en rien agréable. Il devait également se poser des questions, pourquoi j’étais revenue après deux ans d’absence, pourquoi je refaisais surface dans sa vie. Je brulais d’impatience de le lui dire, mais j’étais foutrement incapable de le faire convenablement, la peur me tiraillait. Je détestais cela, je détestais la fille que j’étais, je détestais le monde dans lequel je vivais. Puis soudain, mes problèmes personnels s’éclipsèrent quand je pensais à lui et ses sentiments. Je voulais savoir comment il se sentait depuis… S’il arrivait à remonter la pente, elle était si dure, si complexe… Complètement à part à vrai dire. La vie n’était en rien simple, nous étions tous les deux bien placé pour en parler, pourtant je le savais fort, même quand il pensait le contraire. Il avait été là quand tout allait mal dans mon monde et j’étais foutrement incapable d’être à mon tour là pour lui. Quelle personne je faisais… Je n’étais finalement pas faite pour lui, c’est ce que cela voulait dire ? Faisant demi-tour, il était peut-être tant de partir, les silences signifiaient donc cela… Je fuyais, une fois de plus, mais m**rde, il m’avait fais clairement comprendre que je n’étais qu’une petite amie, rien d’autre… J’avançais, me sentant étonnamment vide, quand non. Non… Je n’étais pas revenue pour faire cela, fuir une seconde fois… Je n’allais pas fuir éternellement devant l’adversité de la vie. Me retournant, je le regardais… Avant de montrer cette fois-ci la guitare du doigt… « Tu l’as toujours… La guitare… Hum… T’écouter jouer m’a manqué… Hum… » Manière détournée de dire que toi aussi tu m’as manqué ? Hum… Je ne sais pas, mais c’est tremblante comme une feuille que je restais là, debout devant lui prête à le voir se lever et me quitter. Je serai au moins fixé même si je désirais tout autre chose…
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Logan C. Ogart
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN]   Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] EmptyLun 30 Aoû - 16:37


    Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] 687703xanarememberme33
    Attends, on va se prendre en photo ! Ah non, je me fiche que tu n'aimes pas ça, c'est pour moi. La photo ? Bah elle ira quelque part, dans un endroit fétiche ! Joan, allez, pour moi... C'est vrai ? Tu acceptes !? Ahah ! Je trouve toujours un argument pour te convaincre ! Je te connais sur le bout des doigts. Allez, souris ! Hein ? Moi aussi.

    Cette photo, je l'avais gardé comme promis, elle était à un endroit fétiche. Où ça ? Dans la guitare même, pliée en plusieurs morceaux, avec un petit mot de Joan au dos, je l'avais complètement oublié. En fait, je venais de me rendre compte que beaucoup de choses me lier encore à elle, même si je refusais de l'admettre. La guitare, la photo, des souvenirs enfouit au plus profond de moi. Tout me venais si soudainement en tête que c'était à donner la migraine. Et moi, je ne bougeai pas, j'avais cessé de jouer si brusquement, que les cordes tremblaient encore sous mes doigts. Je ne m'attendais pas du tout à ça. Je l'avais rayé - même si c'était très difficile - de ma vie et là voilà ici, à Poudlard. Pourquoi était-elle là ? Elle était partie pour Beaux Bâtons, alors pourquoi traîner ici ? En plus, il fait plus beau en France, c'est bien connue. Est-ce qu'elle avait prit le risque d'être là pour moi ? Des tas de souvenirs avec elle me venait en tête, dont notre premier baiser. C'était elle qui avait prit les devant et j'arrivais presque encore à sentir le goût fruité de ses lèvres se déposer sur les miennes. C'était un amour de jeunesse, et comme beaucoup, c'est beau, mais tout ceci n'est qu'une facette. Qui peut croire encore que les amours de jeunesse tiennent la route ? Comme les promesse qu'on se jure. Là où toute une vie s'achève, un nouveau défit se lève, même un amour qui meurt peut renaître, pour un autre départ, en fait, c'est pour ça qu'elle était revenue et je le craignais, j'en avais la conviction, mais qu'est ce que je pouvais faire ! Je préférai me raccrocher à mes certitudes idiotes, malgré les blessures que nous avions en commun. Repartir, elle devait faire ça. Enfin, c'est ce que ma tête me disait, mon coeur lui, il était incapable de réagir. Je la fixais, regarder le moindre de ses mouvements. Elle tremblait, elle était aussi paumée que moi, je crois. Elle avait décidé de repartir sans faillir pour les promesses qu'elle défendait, je le savais, mais est-ce que ça avait un but encore ? C'était comme suivre un chemin les yeux bandés. J'avais tiré un trait sur elle comme sur mon ancienne vie à l'instant même où j'avais retiré le dernier souffle de vie de mon frère Jules. Le silence était incroyablement pesant entre nous. Je sentais une tension palpable flotter dans l'air. Elle ne savait pas quoi dire et ça tombe bien, moi non plus. Je n'osais pas bouger, j'étais en plus de ça dans un état déplorable avec ce sang sur ma chemise, ma cravate mal mise, mes cheveux en bataille, vive les retrouvailles moi je dis. Je repensais aussi à la fois où on avait failli coucher ensemble, puis ça ne sait pas fait à cause de mon petit frère qui est arrivé disons, au mauvais moment. Et le lendemain, je le tuais, mais je savais qu'elle était prête, moi aussi. Nous étions liées, profondément liées et même si je refusais de l'admettre, je le savais, sinon, pourquoi j'avais envi de m'excuser là tout de suite ? De tout savoir de sa vie hein ? De lui expliquer que si j'avais agis ainsi, c'était pour l'éloigner de moi, la protéger du monstre que je suis !? Mais j'en étais incapable. lâche, menteur, manipulateur. Je baissais un peu la tête, qu'est ce que je devais répondre à sa question hein ? j'ai jamais été aussi bien dans ma vie et toi ? Depuis que je t'ai quitté ? Non, je ne pouvais pas, c'est pourquoi je ne répondais pas. Je savais et je sentais que ce silence était dérangeant, qu'elle pouvait mal le prendre, mais c'était peut être mieux ? Je crois que j'aurai du affronter la vie, avec ses erreurs, ses joies. Je détruisais tout ce que je touchais finalement.

