Sujet: Qui a éteint la lumière ?! [PV Haneki] Dim 29 Aoû - 23:46
17h03.
Dès que le professeur de potion signala la fin de son cours, je pris mes cliques et mes claques (et accessoirement mes affaires !) pour quitter cet endroit le plus vite possible. C’était à peine le premier cours de l’année scolaire, mais la suite promettait d’être étouffant. Beaucoup trop pour moi et mon optimisme naturel. Voir le visage impassible de mon demi-frère avait presque mi à mal ma joie d’être de retour à Poudlard. Presque ! Bien vite, je me suis reprise. Il fallait que je me fasse à l’idée qu’un de mes profs était un membre de ma famille. Au fond, il aurait pu être un parfait étranger, ça aurait été la même chose, vu qu’il me détestait. Pfff… J’arrive toujours pas à voir ce qui cloche chez lui. Est-ce qu’il existe vraiment un moyen de le faire changer d’avis à mon sujet ? J’ai bien peur que non !
Quoiqu’il en soit, cette nouvelle rentrée scolaire était passée à une vitesse folle. C’est à peine si j’ai réalisé que j’étais en grandes vacances pendant cet été. En plus, avec la coupe du monde de Quidditch, je n’étais presque jamais chez moi. Cet événement avait été extraordinaire. En fan de Quidditch qui se respecte, j’avais participé à tous les match, et m’étais mise dans tous mes états (bon d’accord, même sans Quidditch, j’ai tendance à m’emporter, mais passons !). En plus de l’excitation du jeu, du spectacle que m’ont offert les joueurs, j’ai également eu l’occasion de rencontrer de nouveaux amis. Des élèves de Poudlard comme moi. Ainsi, Dylan Barn est venu se rajouter à mon carnet de connaissance. C’est fou comme cette fille me ressemble ! On a les mêmes gouts pour ce sport, et surtout, la même manière de manifester notre… enthousiasme. Rien que d’y penser, j’en ris encore ! On a du sortir toutes les insultes existantes pour réprimander les joueurs qui ne jouaient pas assez bien ! Et encourager ceux qui le méritaient. Bref, cet été avait été extraordinaire, mais était passé bien trop vite.
Mais ce n’est pas grave. A Poudlard, il y a mes amis, ma « famille ». J’y ai mes repères, mes petites habitudes. Et après quelques heures passées dans son château, je me suis aussitôt remis en selle. Seul bémol (car il y en a toujours), il semblerait que certaines de mes « camarades » aient décidées de me tanner à propos de Lyss. Elles n’arrêtent pas de m’aborder, un petit carnet à la main. Comme si elles essayaient de glaner des informations sur lui par mon intermédiaire. C’était tout simplement… ridicule ! Et totalement effrayant ! D’accord Lyss était jeune, et pas moche à regarder. Mais quand même ! Ou va le monde…
C’était exactement ce que j’étais en train de me dire, alors que mes pieds me menaient automatiquement vers les étages supérieurs. Je désirai plus que tout retourner dans le dortoir des gryffondor pour poser mes affaires et m’amuser un peu. Et surtout, j’avais une soif d’enfer ! Mais… quelle idée d’aller mettre ma salle commune aussi loin et aussi haut ! J’étais partis des sous-sol et je devais à présent atteindre le septième étage. Alors que j’arrivais à mi chemin, je fis un pause et regarda autour de moi. J’avais l’habitude d’être toujours accompagnée, mais j’avoue que j’avais abandonné lâchement mes amies pour fuir l’atmosphère des cachots au plus vite ! C’était beaucoup trop morbide pour moi. Je pris de nouveau une profonde inspiration, et après avoir serré les poings, en signe de courage, je poussa un petit cri de guerre, motivée !
« Allez Alice ! Plus que… oh et puis on s’en fiche du nombre d’étages ! »
Un deux, un deux. J’avançais finalement beaucoup plus vite que d’habitude. Quelques minutes plus tard, j’atterrissais enfin dans les couloirs du Septième étage. Ouf ! Mais c’était sans compter ma malchance de la journée. J’avais à peine mis les pieds dans le couloir, que déjà, des bruits de marche retentirent derrière moi, suivis d’un :
« Rapunzel ! On te cherchait justement ! »
Bouuuuhouhou ! Pensais-je intérieurement. Encore ses sangsues, fanatiques de potions. Enfin de la personne qui les enseignaient. Qui osait m'appeler Rapunzel en plus! Quel prénom ignoble ! Ni une, ni deux, je regardais autour de moi un échappatoire. Il fallait fuir, sans cela elles allaient me tenir la jambe pendant une heure et demi. Je me lançais donc en avant, repérant une porte discrète près d’une tapisserie. Mais j’étais tellement obnubilée par la porte que c’est à peine si je repéra la personne qui se trouvait devant et marchait dans le sens inverse. Avec délicatesse (comme toujours dans ces situations), je lui fonça en plein dedans, le choc me coupant presque la respiration. Et me voilà en train d’ouvrir la bouche pour lancer des excuses à tout va. Mais les bruits de pas se rapprochaient. Et je n’avais même pas le temps de m’excuser, ni même de contourner cette personne.
