Incendio's Reborn
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 « when the game begins » • s & p.

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AuteurMessage
Prudence A. Waltherndor
« Prudence A. Waltherndor »


Auror

Auror

▌Dragées surprises de Bertie Crochue : 75
▌Points de sa maison : 6
▌Réputation à la Gazette du Sorcier : 0
▌Date d'inscription : 30/08/2010
▌Age du personnage : 50
▌Où es-tu : En mission ou au bureau des aurors


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« when the game begins » • s & p. _
MessageSujet: « when the game begins » • s & p.   « when the game begins » • s & p. EmptyMar 31 Aoû - 17:17

« when the game begins » • s & p. Alexander_skarsgard_035 && « when the game begins » • s & p. Diane_Kruger_039
© justforeverme & laurasue
Sven & Prudence
Prison d'Azkaban

J'ai confiance en toi, je veux que ce soit toi qui enquête. Je revoyais encore Marvin, finalement assis sur sa chaise de bureau après avoir passé trois heures à faire les cent pas dans la pièce, me dire cette phrase, cette simple phrase où il me confiait une enquête d'importance. Une enquête qui avait le don de me perturber, moi, et tous les autres aurors, toutes les personnes du Ministère, en réalité. Personne ne comprenait pourquoi on profanait ces tombes, pourquoi on volait…De simples ossements. Bien sur, on utilise ce genre d'ingrédients en magie noire et on pouvait supposer que quelque chose d'énorme était en marche. Il valait mieux arrêter ça, et tout de suite. Personne ne voulait d'une nouvelle ère de ténèbres. Personne, moi encore moins que les autres. En y repensant, les cicatrices qui bardaient mon ventre et le haut de mes jambes redevinrent douloureuses, m'élançant comme un avertissement. Je posais les yeux sur ma bague, en me demandant où je serais sans sa mystérieuse intervention, il y a des années de cela. Trop d'années, c'était…Disons que c'était oublié. Enterré serait plus exact. Dans le caveau familial, avec le corps de ma sœur. Le passé était dans son cercueil et, même si cette partie de moi-même me manquait toujours, j'avais appris à la combler, à vivre sans, à faire…Autrement.

J'avançais jusque dans le bureau des aurors. Je me fis la réflexion que, sur presque deux décennies, l'endroit n'avait pas tant changé que ça. Seul les portraits des dangereux criminels les plus recherchés d'Angleterre –voir du monde- évoluaient au fil des années. Je pris ma cape noire et m'en enveloppais. Il commençait à faire frisquet dehors, surtout à cette heure du soir. Le Ministère de la Magie commençait à, petit à petit, être déserté. J'allais jusque dans le hall et transplanais, atterrissant près du dernier cimetière en date profané. La tombe était celle d'une grande magicienne, inégalable dans son siècle, qui avait beaucoup apporté en matière de sort de défenses. Elle avait écrit plusieurs livres dont on se servait toujours à Poudlard, pour certains cours, dans certaines années. Dans sa tombe, il ne restait plus rien sinon un amas de terre. Pas une trace de son squelette. Ce n'était pas étonnant. Comme pour les autres…Même si les spécialistes du Ministère avait déjà passé l'endroit au crible, j'avais besoin d'un point de départ. Je tentais à nouveaux quelques sortilèges de révélation, tous d'un niveau plus élevé à chaque fois, sans rien trouvé. Idiote, en même temps, ils sont déjà passé avant toi et ce ne sont pas des crétins. Ils n'auront laissé aucunes traces. Pourtant, j'étais convaincue que la magie laissait toujours une trace, un résidu quelconque qui pourrait m'orienter ne fus-ce que sur le pourquoi…Ou le comment. Quoi que, l'un amenant forcément l'autre. Ouais, on pouvait espérer. Je fermais les yeux, une seconde.