    Non, ne pars pas. C'est ce que j'avais envi de dire, mais je la regardais s'éloigner. J'étais un lâche, pourtant, j'avais mal, mal si profondément en moi, comme une lame qu'on enfonce centimètre par centimètre. Mais non, elle se retournait. Peut être était-elle déterminée ? Elle s'approchait et je sentais son regard lourd de conséquence sur moi. Elle devait se demander ce que je pouvais bien encore avoir fait pour avoir du sang, j'avais des ennuis ? Non, une petite bande de crâneurs qui cherchait vengeance, uniquement, mais je savais me défendre. J'écoutais sa voix, mais j'aurai voulu encore l'entendre, elle m'avait tant manqué et s'en rendre compte de manière si brutal, c'était à rendre n'importe qui muet. La guitare... Ouais et j'y tenais comme à la prunelle de mes yeux. Je la serrai contre moi, finalement, je savais pourquoi je l'avais gardé, parce que c'était la dernière chose suffisamment puissante qui me rapprochais à celle que j'avais aimé, que j'aimais ? La musique, tout ça, c'était une passion commune. Je ne répondais toujours pas, non, et je savais les couloirs vides car les cours avaient lieu - pensée toute particulière à ma prof de divination -. Je pris une profonde inspiration pour commencer une petite mélodie à la guitare, des notes pincées pour donner une cadence sec. « Dis moi, dis moi que tu m’entends, au moins que tu me vois qu’on a encore le temps. Dis moi pourquoi j’ai froid et toi, qu’est-ce que tu peux répondre à cette vie qui s’en va et toutes celles qui s’effondrent et vouloir encore ça. Dis moi que toi aussi tu pleurs, d’aussi fort que tu sois, que tu ne comprends pas, que tous ça te fait peur. Et nous qu’avons fait de vous, s’il est vrai ce qu’on nous dit, que nous parlions d’amour, qu’est-ce qu’il en reste aujourd’hui, qu’avons nous fait de nous ? S’il est vrai qu’on ait appris, à ce parler d’amour, qu’est-ce qu’on en a fait depuis ? J’ai mal, j’ai mal si simplement, au plus profond de moi et toi, si tu m’entend, toi aussi tu as froid, dis moi que tu ne peux pas répondre, de ce qu’ils font pour toi, qu’ils ont du tous confondre, que tu n’étais pas là... Et nous qu’avons fait de vous ? S’il est vrai ce qu’on nous dit, que nous parlions d’amour, qu’est-ce qu’il en reste aujourd’hui ? Qu’avons nous fait de nous ? S’il est vrai qu’on ait appris, à ce parler d’amour. Qu’est-ce qu’on en a fait depuis ? Qu’est-ce qu’on en a fait depuis ? » J'arrêtais de jouer doucement, en réfléchissant aux paroles que je venais de dire. J'avais laissé mon coeur parler, un coeur meurtri, ouvert en deux, comme scié par une lame. Elle disait que ça lui manquait de m'entendre ? Et bien, elle m'avait entendu. Je soupirais profondément, posant ma guitare avec un soin tout particulier sur le rebord gauche de la fenêtre avant de regarder Joan. Grande gueule ? T'es pas capable de parler quand il le faut, va. Je lui devais des explications je crois, non, certainement même. Mais j'avais aussi mes questions. Je me levais, doucement et douloureusement. J'avais encore mal à cause des coups que j'avais reçu et des traces de bleus récent n'allaient pas tarder à apparaître à diverses parties de mon corps. Je m'approchais de mon ancienne petite amie, doucement et sans la brusquement, prit ses livres dans mes bras pour les poser sur l'autre coté de la fenêtre. Ensuite, sans savoir pourquoi, je la pris contre moi doucement, la serrant contre mon corps. Sentir son odeur me procurait un bien fou, comme si je pouvais revivre à nouveau ! Ne plus être l'ombre de moi même. Je reculais rapidement, mains dans les poches après avoir susurré « Tu m'as manqué. ». Il fallait savoir mettre sa fierté de côté parfois pour faire les bons choix, c'est ce que je venais de faire - maladroitement - mais je l'avais fais au moins. Je regardais deux élèves de troisième année passer et disparaître au loin avant de porter à nouveau mon regard sur Joan. Je savais que je lui devais des explications, mais pas ici, dans une autre pièce, je savais laquelle. Je ramassais mes affaires, prit les lèvres de la jeune femme dans mon sac avant de lui attraper le poignet. « Fais moi confiance. » Simplement. Je n'avais pas d'autres choses à dire pour l'heure, elle devait me faire confiance. Je l'entraînais à la salle sur demande - qu'on pouvait trouver n'importe où dès lors qu'on l'avait déniché une première fois ! - La suite de la discussion aurait lieu là-ba.