Sans prendre la peine de réfléchir, j’ouvris la porte et poussait le garçon (car il s’agissait d’un garçon, après une visualisation rapide d’une fraction de seconde) à l’intérieur. J’entrais à la suite et refermait derrière moi. Juste à temps ! De l’autre côté, j’entendais déjà :
« Bah… elle est passé où ?! Elle était là y a une minute… »
Pfiouuuuuuuuuuuuuuuuu ! Sauvée. Enfin non pas vraiment. Alors que mes assaillaient s’éloignaient à présent de l’autre côté de la porte, je réalisais pleinement l’étendue de la situation. J’étais dans le noir…. Ce qui était tout simplement… terrible pour moi. D’autre n’aurait même pas paniqué, et aurait simplement fait demi tour pour ressortir. Mais moi… j’avais une phobie terrible du noir. Et bien que je ne vois rien, je sentais que l’espoir dans lequel je me trouvais, était réduit. Très réduit. A tâtons, alors que mon rythme cardiaque commençait à s’accélérer, je me tournais afin de chercher la poignée de la porte… Mais il n’y en avait aucune ! Paniquée, je continuais mes recherches… espérant trouver un interrupteur cette fois-ci, en vain. Une autre respiration saccadé me rappela alors que je n’étais pas seule. Ce qui n’arrangea pas mon cas. Je sentais alors le point de la culpabilité me retomber dessus. Et tandis que je fouillais à présent ma robe de sorcier à la recherche de ma baguette magique, j’émis un petit rire nerveux en disant :
« Ahah… Euh, Hum.. On dirait que je nous ai enfermé par accident dans ce… trou à rats…. Attends deux secondes… Lumos ! »
Aussitôt, une petite lumière éclaira les lieux. Enfin… si on pouvait appeler ça un lieu. Il s’agissait littéralement d’un placard à balais ! D’où l’étroitesse… et l’absence de poignée à l’intérieur. Non mais quelle idiote, quelle idiote ! Quelle triple idiote ! Je me traitais mentalement de tous les noms alors que mes yeux se posaient à présent sur mon compagnon de…situation catastrophique. Et à en croire son expression… on dirait bien que je ne suis pas la seule à avoir une peur bleue du noir…
Spoiler:
HRP : Désolée, j'ai toujours du mal avec les débuts de sujets xD Mais bon, les y voilà ! Coincés dans l'obscurité *_*
Sujet: Re: Qui a éteint la lumière ?! [PV Haneki] Lun 30 Aoû - 22:49
Listen to... Predator (Collide Remix) - Front Line Assembly Une journée banale, pour un emploie du temps banal, et une personne... plus ou moins banale. Cette nuit encore avait été une nuit passé dans la salle commune plutôt que le dortoir, devant la cheminée, sur un fauteuil à dessiner, un peu, avant de tomber de sommeil, mais c'était toujours ce même sommeil agité, ce sommeil qui n'était pas réparateur le moins du monde, au contraire, un sommeil fatiguant et pesant, abondant de cauchemars et autres visions du passé qui ne le quittait plus.... En gros, cette nuit encore il n'avait pas dormi ou trop peu pour être reposé au matin, lorsque du bruit dans la salle commune, du aux premiers allers retours des élèves se firent entendre. Grosse journée en prévision encore aujourd'hui, avec presque toutes les heures de cours pleines, mais avec la chance de fini tôt tout de même... le plus dur à passer serait les heures de onze à quinze heures.... On verrait bien!