Ce cimetière était plein de grands sorciers. Des familles entières, au sang toujours plus pur les unes que les autres, y avait leur caveau. Pas la famille Cost, heureusement. Mais je me doutais que l'on finirait par profaner ce cimetière la aussi, un jour ou l'autre. Marchant dans l'allée des tombes, je me demandais pourquoi elle et pas une autre. En lisant les noms gravés sur la pierre, il était évident que d'autres étaient intéressant. Peut-être allaient-ils revenir…On avait placé ce cimetière sous surveillance, il y a quelques jours. Mais comme ça n'avait rien donné, les aurors avait été affecté ailleurs, la où ils étaient plus utiles. J'étais donc seule dans la nuit, seule avec moi-même, avec mes réflexions.
Instinctivement, ma main se serra sur ma baguette dans ma poche et ce fut sûrement ce qui me sauva. Le sortilège passa à un cheveux de ma tête et je me retournais. Dans le noir, mes agresseurs ressemblaient à des ombres maléfiques. Oui, mes. J'étais sure qu'ils étaient au moins deux. Un autre sortilège fut lancé dans ma direction, je le déviais grâce au maléfice du bouclier. Les sorts les plus simple restent souvent les plus efficace. Je répliquais. C'était un combat silencieux, tout en sorts informulés. stupéfix le flash rouge passa à travers l'agresseur sans le toucher. Je me baissais pour éviter sa réplique et j'entendis un "argh" dans mon dos. Super, ce crétin venait de toucher son compagnon. Je retins une réplique acide et me posais derrière un arbre, le temps de faire le point. Ils étaient deux au départ, un était hors service, mais son compère en avait peut-être appelé d'autres. Difficile de ne pas savoir d'où ils venaient. Soudain, l'arbre disparut. Reducto pensais-je en me protégeant derrière une grande tombe en pierre qui se prit le maléfice du saucisson à ma place. Sectumsempra lançais-je sur l'homme, et le sort le toucha de plein fouet. Génial! Je sortis de ma cachette et pointais ma baguette sur son visage. Il était encore conscient. « Vas y, épate moi. Qu'est ce que tu viens foutre ici hein? Accouche avant que je te laisse crever. » Ce que je n'allais pas faire mais ça, il n'était pas télépathe, il ne pouvait pas le savoir.
Il sourit, un sourire que je n'appréciais pas. Il n'était pas bon, pas bon du tout. Je n'eus pas le temps de me retourner. Un flash, un éclair, je sombrais dans l'inconscience.

*
**

C'était froid, humide, poussiéreux voir boueux, et affreusement désagréable. Ce fut un coup de vent qui me réveilla. Je papillonnais des paupières et grimaçais. J'avais un goût ferrique dans la bouche, du sang. J'avais du me cogner en tombant…En tombant? J'essayais de me rappeler ce qui avait bien pu se passer. Je me souvenais du cimetière, je me souvenais des deux types qui m'avait attaqué mais le reste…Je m'étais faite avoir, il y en avait un troisième, dissimulé. Je voulus me relever, mais j'avais mal à la tête, alors je pris encore quelques minutes dans cette position pour faire le point. J'essayais de bouger les bras. Entravés. Les jambes. Pareil. Visiblement, j'étais sous l'emprise d'un incarcerem et je ne sentais pas ma baguette magique dans ma poche. Bon sang, j'étais désarmée, complètement à la merci de ceux qui m'avaient enlevé. Merde, Marvin allait péter un câble le pauvre…En même temps, ce n'était sûrement pas ce pour quoi je devais m'en faire dans ma situation actuelle. Où est-ce que j'étais? Ça ressemblait à une cellule pleine de courrant d'air. D'ailleurs je frissonnais et j'avais vraiment froid malgré ma cape. Dehors, j'entendais du bruit…L'océan? C'était l'océan? Oui, j'entendais bien le bruit des vagues s'écrasant contre des rochers…Quoi, j'étais sur une île? Ouais c'est ça crétine t'es partie de l'île de Grande Bretagne et t'a été faire bronzette à Hawaï. Et je compris alors. J'étais sur une île, oui, mais…Ce froid, ce n'était pas que les courants d'airs. Je connaissais la sensation, combien de personnes avais-je envoyé ici avant qu'on ne les déplace vers une autre prison? Combien de fois étais-je venu interroger un détenu et avais-je du me protéger avec un patronus? Azkaban, putain, j'étais à azkaban et il y avait sûrement des détraqueurs pas loin! Je ne pouvais pas m'empêcher de paniquer un peu. S'il y avait une chose sur terre dont j'avais horreur, c'était bien ces infâmes créatures. Je revivais mes cauchemars, j'entendais ma sœur hurler, hurler mon nom, en leur présence et c'était insupportable.

Du coup, je me mis à me débattre, comme si ma seule force physique suffirait pour briser les liens magiques. « Je trouve le fils de gnôme qui m'a enfermé ici je lui enfonce sa baguette dans le… » marmonnais-je, me donnant un peu de courage en voyant que je n'avais pas –encore- perdu mon sens de la répartie. J'avais l'impression de ne pas être dans une cellule normale…Isolement peut-être? Merde, je ne connaissais pas le plan de la prison par cœur non plus!
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Sven K. Fredriksson
« Sven K. Fredriksson »


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MessageSujet: Re: « when the game begins » • s & p.   « when the game begins » • s & p. EmptyMer 1 Sep - 16:16

Start begging for your mercy. Can you feel the pain ?
Sven K. Fredriksson & Prudence A. Waltherndor.

    ♦♦ J'vous en supplie, arrêtez..