    Une fois devant un mur vide de tableaux, des formes apparurent et un bruit résonna. Une porte faisait son apparition comme par magie et je la poussais, entraînant Joan dans la salle sur demande. J'ignorais si elle connaissait l'endroit, si elle en avait déjà entendu parler, mais on serait mieux ici. Je déposais nos affaires sur une table mise à disposition avant de sortir une cigarette du paquet que j'avais dans ma poche de robe de sorcier. Il me fallait un peu de courage pour m'expliquer tout de même. Je laissais planer le silence le temps de fumer un peu avant de rester dos à Joan. « Je te demande pardon pour tout ça. On est dans la salle sur demande. Tu en as peut être déjà entendu parler, non ? » Voilà, voilà, je ne m'expliquais toujours pas, je déviais le sujet. lâche un jour, lâche toujours !











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Joan L. Swaan
« Joan L. Swaan »


Septième année de Poufsouffle.

Septième année de Poufsouffle.

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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN]   Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] EmptyMar 31 Aoû - 15:35

Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] 25fqc6u Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] Dqsxld Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] 9ruo77

« Aimer, c'est surtout souffrir.
Si quelqu'un vous dit le contraire, c'est qu'il veut vous vendre quelque chose. »

Comme toujours, j’espérais un peu trop de mon retour dans cette école, dans sa vie… J’allais en payer les conséquences, je sentais le poids de la culpabilité peser doucement sur mes épaules, regretter ce choix que j’avais pris, croyant être prête pour tout cela, croyant trouver une des réponses de mon existence. J’errais depuis ma naissance dans ce monde, affrontant les obstacles de la vie, les jugements et préjugés des gens. J’ai affronté sans cesse le regard des autres, des enfants dans les orphelinats, de ses parents qui me trouvaient bizarre, de la directrice qui ne savait que faire de ma petite personne, de ma famille d’adoption, voulant à tout prix me donner cet amour que je n’avais pas eu, puis il y avait eu son regard. Lui et moi dans cette forêt, mon poignet ensanglanté ses paroles me soignant délicatement et ce premier regard. Il avait eu plus de signification que tout le reste, pour la première fois de ma vie, je rencontrais quelqu’un qui me connaissait, qui me voyait réellement comme j’étais. C’était à la fois un soulagement, de se sentir comprise, mais une crainte, crainte que le jour où la rupture se produise, le monde s’écroule sous mes pieds. C’est ce qui s’était passé, mon monde tout entier perdait pied du moment où il changea. Je me suis comme toujours raccrochée à la facilité, reconstruire cette coquille, cette carapace autour de moi pour éviter de souffrir un peu plus. Mais quoique je puisse faire, le mal était fais, j’avais gouté au bonheur, je l’avais touché du bout des doigts et il me manquait terriblement. Logan me manquait terriblement… Tout de lui me manquait et il fallait que je sois devant lui, vulnérable et désarmée pour me rendre compte d’un fais que je connaissais déjà. Je m’inquiétais pour lui, je voulais tout savoir de ses deux dernières années, même si son discours pouvait parfois me faire peur, m’effrayer sur le chemin qu’il avait décidé de prendre, je voulais savoir, je voulais reconnecter ce lien. Ce n’était pas compliqué si ? Toi, moi… Une vie, deux existences, un passé, un futur… J’étais foutrement dans la m*rde sur ce coup-là, surtout s’il continuait d’agir de la sorte, se conforter dans un mutisme effrayant. Je ne bougerais pas, mon corps tout entier était encré dans le sol, je ne trouvais pas la force de me mouvoir. Il ne s’approcha pas de moi, ne se contenta pas de rebrousser chemin, il rapprocha sa guitare de son corps et gratta quelques notes avant de chanter. Mon cœur eut un raté… Ses paroles, cette mélodie, m’envahissaient d’un sentiment étrange, à la fois agréable de pouvoir gouté de nouveau au timbre de sa voix, comme si je l’avais rêvé plus tôt, mais je me sentais triste… Blessée par ses paroles qu’il débitait. Je n’avais pas l’impression de l’entendre chanter, lui… Non, ces paroles me touchaient également, j’aurai pu les écrire sur un bout de papier, un soir seule dans ma chambre.