Donc en cette journée ni chaude ni froide le jeune nippon ne changea guère son genre de tenue. Un cape de sorcier trop longue pour ce petit bonhomme qu'il était, des plateformes à hautes semelles renforcées pour espérer désespérément grandir un peu, histoire de ne plus faire la taille du première année qu'il fut quelques temps plus tôt. Il enfila ses piercings aux formes d'hameçons, trois, au labret, et posa son habituel maquillage sur son visage, avant de préparer ses affaires en silence, et sans se faire remarquer, pour ensuite partir de la salle commune, tranquillement, l'air fatigué et fuyant, pour une journée de cours bien remplie. Il grignota à peine au matin dans la Grande salle, et alla dans les couloirs au gré de son emploi du temps.
On s'en doutait, il s'endormit plusieurs fois, même si "dormir" n'était pas le mot. On aurait aisément pu dire somnoler, puisqu'il continuait d'écouter les cours et de répondre aux questions de manière généralement exacte quand on lui demandait quelque chose, il trouvait même le moyen de noter ce qui se disait et qu'il ne savait pas encore, sur son parchemin tenu de manière impeccable.... Pas mal pour un dormeur tout de même! Après tout, pour lui il était hors de question de louper le moindre cours, ou de se faire réprimander pour un peu de fatigue, il était très assidu et rater un examen ou on ne savait quelle interro' serait impardonnable! Le travail était pour Haneki quelque chose de très important et qui lui tenait énormément à cœur, donc il ne pouvait pas se permettre de jouer les laxistes juste pour une ou deux mauvaises nuits!
Enfin, voilà la fin de sa journée! Ni trop tôt, ni trop tard, mais encore fallait-il qu'il trouve le courage de remonter jusqu'à la haute tour des Serdaigles, et cela, ce n'était même pas garanti qu'il y arrive en une fois... Il fallait se dire qu'une fois là-haut, il serait tranquille.... Mais quelle idée aussi, d'aller mettre cette salle commune dans l'une des plus hautes tours du château? D'accord, leur symbole était l'aigle, mais les étudiants n'avaient pas tous des ailes encore! Enfin, ce n'était pas non plus dans ses habitudes de se plaindre, et donc, notre jeune homme entreprit de monter tranquillement les étages, coupant par moment par ci par là pour aller un peu plus vite. Il gardait la tête baissée, l'air de dire "venez pas m'embêter" et longeait les mur en silence, les yeux cachés derrière ses mèches blondes... Seulement il n'était pas toujours aussi chanceux qu'il l'avait été le jour de sa morsure... Et il fallu que quelque chose viennent perturber sa petite ascension tranquille!
Le petit asiatique entendit vaguement des voix de filles non loin de lui, et comme n'importe qui disposant d'un minimum de curiosité, il leva les yeux vers ces petites voix d'hystériques pour... Voir arriver sur lui un boulet de canon...? Ah, non, visiblement, ce n'était pas ça, c'était plutôt une demoiselle, de ce qu'il eut vaguement le temps d'apercevoir avant de se faire lâchement pousser en arrière.... Quoi, on voulait de nouveau lui jouer un sale coup? Lui qui avait des tendances un peu paranoïaques arrivait vite à ce genre de conclusions, mais il n'eut pas le temps de réfléchir plus que cela, qu'il se retrouva les fesses par terre, le souffle un instant coupé par quelque chose de dur dans son dos... Ouille, il était tombé où cette fois? Un instant sonné et pas très compréhensif de la situation, le jeune nippon ne se rendit pas compte de ce qu'il se passait, mais l'information arriva vite à son cerveau: il se trouvait dans le noir!
A priori, il n'était pas seul, aux vues des bruits qu'il pouvait entendre non loin de lui... Mais seul ou non, cela avait toujours la même incidence sur lui. C'était certes moins effrayant de se retrouver dans le noir, que de se retrouver dans la nuit, mais dans sa tête la différence était infime. Ce soir là, quand il s'était fait mordre, il n'avait plus rien vu, l'espace de quelques instants, où la Lune ronde avait été voilée par les nuages... Et il n'avait fallu que ces quelques instants pour qu'il ne Le voit pas arriver... Cette nuit là, il s'en souvenait comem si c'était hier, et il suffisait d'éteindre la lumière pour la faire repasser en boucle comme au cinéma, et pour le tétaniser complètement, chose qui ne tarda pas à arriver. Le petit nippon, qui en temps normal n'était déjà pas bien grand ne mit guère de temps à se replier comme une bête au fond de son terrier, n'ayant même pas le réflexe de chercher dans son sac tombé un peu plus loin, sa baguette magique pour allumer de la lumière! La seule chose qu'il fit, ce fut tenter de rester calme, mais plus facile à dire qu'à faire n'est-ce pas! Le cœur qui s'emballe comme ans une panique naissance, des frissons désagréables qui vous longent les membres sans que vous ne puissiez les arrêter, et un regard hagard, avec les pupilles largement dilatées, comme les pupilles d'un animal acculé dans un coin sans sortie possible, c'étaient tout autant de choses qui trahissaient sa peur. Un instant, tout peu encore aller, mais sitôt que le cœur commence à s'emballer, c'est comme une réaction en chaîne qui se plonge sur vous, sans que vous ne puissiez rien contrôler!