Des souffles, des pleurs, des cris de temps en temps. C'était ainsi que j'aimais l'ambiance ici. De la douleur et du sang, des craquements d'os et l'odeur de la mort qui flottait dans l'air. Toutes les cellules en étaient infestées à l'heure actuelle. Une petite manie chez Moi était de laisser mes victimes mourir, agonisant dans une pièce où seuls quatre murs tenaient à peine debout. Fermer ces pièces ? Aucun intérêt, au vu de l'état dans lequel ces personnes se trouvaient quand on les y plaçait, elles n'auraient pu faire un pas. Jambes broyées, poumons transpercés, mains arrachées. Mon jouet actuel n'avait pas subi ça, enfin, pas encore. J'allais juste m'amuser un peu, histoire de briser cet ennui qui me ronge depuis tant de temps. Quand allais-je enfin obtenir un cobaye digne de Moi ? Bon, il était l'heure de m'occuper de cette personne. Elle devait attendre depuis des lustres que je m'en charge, accrochée aux chaînes des anciens prisonniers, et à d'autres, plus récentes et résistantes, dont j'avais demandé l'installation. Deux d'entre elles étaient accrochées au plafond, pour suspendre la victime par les bras, et deux en bas, pour la stabiliser. Bras levés et corps allongé, on aurait pu croire à de l'écartèlement, mais pourtant, cette position était utile à tant d'autres choses qu'il aurait été trop long de les énumérer. D'ailleurs, cela tenait plutôt bien pour des anneaux rouillés, j'en étais fier. Soit, je me levais de mon "trône" - celui-ci est en réalité un fauteuil d'une grande envergure où je m'asseyais souvent pour regarder les "Interrogateurs" faire leur travail, c'était d'une distraction sans égale, mais parfois, il s'avérait que cela ne rapportait rien, et dans ce cas, le plaisir de la vue de la souffrance en était considérablement atténué - et m'approchais ainsi du martyr. Il tremblait déjà ? Pourtant il était encore tout habillé, pour l'instant. Ce fut ce par quoi je commençais en premier.

Je n'aurai pas besoin de baguette pour cela, le sort à utiliser ne me demandait pas tant de concentration. Je longeais sa jambe gauche de la main, de la taille à la cheville, avec un Diffindo informulé. Le tissu se découpa très précisément, à l'endroit même où je l'avais indiqué. La première partie de son pantalon tomba donc, puis je m'occupais de la suivante. Le vêtement n'eût pas le temps de tomber à terre qu'on l'avait déjà brûlé. Non, ce n'était pas mon oeuvre, c'était celle d'un Nettoyeur. Leur rôles ? Eviter que Millenium laisse des traces compromettantes sur les lieux des délits. Ils avaient tout intérêt à être efficaces, et ils l'étaient jusqu'à présent. La preuve était là, sous mes yeux. Je fis donc de même avec la veste et la chemise de la proie. Tel est pris qui croyait prendre, cher Auror.. Un bruit me fit lever la tête, les chaînes avaient des spasmes ma parole. Traumatisais-je les gens à ce point ? Si oui, c'était une excellente chose, et cela me réjouissait au plus haut point. Les supplices de cet homme étaient interminables.. J'allais donc passer à l'action. Empoignant ma baguette, un sourire en coin tout ce qu'il y avait de plus sordide et cruel sur mon visage, je pointais le bout de bois magique sur le flanc de ma poupée vivante - plus pour longtemps - puis traçais un trait court.. “Diffindo”. J'avais fait en sorte que l'entaille soit superficielle, mais juste assez profonde pour laisser s'échapper un filet de sang, dont le débit augmenta brusquement car le pendu se tordait de douleur et crispait tous ses muscles, entraînant une forte pression sanguine, soit. Je recueillis ce liquide bordeaux du bout de mon index, que je portais ensuite à ma bouche. J'en avais connu qui avaient un meilleur goût, mais je ferai avec. Son cri de douleur déclencha chez Moi un rire d'extase, totalement dément. J'adorais ça, et je ne m'en privais pas. Et j'allais bien sûr continuer le jeu. Une main tendue vers l'arrière, et je recevais une bonne vingtaine de tiges de métal, irrégulières et légèrement tordues, semblables à quelques clous d'une quarantaine de centimètres. Délicatement, j'en pris une en main, et la positionnais de sorte à ce qu'elle traverse "son" corps de part et d'autre. La pointe touchait déjà la chair écarlate et luisante de mon invité. Je frémis, en proie à un sentiment encore plus grand que la domination, puis enfonçais lentement la broche dans le corps de ce type qui hurlait à la mort à chaque millimètre parcouru. C'était réellement jouissif.

Et plus j'en rajoutais, plus il s'époumonait. Cinq.. Six.. Ses deux bras avaient souffert, ses deux jambes allaient y passer. Après une quinzaine de bouts de fer plantés, je me lassais rapidement de ses cris ne ressemblant plus qu'à des glapissements pathétiques. Non, vraiment. Il fallait en finir. J'arrachais ainsi toutes les tiges violemment, des morceaux de chair volaient dans tous les sens, mes vêtements et ma peau étaient tachés de sang, d'énormes trous faisaient leur apparition aux endroits que j'avais transpercé. A mon avis, il respirait encore. Elles étaient coriaces ces bêtes là, et je le savais car c'était loin d'être la première, et loin d'être la dernière également. Sur un coup de tête..