Le fixant, j’admirais ce spectacle… Il était divinement beau, il avait cette allure particulière et me pinçant les lèvres, je me forçais à ne pas céder à la tentation de m’effondrer devant lui. Ce fut comme une bouffée d’oxygène après avoir nagé durant un long moment sous l’eau, un cadeau qu’on attend durant toute une année. C’était magnifique… La mélodie se dissipa dans l’air et je prenais toute la conscience de ce qu’il venait de me chanter, un pincement au cœur. Bon sang ! Je devais agir, débiter mon lot de parole pour expliquer ma présence dans ses lieux, lui parler de mon retour dans l’enceinte du château, lui expliquer réellement ce que je pouvais ressentir pour lui, même si au final je me prenais une claque, une insurmontable claque. Je n’étais finalement pas si prête que cela ? Puisque mon corps ne réagissait pas convenablement. Dans la vie, j’étais persuadée de tant de choses, j’avais les cartes en main, on me donnait cela, je devais agir en sorte… J’essayais d’avancer dans cette putain de vie, mais je me prenais toujours un mur. Étais-je prête de m’en prendre un autre ? Même si celui là serai surement insurmontable ? Je me retrouvais en face d’un croisement, je devais choisir… Avancer, affronter, ou me refermer et continuer ce chemin que j’aimais prendre, la facilité. Je n’avais pas le temps de réfléchir à tout cela qu’il s’arrêta posant sa guitare pour se relever. Je le fixais, emprunt de doutes et de peurs. Doucement, dans un mouvement fluide il s’approcha d’avantage de moi pour me prendre mes livres que je lui laissais sans résistance. Le fixant toujours je me demandais ce qu’il comptait de faire. Je ne m’attendais pas à cela… Ses bras, ce contact, son parfum… Sa présence. Mon cœur me lâcha un instant avant que je ne ferme les yeux pour savourer ce geste si simple, si fragile, si… Agréable. Je cédais… Je perdis pied quand il me lâcha après m’avoir délicatement dis. « Tu m'as manqué. ». Et sans même réfléchir des conséquences de mes paroles, je rajoutais à mon tour… « Toi aussi. » Je ne pouvais mentir sur ce fait, surtout après le vif moment où je m’étais de nouveau retrouvé dans ses bras. C’était cependant pure folie… Je divaguais à m’emporter de la sorte, tout ne pouvait revenir à un moment ou nous étions heureux. Les histoires ne se déroulent pas comme cela normalement… Les choses ne prennent pas ce fils… Pourtant, j’espérais et perdant mes mots je l’observais prête à entendre ce qu’il avait à me dire. Il mourrait d’envie de me dire quelque chose, mais quoi ?