Fort heureusement, une petite voix accompagné d'un léger rire se fit entendre, tirant l'espace de quelques secondes, le jeune homme de ses vision paniques qui naissait devant ses yeux, quelques secondes seulement, mais quelques secondes qui l'empêchèrent de paniquer totalement! Et cela fut suivit d'un peu de lumière, arrivée soudaine qui fit sursauter Haneki lorsque la baguette s'alluma... Ce n'était pas grand chose, mais c'était déjà ça! en soit, cela ne suffisait pas à rassurer le jeune homme,n mais au moins, il y avait un point de repère, c'était un bon début!
Son regard parcouru un instant, sans répondre, le coin où les deux jeunes gens s'étaient retrouvés enfermés, les pupille toujours largement dilatées, à en cacher presque totalement l'iris de ses yeux déjà sombres... Ils étaient dans un placard à balais apparemment... et ce qu'il avait dans le dos était apparemment un outils de nettoyages.... Et bien, ça pouvait se montrer très dangereux ces choses là! Toujours sans rien dire, il jeta un regard en direction de la jeune fille, l'air toujours aussi paniqué, et comme muet, ses poings serrés contre ses genoux... Le jeune homme attrapant maladroitement son sac qu'il tira vers lui pour en sortir sa fine et longue baguette, la secouant doucement en marmonnant un petit "Lumos" pour voir lui aussi une fine lumière blanche éclairer le bout de sa baguette.... Bon, il fallait ses calmer, rester zen... Il n'était pas seul, et ne devait absolument pas montrer de signe de faiblesse. Il marmonna alors, de son ton habituellement discret ou se cacher un petit accent japonais bien remarquable:
" C'est... c'est pas grave. Mais... il n'y aurait pas moyen... D'ouvrir la porte maintenant? "
Enfin, ils auraient l'air fins à sortir tous les deux d'un placard à balais alors que c'était l'heure de pointe dans les couloirs, pour ainsi dire! Et l'envie de se prendre de vieilles insinuations sur le dos n'enchantait guère le petit Haneki, seulement il n'était pas rassuré, même avec les lumières de leurs deux baguettes, alors autant dire qu'en plus vite ils seraient sortis, en mieux ce serait!
" Pourquoi... Pourquoi vous m'avez poussé? "
Il vouvoyait par simple politesse et habitude, puis n'avait guère réfléchi, son regard sondant toujours autour d'eux, comem si un monstre allait sortir du noir malgré la lueur de leurs deux baguettes... Ah, c'était décidément pas son jour!
Sujet: Re: Qui a éteint la lumière ?! [PV Haneki] Mar 14 Sep - 13:07
Le fait d’être à deux ne faisait pas disparaître une peur qui vous rongeait depuis que vous étiez petite. Pour ma part, j’ai toujours eu une frousse folle du noir, de l’obscurité, du néant quoi ! Et même s’il y avait quelqu’un avec moi, même si je savais que ce n’était qu’un placard à balais, et même si une faible lueur sortait de ma baguette magique… cela n’arrangeait rien. Mais le jeune homme en face de moi semblait encore plus effrayé que moi, si possible. Il était assis, recroquevillé sur lui même, jusqu’à ce que je fasse un peu de lumière. Son visage se détendit, mais juste un peu. Il me semblait l’avoir déjà vu auparavant, mais Poudlard était tellement grand et les élèves tellement nombreux que j’avais toutefois un doute. Quoiqu’il en soit, il s’agissait d’un visage qu’on pouvait difficilement oublier, car il était vraiment… hum… marquant, dirions nous ! On pouvait déjà dire qu’il avait tout pour lui, puisqu’il était japonais ( ). Mais ce n’était pas vraiment le moment de faire un examen complet de sa personne ! On était tous les deux dans de beaux draps à présent, et tout ça grâce à moi… à cause de moi. Ne sachant pas très bien comment il allait réagir, je restais muette pendant un temps, me contentant de l’observer. Après tout, il pouvait très bien se mettre en colère, ce serait une réaction que je ne comprendrai que trop bien. Ce n’était pas vraiment agréable de se retrouver embarquer dans un placard à balais, juste parce qu’on se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment. Et si en plus on détestait le noir, c’était encore pire. Pas besoin d’être voyante pour conclure que c’était le cas de cet inconnu ! Deux froussards dans le noir, c’était bien partis, pensais-je silencieusement. Cela n’avait rien de drôle, et pour cause. L’obscurité était pour moi un véritable fléau, mais pour certains, il s’agissait surtout d’un traumatisme. Je n’avais rien vécu de pareil dans mon enfance, il s’agissait juste d’une… panique sans nom, sans raison, mais cela suffisait à me mettre dans tous mes états.