    ♦♦ AVAD..

Ils étaient arrivés. Cela me coupa dans mon action et m'arracha un rictus satisfait. Je sentais d'ici que ce cadeau allait être plus intéressant que cet Auror qui tremblait comme une feuille et bafouillait des paroles insensées, peut-être pour me faire éprouver de la pitié à son égard. C'est qu'il me connaissait très mal. Je lançais un Sourdinam informulé temporaire, le temps que j'essaye de savoir où "ils" l'avaient emmené. Les pas s'éloignaient vers l'aile Ouest, qui faisait face au territoire. Je souris à mon jouet, il avait de la chance, j'allais retarder l'échéance de quelques heures, ou minutes, tout dépendra de si le cas s'avèrerait captivant.. Ou non. Rangeant ma baguette dans l'une des poches de mon jeans, j'allais donc accueillir ma nouvelle poupée, et avant ça, je demandais expressément à mon automate braillard du moment de ne pas mourir tout de suite, sinon, je serais très, très en colère, et sa famille en subirait les conséquences. Un hochement de tête signa le contrat, et je m'éloignais donc de l'un pour aller voir l'autre. Peut-être était-ce un membre important du Ministère, qui sait ?

Environ cinq cent mètres plus loin, j'arrivais près de la cellule où mon deuxième invité avait été enfermé - cette fois-ci, la cellule possédait des grilles. L'aile Ouest servait au repérage des intrus sur mon territoire, car orientée vers les terres. L'aile Est avait été rénovée pour que j'y installe mes quartiers, et l'aile Nord, la plus endommagée, avait été laissée dans l'état où elle était, pour y "loger" les prisonniers restants et les nouveaux qui arrivaient, jour après jour. - et vis alors celui qui l'avait amené ici. Celui-ci ne put s'empêcher de me dire qu'“elle” était "fichtrement têtue". Un mauvais point pour cette “elle”, car même si cela pouvait être divertissant, quand on me tenait tête un peu trop longtemps, cela finissait par gravement m'énerver. Mais au moins, je récupèrerai des entrailles toutes chaudes pour mon repas du soir.. Nous verrons bien, déjà, allons apprivoiser l'animal. “Elle” était une femme ayant passé la trentaine, voire frôlant la quarantaine. Je me sentais bien jeune à côté d'elle, mais bon. Elle était blonde, les cheveux ondulés et descendant jusqu'aux épaules. Je ne savais pas vraiment si elle était grande ou non, car "ligotée" à terre et se tortillant comme son collègue dans l'autre salle. Ce devait être une manie chez les membres du Ministère, en estimant que c'en était une. Elle avait en tout cas la tête de l'emploi.

Restant dans l'ombre, je la regardais marmonner des phrases incompréhensibles, et s'énervant pour un rien. Elle avait du caractère, c'était certain, et tant mieux d'un côté, les gens passifs ne faisaient que me taper sur les nerfs. Je tendis une main en sa direction, et prononçai un léger Finite. Cela la libérerait, et je n'aurais plus qu'à attendre qu'elle se calme avant de me présenter. Quoi que si elle était un peu plus perspicace que les autres, elle aurait sûrement deviné où elle se trouvait, et qui se était là également, dans les ténèbres..

    ♦♦ Le voyage a été déplaisant ?, demandai-je d'un air sarcastique mais agacé.


HRP » Code couleur dialogue : #7d0213.
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Prudence A. Waltherndor
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MessageSujet: Re: « when the game begins » • s & p.   « when the game begins » • s & p. EmptyMer 1 Sep - 18:35