Les mots me faisaient peur, leurs poids également. Deux élèves passèrent dans le couloir, je les suivis du coin de l’œil avant de reposer mon regard sur lui. « Fais-moi confiance. » Ajouta-t-il avant de me prendre le poignet et de m’emmener dans un endroit que je ne connaissais pas, que je ne comprenais pas. Il avait préalablement pris nos affaires, mes livres pour les mettre dans son sac et nous marchions. Je le suivais silencieuse, après tout je n’avais rien à redire car je ne savais pas où il comptait m’emmener ni pourquoi d’ailleurs. J’étais à la fois curieuse et étonnée de son comportement mais, ma fois, c’était sa façon d’agir. Je commençais à me poser des questions quand nous nous stoppâmes devant un mur vierge de tout tableau ou décoration. Un bruit sourd se fit entendre avant qu’une porte n’apparaisse sous mes yeux. La vache ! Je n’y croyais pas mes yeux… Nous rentrâmes et lâchant mon bras, j’observais la pièce ou nous nous trouvions désormais. J’avais une petite idée sur l’endroit où nous nous trouvions, j’en avais entendu parler mais jamais vu de mes propres yeux la fameuse pièce. Je restais muette, complètement perdue. « Je te demande pardon pour tout ça. On est dans la salle sur demande. Tu en as peut être déjà entendu parler, non ? » Il venait de sortir une cigarette de son paquet, surement la raison de notre présence ici, être loin de la vue des autres pour pouvoir fumer tranquillement, que sais-je. Je tournais légèrement sur place afin de regarder la fameuse pièce avant de rajouter doucement. « J’en ai toujours entendu parler, jamais vu de mes propres yeux… » Ce qui n’était pas une perte. Je savais désormais, mais tout cela n’avait aucune importance comparé à la raison de ma présence ici. Pourquoi désirait-il se trouver ici alors que d’autre endroit aurait surement pu suffit pour une discussion, quelle qu’elle soit. Je me stoppais face à lui, le fixant cette fois-ci droite dans les yeux. « Si tu m’as fais venir ici, ce n’est pas pour me faire découvrir la salle sur demande… Qu’est ce qui se passe ? » J’avais terriblement peur et ma voix venait surement de me compromettre dans ma volonté de fer de ne rien lui dévoiler concernant tout cela, nous, mon retour. Je n’arrivais pas à jouer la comédie face à lui, c’était pitoyable… Je l’étais pourtant je ne voulais pas partir sans entendre de sa propre bouche, que je devais fuir. Bon sang, deux ans… Deux ans depuis ce drame et je n’étais pas capable de lui poser clairement cette question qui me turlupinait l’esprit. Je me sentais vidée de toute chose, perdue… Silencieuse, j’avais également envie de prendre la parole… Silencieuse, j’avais un mal de ventre pas possible… Et c’est silencieuse que je m’approchais de lui à mon tour, piquant une cigarette de son paquet pour la portée à mes lèvres, cherchant un briquet, le sien pour l’allumer. Oui, parfois, quand je me sens vraiment dans une situation pas possible, j’avais pris l’habitude de m’en griller une, j’avais besoin de m’en griller une aujourd’hui… Même si je n’avais pas touché à la cigarette depuis des lustres. Était-ce une bonne idée ? Le bon sens dirait non. Moi, je n’en avais que faire du bon sens… J’avais besoin de ma bouffée de courage pour ce coup là.
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Logan C. Ogart
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Septième année de Serpentard

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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN]   Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] EmptyMer 1 Sep - 14:32


    Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] 568806baisersilencieux
    Baiser silencieux, torture solitaire. Comme un parfum de réminiscences douloureuses que je chérissais et que je chérie toujours...

    J’ai jamais voulu tout ça. En fait, c’est une succession de malchance. Elle me colle à la peau celle là, combien de fois j’ai échappé à une mort certaine ? Combien de fois ? Petit, j’ai dévalé les escaliers, par chance et je ne l’explique pas, je n’ai rien eu. Petit toujours, je me suis mangé une étagère avec des vitres en verre dessus, rien ! A croire que j’ai un ange gardien, pourtant je détruis la vie des autres, celle de ma famille, mon frère et celle de Joan. Enfin, non, Joan, j’ai voulu la préserver, c’est pourquoi je l’ai laissé, la douleur d’une séparation était moins rude que de rester avec elle et la voir souffrir. Non, elle méritait plus que ça, je le savais et j’en suis toujours intimement convaincu. Je l’avais aimé, elle m’avait aimé. Je n’avais jamais douté de ses sentiments à mon égard, je les savais pur, sans mensonge et les miens l’étaient aussi, cependant, j’avais tout coupé net et c’était mieux ainsi. Est-ce qu’aujourd’hui elle m’aimait encore ? Entre nous, je pensais que oui, sinon, pourquoi s’être arrêtée ainsi devant moi ? Ce simple geste l’avait trahit ! Mais ça ne me dérangeais pas du tout au contraire. J’étais heureux de la revoir, même si je masquais ma joie. Je restais silencieux dans la salle sur demande, je l’observais faire, me prendre mon paquet, une cigarette et se débattre avec le briquet. Elle avait prit la fâcheuse habitude de fumer aussi, mais bon, je ne pouvais la sermonner, j’étais encore plus coupable qu’elle ! Facade of reality Je souriais un peu, riant légèrement de la situation en la voyant essayer de faire marcher le briquet. Je m’approchais, lui pris des mains doucement. Sa peau était toujours aussi douce, rien n’avait changé. « Il a du mal à marcher, je crois qu’il est bon pour la poubelle et puis, tu me connais, j’oublie toujours d’en acheter. Approche, un peu ta cigarette… » Et j’approchais ma cigarette allumée de la sienne encore vierge pour la coller à la sienne et l’allumer, la fixant légèrement, entre la fumée qui volait dans les airs. Je reculais ensuite. Elle se doutait que je voulais lui dire quelque chose et si je l’avais amené ici, c’était uniquement pour être au calme car je savais très bien qu’une poignée d’élèves seulement connaissait l’existence de la salle sur demande. On pouvait aisément les compter sur les doigts de la main. Je faisais quelques pas, ils résonnaient dans la pièce vide. Par où est-ce que je devais commencer ? Je n’en avais pas la moindre idée. Je hochais la tête, tirant une latte apaisante sur ma cigarette avant d’expirer la fumée. Déjà, je ne m’attendais pas du tout à sa visite, à faire des révélations maintenant. Mon courage qui avait naquit il y a quelques minutes avait disparu subitement. Que devais-je dire au juste ? Ce que j’avais sur le cœur ? Ce que ma tête me dictait de faire ? J’étais perdu, le flou le plus total !