Le fait de penser tout cela, d’examiner mon interlocuteur, d’attendre sa réponse, ses réactions, me permettait surtout de ne pas penser à autre chose comme le lieu où je me trouvais, et surtout l’étroitesse du placard à balais… heureusement que je n’étais pas claustrophobe en plus ! Mon camarade se décida enfin à se lever, et après un instant durant lequel il chercha sa baguette, murmura un Lumos peu assuré. Une faible lumière vint compléter la sienne et je pus ainsi repérer d’autres éléments des lieux. Enfin… c’était un placard à balais, quoi ! Rien de bien spécifique, des objets pour faire le ménage, probablement magique. D’ailleurs, rien que d’y penser, j’espérais qu’ils restent inanimés pour le moment, sinon je risquerai bien de faire une crise d’hystérie avant la fin ! Non mais quelle malchance, franchement ! Se retrouver coincée dans un placard à balais avec un parfait inconnu ! Si on me l’avait dit ce matin, je leur aurai ri au nez, pour sur !
" C'est... c'est pas grave. Mais... il n'y aurait pas moyen... D'ouvrir la porte maintenant? "
Je fus un instant dérouté en attendant la voix du jeune homme, mais après tout, je lui avais parlé, il était normal qu’il me réponde. Il avait un petit accent japonais, qui bien que discret était toutefois marqué. Cela me fit sourire pendant une seconde. Je trouvais cela trop chou ! Oh bien sur, les japonais qui parlaient japonais, il y en avait beaucoup sur terre, rien de bien remarquable ! Mais à Poudlard, cela ne courrait pas les rues et j’étais heureuse de trouver quelqu’un comme…moi ! Et son petit air à la fois timide et effrayé n’arrangeait en rien ma situation. Je ne désirai qu’une chose le rassurer et nous sortir de là… Mais… cela n’était pas aussi simple qu’il y en avait l’air. Pour répondre à sa question, je m’écartais de devant la porte pour le laisser voir, et tentais une fois de plus de l’ouvrir. Mais il n’y avait tout bonnement pas de poignée de ce côté puisque… normalement, personne ne devait s’enfermer à l’intérieur d’un placard à balais !
« Je suis désolée, j’aurai mieux fait de réfléchir au lieu d’agir sur un coup de tête… A cause de moi, nous voici dans de beaux draps.. »
Vint alors LA question à 100 gallions : Pourquoi je l’avais poussé ? Pourquoi je l’avais poussé… bonne question ! Je connaissais bien entendu la réponse, mais je craignais de paraître tout à fait idiote en la lui révélant. Mais de toute manière, que pouvais-je faire d’autre, à part dire la vérité ? Quelque chose me disait qu’on allait rester ici pendant un moment, surtout si on ne trouvait pas de solutions rapidement. Alors autant partir sur des bases scènes pour éviter de se mettre ce jeune japonais à dos. Je détestais qu’on me déteste. Et je n’avais pas envie qu’Haneki me hais à cause d’une expérience pareille. Je me devais donc d’être honnête :
« Et bien, en fait… pour tout te dire… j’essayais d’échapper aux groupies de mon frère, et comme elles étaient sur le point de me sauter dessus, je me suis cachée ici…Tu…euh… étais juste devant. C’était plus rapide de t’embarquer avec moi… désolée ».