J'avais décidément super froid. Putain…Quand est ce que quelqu'un se déciderait à installer le chauffage, à Azkaban? Bon, ça semblait passablement ridicule mais si j'avais retenu quelque chose des quelques heures "d'études des moldus" que j'avais suivis c'est que dans leurs prisons, on ne traitait pas les prisonniers comme ça. En même temps…Je n'étais pas une prisonnière ordinaire. J'avais été enlevée, et il n'y avait pas besoin d'être très malin pour savoir par qui: Millénium. L'organisation n'était pas inconnue du Ministère de la Magie. Le temps où on avait un incompétent…Non, que dis-je. En fait, on a toujours un Ministre de la Magie parfaitement incompétent mais au moins il reconnaît l'existence de la menace, pas comme il y a des années, lors du second règne du mage noir. Je songeais aux cicatrices qu'il m'avait infligé, il y a des années de cela. Au fait qu'elles m'avaient brûlé. Psychologique, c'était purement psychologique…Ou peut-être pas? Une sorte d'avertissement? Note à moi-même: Quand les cicatrices brûlent, rester à la maison. La, en même temps, c'était un peu tard pour faire marche arrière. Je m'en voulais toujours, d'avoir été attrapée comme…Une bleue. C'était bien ce qui était arrivé. Je m'étais laissée avoir, prête à jurer sur ma vie qu'ils étaient deux et seulement deux. J'avais joué à la roulette russe, sans prendre en compte le facteur perturbation spirituelle. Car oui, j'étais perturbée…Toujours, dans cette période. Et toujours, dans les cimetières. S'il y avait eu des gardes à l'entrée, tout aurait pu être différent, on aurait capturé des agents du Millénium pour les interroger…Au lieu de ça ils avaient capturé une auror et pas des moindres. Je me demandais s'il savait que j'étais l'épouse du ministre de la justice magique. Je priais pour que ça ne soit pas le cas et me conseillais de ne rien avaler, quitte à mourir de faim ou de soif. Pas de veritaserum. Et de ne pas craquer sous la torture. Pour ce point, j'étais parfaitement rôdée. J'avais sûrement connu pire que ce qu'on allait m'infliger ici. Quoi que…
Quoi que.

Mes sens se mirent en alerte. Cette fois, je sentais bien une présence dans l'endroit où je me tournais. Je voulus me retourner, pour voir, voir son visage, voir qui cela pouvait être et la démarche fut facilitée lorsque le type m'enleva mes liens. Crétin. C'était un bleu, j'en étais quasiment certaine. Ou c'était un bleu, ou c'était une personne bien trop confiante en ses capacités. Même si on m'avait pris ma baguette magique, il me restait mon corps et je savais me battre. En même temps…J'aurais sûrement l'occasion de lui coller mon poing dans la figure, après quoi, sa baguette se chargerait de m'immobiliser à nouveau. J'hésitais quand à agir et décidais d'être sage. D'attendre le moment opportun, peut-être d'endormir un peu sa confiance? Et de lui voler sa baguette. J'espérais simplement qu'il n'était pas legilimens. Même si tout bon auror de base s'initiait à l'occlumancie, j'en connaissais des biens meilleurs que moi. J'étais trop émotive…Ce n'était pas un meurtre, c'était un suicide. Ta gueule, toi, de toute façon, t'es déjà mort. Je pris sur moi pour me concentrer sur la situation actuelle. Bien…Un homme, dissimulé dans la pénombre. Je distinguais mal les traits de son visage, mais c'était un homme, vu sa…Stature. J'avais eu tord de le prendre pour un bleu. Visiblement, ça n'en était pas un. Son aura…Etait étrange. Je sentais qu'il était dangereux et tous mes sens se mirent, d'instinct, en alerte maximale. Qui qu'il soit au sein de Millénium, ça ne devait pas être le premier gamin du coin. « Le voyage a été déplaisant? » Oui, très, tout comme son ton. Ce n'était pas le moment de donner dans le sarcasme, pas avec moi, pas dans mon état. Je préférais hausser les épaules. « J'ai connu pire. » Je détournais le regard de lui, pour observer les murs. Mais, même sans le regarder, je gardais un œil sur lui, tendue à l'extrême. Des années de…Grosses emmerdes, disons le ainsi, apprennent bien des choses.

J'étais à Azkaban, c'était clair. Dans quelle aile, je l'ignorais, et ça ne semblais pas spécialement important. Pourquoi m'avait-on emmenée ici pour me torturer? Réponse: L'endroit était quasiment déserté au profit d'une autre prison, depuis bien des années. Il faut dire que la restaurer n'était pas du luxe. Installer des cheminées aussi, virer les Détraqueurs…Bon, sans eux, le taux d'évasions aurait été bien plus grand depuis des années, mais on s'en sortait quand même pas trop mal. « C'est le moment où vous me mettez en garde du fait que si je ne parle pas vous allez me torturer, un truc du genre? C'est sympas mais…On va s'épargner une perte de temps à tous les deux: Je suis secrétaire au ministère, et j'ai pas un degré d'accès très haut alors je vous serais pas super utile. » Il y avait une chance sur un milliard que la ruse fonctionne, mais je me devais de la tester, surtout s'il ignorait qui j'étais. Après…Une simple secrétaire ne se défend pas comme ça en étalant deux mecs, surtout avec des sortilèges de haut niveau. Je pensais notamment au sectumsempra. Enfin comme on dit, qui ne tente rien n'a rien. Si ça se trouve, c'était un idiot finit. Cela dit, ç'aurait même été le cas, j'avais un doute quand au fait de partir avec un "oh, désolé mademoiselle vraiment on vous a confondu! Soyez gentille, oubliez ce que vous avez vu ici et sans rancune pour l'enlèvement?" Je n'étais pas non plus naïve. Mais j'avais déjà subit des sortilèges doloris. Et pas lancé par n'importe qui. J'aurais préféré éviter. Tout comme j'aurais préféré éviter d'enlever ne fus-ce que ma veste, ce qui dévoilerait clairement on statut de chasseuse de mage noir. Une secrétaire n'a pas des cicatrices sur tout le corps. « Si on ne peut même plus aller sur la tombe de ses parents sans se faire agresser…Où va le monde! » marmonnais-je. J'étais bonne actrice. Mais à ce point-là? Mh…J'avais un doute.