    Au moins, elle m’avait fait confiance, c’était déjà ça ! Mais ça prouvais qu’elle avait toujours une certaine estime pour moi, enfin, c’est ce que je pensais, je pouvais me tromper, après tout. Je m’arrêtais de marcher une fois le tour fait et me voilà à nouveau devant elle, ma cigarette jetait au sol. Il y avait des mégots un peu partout, mes mégots, mes Moods, parce que je venais souvent en griller plusieurs ici. J’expirais la dernière bouffée de nictoine par le nez avant avant de poser mes yeux sur mon ancienne petite amie. Elle n’avait pas changé, non, elle était toujours si belle, si parfaite à mes yeux. Je me souvenais, un petit tic que j’adorais passer mes mains dans ses cheveux doucement, les caresser. here without you . Il y avait plein de petites choses qu’on peut penser insignifiantes dans un couple que j’adorais lui faire, mais aujourd’hui, tout ça me manque, je le ressentais d’un coup, c’était vraiment brutal. La chatouillr, la tirer toute habillée sous la douche, glisser ma main dans son dos, la couvrir de baisers dans le cou, tout ça, c’était si naturel, que maintenant, ça semble si loin. Je me tenais droit, mains dans les poches, le regard dans le vague. Il fallait parler, il fallait dire tout ça, mais c’était dur, la réalité était dur à admettre. « Je n’ai jamais voulu te faire de mal. Tu avais déjà suffisamment souffert et j’en ai rajouté une couche. Mais si je suis devenu ainsi, c’est parce que je sais qu’au fond de moi, je suis une personne mauvaise. J’ai tué mon frère… Je fais souffrir ceux qui m’entourent et j’ai voulu te préserver en t’éloignant le plus possible de moi. Aujourd’hui, en te voyant, j’ai halluciné, tu m’as manqué, terriblement… Mais plus tu étais loin de moi, plus c’était mieux. La dernière chose que je voudrais, c’est te faire du mal. » C’était dit, c’était sortit comme ça, d’un coup, d’une traite, à un débit plutôt rapide. Je soupirais lourdement, comment allait-elle réagir à tout ça, hein ? Comment ? Est-ce qu’elle allait me gifler ? Je le méritai en même temps, quelque part. Je passais une main dans mes cheveux, toujours en la fixant. Est-ce que je devais continuer de parler ? Je ne savais que dire, même si j’en avais gros sur le cœur, je crois que j’aurai pu monologuer pendant des heures, mais j’étais trop lâche pour lui dire que j’étais heureux de la voir ici et que je ne l’avais jamais oublié. Cependant, je crois que j’étais en droit de lui poser moi aussi des questions à mon tour. Oui, j’en avais à lui poser, car si ça se trouve, elle avait refait sa vie avec un type bien mieux ! J’avais soudainement un pincement au cœur. Je ne la voyais pas avec un autre homme, non… Un autre qui osait poser ses lèvres sur les siennes, lui caresser les cheveux, la prendre par la taille pour l’enlacer, non… Non non non ! pain, pain, pain… Cause I’m gone Je serrai ma mâchoire pour ne rien laisser paraître de la rage qui m’envahissait, plus je l’imaginais avec une autre personne. Je devais parler, dire quelque chose, mais je n’y arrivais pas ! Je craignais sa réponse plus qu’autre chose. Cependant, par je ne sais quel miracle j’arrivais à articuler quelques mots d’une voix dure « Et toi ? Pourquoi as-tu attérie à Poudlard ? Surtout en début d’année alors que tu pouvais terminer ta scolarité en France ? » et tant qu’on y est, es-tu en couple ? mais non, je ne disais rien. Je ne voulais pas, je n’y arrivais pas ! J’attendais sa réponse, comme un condamné attend que la guillotine ne s’abatte sur lui d’un coup sec.