Je m’apparaissais encore plus idiote et honteuse en lui expliquant tout à voix haute. Après ces quelques mots, je baissais la tête, ne sachant vraiment plus ou me mettre. Je remarquais un seau à mes pieds, par la même occasion, et le pousser alors pour éviter de me prendre les jambes dedans. C’est à peine si j’avais remarqué qu’il m’avait vouvoyé. J’étais trop…dans un état second pour cela. Si je l’avais entendu, je me serai immédiatement récrié pour qu’il ne le refasse plus ! Après tout, il devait avoir mon âge, peut-être plus. Et puis… me vouvoyer me donner l’impression d’être dix fois trop vieille. Je ne le connaissais pas, mais j’avais automatiquement employer le « tu » avec lui. Et vu comment on se retrouver tous les deux dans ce trou à rats, mieux valait ne pas jouer les inconnus très longtemps. D’ailleurs, en parlant de ça…
« Je m’appelle Rapunzel Sorrow, mais tu peux m’appeler Alice. »
Inutile de lui expliquer pourquoi : Rapunzel, c'était assez parlant, non ? C’était peut-être prématuré de lancer les présentations dans cet ordre et dans un moment pareil. Mais on allait devoir se serrer les coudes pour pouvoir sortir, alors autant savoir à qui on avait à faire. Je ne voulais surtout pas qu’on reste là pendant une éternité. Aussi, à l’aide de la lumière, je m’approchais de la porte, et posa mon oreille contre elle pour examiner sa profondeur. J’espérais qu’elle soit assez fine pour que les autres dehors puissent m’entendre. Je me consolais en me rappelant que j’avais entendu mes « assaillantes » quelques minutes plus tôt, c’était donc bon signe. Après avoir jeté un bref coup d’œil à mon camarade, je me mis à taper plusieurs fois contre la porte :
« Hey !... Y a quelqu’un !... Ouvrez-nous! »
Silence. J’entendais bien des élèves marcher dans les couloirs, mais personnes ne semblait décider à venir nous ouvrir. Peut-être ne comprenaient-ils pas d’où venait le bruit… ? Ou peut-être étaient-ils tous des égoïstes qui trouvaient qu’ils avaient mieux à faire ?! Poussant un soupire, je tapais une nouvelle fois sur la porte avant de m’adosser dessus, découragée.
Sujet: Re: Qui a éteint la lumière ?! [PV Haneki] Jeu 30 Sep - 15:19
Listen to... Memories - Within Temptation Effrayé, ça pour l'être, il l'était, et encore, ce n'était jamais qu'un placard à balais, il savait très bien que dehors, il faisait jour, et cela avait pour particularité de le rassurer un peu.En effet, au delà du noir, c'était généralement la nuit qui lui faisait peur plus qu'autre chose, dans le noir, il arrivait encore à se contrôler, même s'il lui fallait faire de gros efforts, alors que dans le noir du soir, on ne pouvait plus rien tirer de lui, savoir qu'au dehors, c'était le domaine de la lune lui collait des frissons, et le simple fait d'y songer pouvait le mettre dans tous ses états! ... Présentement notre petit nippon faisait de son mieux pour ne pas montrer ses maux, même si c'était certainement un peu tard, il avait son honneur, et comptait bien ne pas le perdre. Question d'étique. De plus il était avec une demoiselle qu'il ne connaissait pas, donc il ne fallait pas qu'il se la joue petites nature alors même qu'il ne connaissait pas son nom! Bref, cela lui demandait un gros effort sur lui-même mais il s'en sortit plutôt bien pour une fois, même si ce n'était pas encore la grande gloire. Ce n'était jamais qu'un vieux placard qui empestait le bois et la poussière, il n'y avait pas de quoi paniquer, tant qu'ils ne restaient pas enfermés là jusqu'au couvre feu, on pouvait dire que tout irait bien... Et ils ne resteraient pas, n'est-ce pas?
Dans tous les cas, il ne perdait pas sa bonne vieille habitude de ne pas regarder la personne face à lui, car, même cachés par ses lentilles blanches, ses yeux restaient la meilleure façon de voir ce qu'il pouvait bien penser... Pas besoin d'être devin pour lire en lui comme en un livre ouvert, il n'avait jamais su masquer ses émotions plus que cela, d'où peut-être sa timidité qui avait tendance à en devenir assommante parfois! Mais là aussi, Haneki allait devoir faire un effort envers cette jeune fille, car ils étaient tous les deux et être deux signifiait, ne pas laisser le silence s'imposer, sinon cela deviendrait vite gênant... Ah, et qu'allaient penser les élèves dehors s'ils les voyaient sortir de là-dedans tous les deux, couverts de poussière, en plein milieu de la journée?! Tout compte fait... Valait peut-être mieux rester coincer encore un moment!... Lui qui était maniaque ne pouvait pas s'empêcher d'épousseter sa cape... Qu'il finit d'ailleurs par enlever pour pouvoir bouger un peu plus aisément -qui n'a jamais remarqué que des vêtements trop grands sont vite gênants?. Au moins, sont joli queue de pie n'avait rien, mis à part quelques vilains chnis et autres minons qui trainaient toujours dans les placards... Ah, quelle plaie, pourquoi fallait-il toujours qu'il lui arrive des trucs impensables, à lui qui essayait toujours de s'effacer du monde hun?