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« when the game begins » • s & p. _
MessageSujet: Re: « when the game begins » • s & p.   « when the game begins » • s & p. EmptyJeu 2 Sep - 1:40

Drain your blood, I can almost taste you now.
Je faisais attention à tous ses mouvements, ce qui était assez stupide, je savais qu'elle n'avait pas sa baguette, et aux dernières nouvelles, j'étais le seul sorcier doté du pouvoir de me passer d'un bout de bois pour lancer mes sorts. Mais soit, la femme qui se tenait dans cette cellule tentait apparemment de voir à quoi je ressemblais, de près. Enfin, c'était une façon de parler, car elle ne s'amenait pas près de la grille. Sa curiosité ne l'amenait pas bien loin tout court, à vrai dire. Bref, je n'allais pas lui faire le plaisir de me dévoiler, enfin, pas maintenant. Si elle pensait ne serait-ce qu'une seconde que je me cachais dans la pénombre du couloir, elle se fourrait le doigt dans l'œil jusqu'au coude. Quoi que j'aurais aimé lui faire subir ce supplice moi-même, et avec autre chose qu'un simple doigt humain. Bref, elle se retourna dès qu'elle entendit ma question, qui n'eût pas l'air de lui plaire. Elle fronça d'abord les sourcils, avant de hausser les épaules et de me répondre avec un air désinvolte un "J'ai connu pire". Je supposais donc qu'elle fut Auror, car en tant que l'un d'eux, elle avait dû subir plusieurs transplanages, alors au final, un de plus ou de moins ne devait pas faire une grande différence. Mais qu'elle soit emportée ainsi, ligotée par l'un de mes sbires - et pas l'un des plus efficaces d'habitude -, cela devait la retourner quelque peu. Si elle avait su, je pense que sa fierté se serait placardée à l'heure qu'il est. Je n'étais pas à sa place, mais je crois pouvoir imaginer ce que cela faisait, d'être coincé entre des cordes, même si je devais avouer que cela ne m'était jamais arrivé jusqu'à présent. Il devait y avoir un début à tout, et pour tout le monde. Mais je déviais du sujet. Hum.. Secrétaire hein ? C'était une ruse comme une autre. J'avais eu le groom dans un hôtel Moldu, le chauffeur de Magicobus, l'éleveur d'Hypogriffes sauvages. Et bien sûr, par le plus grand des hasards, ils se retrouvaient en costard-cravate, rôdant dans les cimetières que j'avais dévastés quelques jours auparavant. Ils me prenaient vraiment tous pour un con, un fou à lier ou je-ne-sais quel autre gros bleu aveugle et crédule au point de gober tout ce qu'on pouvait lui raconter. Mauvais point pour mon invitée, elle partait avec un certain malus. C'était vraiment désespérant de voir à quel point la bêtise humaine pouvait aller par crainte de la mort ou de la torture, navrant même. Pourtant, la femme qui se tenait debout face à la grille ne semblait pas si effrayée ou même plus idiote que d'autres. Je pesais ainsi le pour et le contre pour savoir ce que j'allais faire de.. ça.

Sortant donc de l'ombre dans laquelle je me dissimulais, non pas par peur mais plutôt par curiosité - oui, voir le visage de mes victimes avant que l'on puisse reconnaître le mien était tellement plus jouissif, j'aimais me délecter de la terreur de chacun, peu importe qui -. Je m'approchais donc des barreaux, et m'y appuyai. Elle était assez petite finalement, à moins que je fusse trop grand, ce qui était plus probable. Disons qu'elle m'arrivait à l'épaule, à tout casser. Assez insolente tout-de-même la naine. Je ressortis ma baguette, et commençais à la faire tourner autour de la serrure d'un air mesquin. J'hésitais vraiment entre la faire sortir, et risquer de me faire sauter dessus par une femme en furie, ou la laisser pourrir ici un certain temps, et qu'elle meure bêtement. De faim, de soif, ou.. de froid. La forteresse d'Azkaban avait été abandonnée, il y a de ça une dizaine d'années maintenant, et les vents froids du Nord, plus les embruns de la mer n'arrangeaient rien à la température intérieure. Mais j'avais été habitué au Grand Froid, là-bas, en Scandinavie, donc cela ne me dérangeait pas plus que cela. Mais il était vrai que pour un homme - ou une femme - du continent, il était assez intenable de rester la proie des fortes tempêtes glaciales. Mi-Septembre n'était peut-être pas la période la plus austère qui soit, pourtant cela faisait de l'effet. Enfin, nous n'étions pas là pour discuter météorologie. La secrétaire se foutait un peu de Moi, ce qui me refroidit bien vite, et elle payerait cet affront, un peu plus tard.. Maintenant, ne me restait plus qu'à savoir qui elle pouvait être réellement. Legilimancie.