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Joan L. Swaan
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MessageSujet: Re: Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN]   Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] EmptyVen 3 Sep - 22:33

Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] 25fqc6u Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] Dqsxld Au détour d'un couloir, une mélodie, un passé... [PV LOGAN] 9ruo77

« Aimer, c'est surtout souffrir.
Si quelqu'un vous dit le contraire, c'est qu'il veut vous vendre quelque chose. »

Je sentais son regard sur moi, alors que j’essayais d’allumer ma cigarette, en vain. Parfois, le passé était trop présent à mon goût. Celui-ci, me retrouver près de lui, me faisait penser à mes échecs. Mes mauvais choix, mes erreurs, mais en même temps à tout ce qui avait été bon, bien, agréable, doux, fort, amoureux. Il m'arrivait parfois d'être nostalgique. Repenser à des instants de mon passé et désirer ardemment de les revoir. De l'enfermer dans un flacon pour pouvoir le déboucher à tout moment. Seulement c'est aussi stupide que de prendre une photo. On fige l'instant. On le goûte à volonté, encore et encore, puis ça ne devient que regret. Un instant qu'on a à peine eu le temps de toucher que déjà il partait en fumé. Et de cela il ne reste plus qu'une image imparfaite, seule souvenirs d'une chose qui ne reviendra pas. Seule lame invisible qui coupe votre chair pour vous faire ressentir cette douleur invisible, insupportable. Celle qui vous prend aux tripes, vous retourne la tête puis une fois que vous vous retrouvez en vrac, disparaît pour s'attaquer à un autre. Alors, dans ces cas là on revient la même. On s’éloigne des gens. On trouve un coin tranquille. Quelque part, n'importe où. La nuit vous appartiens puis lorsque celle-ci atteint sa fin tout est fini. On recommence, un autre jour, une autre nuit, la même solitude. Tout ça pour combler le vide. Le présent ne peut égaler le passé, mais le passé ne devrait même pas valoir la moitié du présent. Le regardant dans les yeux je repensais à nous deux. Notre passé. Nos si bons moments ensembles, mais tout avait foiré une fois qu’il l’avait décidé, je n’avais fais que subir ce qui se passait, sans pouvoir contrôler notre relation. J’avais été le téléspectateur de mon couple. Pourquoi n’avoir rien dis ? Pourquoi avoir fuit le problème en ne supportant pas ses paroles ? Pourquoi étais-je toujours la première à tout foutre en l’air ? Pourquoi je ne pouvais me contenter de moments simples, comme nous avions ? Quelques instants de réelle joie, sans faux sourire, sans rire forcé. Rien qu'une putain d'envie de vivre, de crier à tu tête qu'on est vivant. Pourquoi l'en faut toujours plus ? On court après le temps, la vie, les ennuies, le bonheur, l'espoir. Parce qu'on en veut plus. On ne se contente pas de notre carré de liberté. Non, faut qu'on empiète sur celle des autres. Tant pis s'ils en ont besoin, moi j'en ai pas besoin mais je veux. C'est ça qui nous mène à notre perte, à cette chute tellement prévisible qu’on ne cherche pas à l'évité. Puis dans le fond, au final on s'y intéresse que lorsque c'est trop tard. Toujours trop tard. J’avais tout foiré car j’avais baissé les bras pour le nous que nous étions. Je n’étais qu’une lâche.

Son sourire puis son rire me ramena à la réalité. Je le regardais alors en souriant comprenant totalement ce qui le faisait rire. « Il a du mal à marcher, je crois qu’il est bon pour la poubelle et puis, tu me connais, j’oublie toujours d’en acheter. Approche, un peu ta cigarette… » Je me rapprochais de lui, le fixant silencieusement et tirais sur ma cigarette afin de l’allumer. Je me sentais proche, c’était agréable et douloureux, mais je ne voulais pas me fixer sur ce détail, je ne voulais pas m’infliger plus que nécessaire. Il s’éloigna et je me mis à fumer, pour m’occuper, pour oublier, pour ôter cette douleur au niveau de ma poitrine, pour avancer le temps jusqu’au jour final, celui de ma mort. Cela faisait fort longtemps que je n’avais pas eu de vision si négative de ma vie, depuis ce fameux jours, mais ce n’était pas le moment, je devais arrêter de me torturer, j’en faisais plus que trop. Mais mon corps tout entier agissait différemment de mes envies, comme si ce fut une nature chez moi, naturel était le mot. Je devais donc finir ainsi. Il n’aurait pas du faire ça, il y a plus de quatre ans de cela. Il aurait du me laisser dans cette forêt, me vidant de mon sang, ça aurait été plus simple que de subir tout cela. Je n’aurai pas connu ce qu’était vraiment la vie. J’aurai été la même petite fille qu’à mes huit ans, qui passait d’une maison d’accueil à une autre… Il me fixa, mon corps se mit à trembler une seconde fois… « Je n’ai jamais voulu te faire de mal. Tu avais déjà suffisamment souffert et j’en ai rajouté une couche. Mais si je suis devenu ainsi, c’est parce que je sais qu’au fond de moi, je suis une personne mauvaise. J’ai tué mon frère… Je fais souffrir ceux qui m’entourent et j’ai voulu te préserver en t’éloignant le plus possible de moi. Aujourd’hui, en te voyant, j’ai halluciné, tu m’as manqué, terriblement… Mais plus tu étais loin de moi, plus c’était mieux. La dernière chose que je voudrais, c’est te faire du mal. » Les paroles tournèrent en boucles dans mon esprit et j’étais foutrement incapable de dire quoique ce soit de logique. Je voulais répondre, je voulais m’énerver contre ses paroles que je trouvais nulle et infondée. Il ne me connaissait pas, enfin, il ne se trouvait pas à ma place. Il connaissait ma vie mais il n’avait pas à agir de la sorte pour m’éviter une quelconque souffrance. Je souffrais loin de lui, je souffrais tout le temps. J’avais trouvé en sa personne mon équilibre dans cette vie pourrie.