Lorsqu'elle s'excusa, après avoir vaguement montré que la porte semblait bien décidée à rester fermée, le petit asiatique eu un sourire fins, discret, qui fit briller un peu ses piercings à la lueur de sa baguette... C'était donc ça? Elle l'avait bien poussé... Heureux de savoir que pour une fois, il n'était pas tombé tout seul, avec son équilibre digne d'un funambule unijambiste... Il secoua légèrement la tête, ses yeux éclaircis par les lentilles repartant à l'observation vivace des lieux, tandis qu'il dit, d'un ton toujours discret, et pas vraiment rassuré, mais qu'il voulait amical, pour une fois:
" C'est rien... 'Vous excusez pas... Ça arrive à tout le monde les petites erreurs. "
Il essayait de se montrer calme, même si c'était une tâche peu évidente, c'était déjà mieux que rien, et comme il était de nature plutôt calme, il s'en sortait plutôt bien... Mieux qu'il y avait quelques minutes, c'était déjà ça. Des groupies de son frère? Tient donc, en voilà une drôle d'excuse... Qui pouvait bien avoir une assez grande influences (physique x) ) pour avoir un troupeau de groupies à ses pieds? Et si cette demoiselle en était arrivé à le jeter avec elle dans il placard poussiéreux, c'est qu'elles devaient être bien agressives, ces groupies... Enfin bref, le petit bonhomme n'en tint pas rigueur, au moins il avait une explication, plus ou moins plausible ou bancale, comme on voulait, et il n'allait pas chercher à en savoir plus... Curieux peut-être, mais pas dans un endroit pareil. Oui oui, vouvoyer était un réflexe chez lui, envers qui que ce soit, surtout qu'il n'était pas très doué pour deviner l'âge des autres, alors autant ne pas chercher à créer les ennuis. Lui-même du haut de son mètre cinquante faisait bien plus jeune qu'il ne l'était, après tout, bon nombre de sixièmes années le croyaient encore en troisième années voire moins, et cela lui valait pas mal de railleries, pas forcément de la part des Serdaigles, mais souvent de celle de ces langues de vipères verts.... qui semblaient pour la plupart ici juste pour créer des embrouilles...
Puis la demoiselle se présenta... Et son nom fit tiquer le jeune bridé... "Sorrow"... il avait déjà entendu sa quelque part... Lui qui avait bonne mémoire... Ah oui, le professeur de potions, c'était un monsieur Sorrow aussi, puis il était bridé lui aussi.... C'était lui, le fameux frère détenteur de groupies?... Il préférait taire sa curiosité, pour le moment ce serait préférable....
" Alice.... enchanté. Mon nom est Haneki Matt Amano... Juste Haneki. " Il pencha un instant la tête, poliment... avant de continuer, en cherchant encore des yeux un moyen d'ouvrir cette porte " Monsieur Sorrow? Le professeur de potons, c'est lui, votre frère? "
Ah, et bien pour ce qui était de garder sa curiosité pour lui, on repassera, n'est-ce pas? Une fois n'était pas coutume.. Puis la demoiselle avait l'air plutôt gentille, du moins, il espérait quelle le soit... Après tout d'en l'histoire c'était lui qui était censé "mordre", pas elle! Voyant la tentative d'Alice vaine pour faire ouvrir la porte, le petit Serdaigle regarda un instant sa baguette... Difficile d'ouvrir une porte sans poignée et sans serrure. Bien sûr, il n'y avait personne qui allait ouvrir un placard à balais en plein après midi... Et faire exploser cette porte ne serait peut-être pas une très bonne idée. Lui n'aurait jamais la force de la pousser, à part se démettre une épaule, il n'irait pas très loin, mais s'ils pouvait trouver quelque chose d'assez solide pour pousser cette satanée porte... Ah, il avait bien une petite idée, mais il ne savait pas du tout si elle était bonne, mais on pouvait toujours tenter, non? Replongeant dans le noir pour sa part, quelques instants, il murmura en agitant délicatement sa baguette un petit "Avis", et il ne fallu que quelques seconde pour que des dizaines de petits battements d'ailes se fassent entendre, produits par autant de petits oiseaux survoltés... ah, lui qui ne savait pas faire des sorts de duels s'en sortait plutôt bien, avec les moineaux et les orchidées...