    ♦♦ Vous allez peut-être ressentir une certaine douleur, je préfère vous prévenir une bonne fois pour toutes.

Deux jeunes filles, des jumelles ? 11 ans. Une première entrée à Poudlard, la répartition des élèves. Serdaigle, je crois. De la joie. Trop de joie. Les BUSES. D'excellentes notes, donc bonnes sorcières. Caractères différents. L'une, l'aînée de la fratrie, sûrement, était détermination et persévérance. L'autre, sa cadette, attachement et sensibilité. Un nom, Cost. Famille de grands sorciers, apparemment. Intéressant. Très intéressant. Je n'avais qu'à aller plus loin. Le Ministère. Une formation pour l'aînée. Devenir Auror ? Elle m'avait bien menti, ce n'était que trop prévisible. Réussite. Et la cadette voulait suivre. Un refus ? Étrange. L'aînée entre dans un ascenseur. Un homme également. Je ne vois pas son visage, je n'entends pas sa voix. Ils se parlent, et je ressens vite la gêne et l'embarras de la jeune femme. Que pouvaient-ils bien se dire ? Je n'eus pas trop le temps de me poser la question, car tout devint flou, et changea d'époque. Un homme.. Non, deux, l'un d'environ vingt, vingt-cinq ans plus vieux que l'autre. Blonds, et souriants. Le plus jeune.. Je l'avais déjà vu quelque part. Il devait être étudiant. Poudlard ? Peut-être. L'autre, je le connaissais. Pas personnellement, mais je savais qui ce pouvait être. Combien de fois avais-je vu sa photo dans les journaux ? Combien. Marvin Waltherndor. Ministre de la Justice Magique, ayant frôlé le poste de Ministre de la Magie de très peu. Contre Glenn d'ailleurs. Le sentiment principal de cette scène était l'amour. Familial ? Elle devait être la femme de ce Waltherndor. Je savais à présent. Je savais qui elle était. Prudence Waltherndor, née Cost. Une chef Auror très réputée pour ses sorts de protection. Je préférais tout-de-même continuer, quitte à ce que cela me vide d'un peu de mon énergie. Little Whinging. Le Seigneur des Ténèbres. L'ambiance était bien différente. Haine. Tristesse. Mort. La jeune femme devait avoir à peu près mon âge à l'époque, et pleurait sa sœur jumelle. Ainsi, Lord Voldemort l'avait eue. Parfait. Doloris.. Je ressentais tout. Tout ce qu'elle avait subi, tout. Et j'arrêtais.

    ♦♦ Alohomora. Emmenez Mrs Cost dans “ la salle ”, ordonnai-je d'un ton ferme et cynique, en insistant bien sur le fait que son nom ne m'était pas inconnu.

Et d'un signe de tête, les deux gardes indiquèrent à Madame la voie à suivre pour rejoindre cette fameuse salle où l'une de ses connaissances, ou non, était en train de se vider de son sang. J'espérai presque pour lui qu'il soit mort, car ce que j'allais lui faire vivre n'allait pas être de tout repos pour lui, enfin, pas plus que ce qu'il avait déjà enduré. Je me demandais si sa chair avait bon goût, une fois grillée. Ce n'était pas vraiment le moment d'y penser, c'est vrai, mais vu ma situation actuelle, me balader dans une grande surface ne serait peut-être pas la meilleure des choses à faire. La faim me tiraillait bien souvent, et ce n'était pas à Azkaban que j'allais trouver de quoi me nourrir correctement. Non, les os n'étaient pas au menu pour le moment. Arrivé aux abords de la Salle, j'entrais en trombe, faisant claquer ce qui me servait de porte derrière moi puis je lançais un Sonorus pour contrer le Sourdinam qui m'avait permis de ne pas entendre ce fou furieux hurler à la mort alors que j'étais en pleine discussion avec l'esprit de la newbie, et enfin m'affalai dans mon fauteuil démesuré. En tout cas, il était bien vivant le type, je pouvais vous l'assurer. Ses trous se rebouchaient peu à peu, c'était dommage, j'allais devoir les refaire.. Et ses bras me paraissaient plus longs que lorsque je l'avais quitté quelques temps auparavant. Bref, les trois personnes que j'attendais entrèrent et se postèrent donc face à moi.