J’avais mal, mais étonnement je ne fis rien, je ne montrais rien, hormis les rougeurs sur mes joues, rougeurs qui me venaient lorsque la colère me prenait ou la gêne. Je me sentais bizarre, une boule se forma dans ma gorge, les émotions tourbillonnant en moi sans que je ne puisse les stopper pour de bon. J’avais envie de pleurer, c’était tellement ridicule. Puis soupirant, je voyais qu’il attendait quelque chose de moi, que je réponds ? Il devait me laisser encaisser ses paroles, prendre bien soin de ne pas agir de manière déraisonnée. Pourtant, j’en avais des choses à lui dire, des mots qui se stoppaient dans ma gorge pour ne pas sortir. « Et toi ? Pourquoi as-tu atterrie à Poudlard ? Surtout en début d’année alors que tu pouvais terminer ta scolarité en France ? » Il ne comprenait donc pas… Etais-je si renfermé que cela. Il voulait l’entendre à voix haute, étais-je capable de le lui dire, que Poudlard me manquait ou que je revenais uniquement pour lui. Il aurait du le sentir, il aurait du… Je me figeais sur place. Puis, une dernière fois je tirais sur ma clope, avant de la jeter par terre et de l’écraser. J’arrivais à peine à le regarder, je faisais peine à voir. « C’est raté ! » Lâchais-je enfin… Je répondais à son monologue, sa volonté de m’éloigner de lui pour ne pas me faire de mal. Comme s’il pouvait penser à ma place. Le bon sens, le mien… Je serais partie de là, j’aurai claqué la porte, j’aurai fais mes bagages et j’aurai fuis, encore une fois. C’est ce que j’avais fais en partant en France, c’est ce que je pouvais faire une seconde fois. Mais, je n’étais pas revenu pour cela, je devais me prouver certaines choses, j’en mourrais d’envie. « L’amour que je porte pour toi était bien plus fort que ce que tu imaginais, ou ce que tu imagines. Tu… te crois mauvais, mais tu ne l’étais pas avec moi. Je me sentais enfin quelqu’un ! Avec toi, j’ai appris à apprécier cette p**tain de vie que je détestais. J’ai cru qu’en partant, en t’oubliant, j’arriverai à tirer un trait sur tout ça. Ces deux ans et demi… Mais… Tu n’avais pas le droit de choisir à ma place. En connaissant ma vie, t’aurai du savoir à quel point ce fut douloureux, à moins que… » Après ses paroles sèches, je marquais une pause, me rendant compte que j’allais trop loin, que j’exprimais trop mes sentiments, qu’il ne fallait pas agir de la sorte, que je ne lui donnerais pas la satisfaction de me redire une fois de plus qu’être loin de moi était la meilleure de solution. Je ne savais plus ce que je désirais, j’étais perdue, dans les méandres de mes sentiments. Sentiments qui se bousculaient dans mon corps, fragilisant à chaque fois mon cœur, entouré de cette carapace déjà bien amoché. Je ne savais plus ce que je souhaitais… Revenir aurait du être clair dans mon esprit, hors ce n’était plus le cas. Je savais que je voulais le revoir, toucher sa peau, sentir ses bras me prendre dans les siens, mais je savais également qu’il ne voudrait pas. Au final… Et s’il ne voulait plus de moi, si ça n’avait été que l’excuse pour tirer un trait sur notre relation. Je devais être sur, pourtant, je n’y arrivais pas. Devant le fait accompli, je n’arrivais pas à formuler la phrase. La peur pétrifiant mon corps, alors je zappais ses interrogations dans le coin de mon esprit et je le regardais, droit dans les yeux cette fois-ci. Et je répondais à son deuxième questionnement. « A ton avis ? » Dis-je me pinçant les lèvres avant de toucher mes cheveux, maladroitement. « En France, j’ai cherché quelque chose que je n’ai pas trouvé… Poudlard reste après tout la meilleure école, tu ne crois pas ? » Dis-je alors que ma voix tremblait légèrement. J’aurai pu lui dire que c’était lui, plus que tout, mais j’étais bloqué… Mais, comme si le poids que je portais sur mes épaules était trop lourd, je me tournais afin de regarder cette salle sur demande, et lâchais sans vraiment tenir compte de sa présence… « Mais… Tu m’as tellement manqué… »
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