" Attention... "
Laissant voleter autour d'eux les petites bestioles, il alla gentiment pousser la miss, assise devant la porte, pour l'asseoir sur le seau retourné, qu'elle avait poussé un peu avant... Au moins, il était délicat... il aurait pu l'y jeter, mais ça aurait paru moins galant, et surtout moins poli! Alors alors.. il fallait faire qui de toutes ces petites bestioles qui, posées de ci de là, attendaient plus ou moins patiemment, un ordre ou une sortie... Le petit Haneki avec un petit mouvement de poignet murmura d'une voix passablement habituée, un bref "Oppugno" qui mis tous les moineaux en effervescence, avant que ceux ci se jettent avec ferveur sur la porte dans l'espoir de pouvoir sortir... Hum, ce n'était pas gagné... mais avec un peu de chance, le bruit creux des petits becs qui cognaient dans le bois allait attirer quelqu'un? ... Hum, pas pour le moment en tout cas... Et notre jeune nippon fini par aller s'asseoir sur un autre seau, en récupérant sur ses fins genoux, sa cape pour ne pas l'oublier, laissant filer un petit soupire désarmé...
Mais tout de même au bout de quelques minutes, durant lesquels le refus fait par les petites bêtes à plumes fut un puissant tintamarre, un bruit de poignée fit relever la tête du jeune homme... tandis que la bourrasque de petits animaux s'engouffra sans plus attendre dans un entrebâillement à peine gros comme le poing! Hum, apparemment, ils avaient surpris la pauvre personne ayant eut la curiosité d'ouvrir, mais c'était déjà ça! Ni une ni deux, le jeune homme se leva, manquant de se casser la figure en trébuchant, pour aller tenir la porte ainsi entre ouverte... des-fois qu'elle se referme x)...
" Y a un peu de monde dehors... faudrait peut-être pas sortir là.... "
Certes la tapisserie devant la porte cachait des regards, mais on comprenait bien ce que pouvait craindre le jeune homme non? Il ne fallait pas chercher bien loin, et il ne voulait absolument pas passer pour on ne sait que pervers dans ce château!... Ramassant délicatement un petit moineau au sol, qui semblait tout perdu, il le garda dans sa main, avant de jeter un œil a la dénommée Alice...
" A moins que vous ayez cours... "
Il y avait de la lumière maintenant, donc, ça allait tout de suite mieux, même s'ils restaient dans la pénombre, ce n'était plus le noir obscure qui régnait il y avait quelques minutes... Et lui vint se rasseoir doucement, caressant la petite tête duveteuse que dépassait de sa main gantée, Encore une chance que son "essaim" d'oiseau n'ait pas été plus désordonné que ça... il n'aimait pas en récupérer comme ça, magique ou pas, ça restait des petites bêtes.. Et puis il était juste sonné. Bon bon bon, que déciderait la jeune fille? Se sauver en courant ou attendre un peu que le couloir se vide?...
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Sujet: Re: Qui a éteint la lumière ?! [PV Haneki]
Qui a éteint la lumière ?! [PV Haneki]
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). Mais ce n’était pas vraiment le moment de faire un examen complet de sa personne ! On était tous les deux dans de beaux draps à présent, et tout ça grâce à moi… à cause de moi. Ne sachant pas très bien comment il allait réagir, je restais muette pendant un temps, me contentant de l’observer. Après tout, il pouvait très bien se mettre en colère, ce serait une réaction que je ne comprendrai que trop bien. Ce n’était pas vraiment agréable de se retrouver embarquer dans un placard à balais, juste parce qu’on se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment. Et si en plus on détestait le noir, c’était encore pire. Pas besoin d’être voyante pour conclure que c’était le cas de cet inconnu ! Deux froussards dans le noir, c’était bien partis, pensais-je silencieusement. Cela n’avait rien de drôle, et pour cause. L’obscurité était pour moi un véritable fléau, mais pour certains, il s’agissait surtout d’un traumatisme. Je n’avais rien vécu de pareil dans mon enfance, il s’agissait juste d’une… panique sans nom, sans raison, mais cela suffisait à me mettre dans tous mes états.