    ♦♦ Prudence ? PRUD.. !
    ♦♦ COR EXIRE !

Je pense que le message était passé. D'où sortait ce sort ? C'était l'une de mes inventions. Comme son nom l'indique si l'on a quelques connaissances en latin, cor signifie cœur, et exire, sortir. Faites le lien et vous comprendrez alors ce qu'il était arrivé à ce malheureux. Je ne pouvais le jeter que sur des êtres humains affaiblis, et sur des animaux de toute taille, ce qui était une chose plutôt rare à Azkaban. Bref, ce sortilège n'était pas approuvé par le Ministère, et ne le serait sûrement jamais, donc le leur proposer ne serait d'aucune utilité. Je me levais immédiatement pour retenir de deux doigts le visage de Mrs Cost qui se retournait un peu trop vers l'arrière. Je lui fis réaliser que ce n'était pas important, à moins qu'elle ne tienne plus à sa vie et à celle de sa chère famille. J'appelai ensuite les Nettoyeurs pour qu'ils règlent un peu le carnage. Aussitôt ceci fait, je demandais à mes deux gardes d'attacher cette femme là où était son collègue juste avant qu'il.. "n'explose". Je n'eus pas le temps de voir si elle s'était débattue, car je portais plutôt attention à mes vêtements totalement fichus car le sang avait séché par endroits. Je me rassis ensuite sur mon trône.

    ♦♦ Secrétaire hein.. Vous valez tellement mieux que cela, Mrs Cost, lui avouai-je, avec un léger rictus moqueur sur mon faciès.

HRP » Je ne pense pas en avoir beaucoup besoin, je ne recopie pas souvent les paroles de l'autre personnage. Au fait, désolé, y'a pas beaucoup de sang dans c'ui-là ~
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MessageSujet: Re: « when the game begins » • s & p.   « when the game begins » • s & p. EmptyJeu 2 Sep - 18:32

Vous allez ressentir une certaine douleur… La suite, je ne saisis pas. Je fus brutalement plongée dans le passé, comme si un film se jouait devant mes yeux avec le présent en toile de fond. Poudlard, la rentrée, la main chaude de Reyna dans la mienne. Le choixpeau murmurant à mon oreille. Serdaigle, Serdaigle au final…Oui, Serdaigle. Les B.U.S.E. je revois encore Wesley tricher, enfin essayer, et se faire prendre. Le rire de toute notre année, réunie dans la grande salle. Les lèvres pincées du fantôme donnant histoire de la magie, quand on eut découvert le tricheur. Ministère de la Magie. Examens de passage, Fol'œil, Marvin…Mon cœur bondit dans ma poitrine. Marvin, le bal, la demande…Tant de joie et d'amour. Pourquoi violait-il ainsi ces si beaux moments…Le noir, la haine, la rage, la tristesse, le visage blafard du seigneur des ténèbres, la douleur qui me lancine le cœur…Je sens des larmes rouler sur mes joues. Je n'avais pas pleuré, ce jour-là…Reyna. Les larmes doublèrent. Je portais la main à mon visage et le touchais, comme s'il ne m'appartenait pas. Il était trempée, de larmes silencieuses. Juste de l'eau coulant de mes yeux. Je n'avais même pas eu le temps de…Tenter de fermer mon esprit. Il avait déjà été violé une fois, mais le legilimens en question était beaucoup plus subtil que lui, qui forçait la porte sans même se soucier de l'arracher du chambranle. Ma poitrine, ma tête, tout mon corps me faisait mal, comme si on arrachait chaque nerfs à la pince. Le mensonge avait été passablement inutile. Découverte en moi de temps qu'il n'en faut pour le dire, il savait tout, tout dans les moindres détails. Jusqu'au nom de mon mari…Et donc celui de mon fils? Une angoisse me tordit l'estomac. Lukas. Je refusais qu'on touché à un seul de ses cheveux, dusse-je mourir pour ça. Ou du moins…Mourir en essayant.

« Emmenez mrs Cost dans la salle. » Comment ça madame Cost? Pas Waltherndor, plutôt? Bon sang on ne m'avait plus appelée par mon nom de jeune fille depuis…Depuis…Trop longtemps. Il en était devenu superflu. « Lis mieux que ça, crétin. C'est pas Cost. » Je savais qu'il l'avait vu, puisque je l'avais moi-même vu. Il savait pour Marvin, donc autant mourir en ayant porté son nom avec fierté. Deux types entrèrent dans la cellule, quand le sorcier déverrouilla la porte d'un banal alohomora. Je ne reculais pas, sachant que c'était inutile. La cellule était minuscule et ils auraient vite fais de me maîtriser. Mourir comme une idiote, non merci. L'un me prit fermement par le bras et me tira derrière lui pour que j'avance. Je tapais d'un geste sec sur sa main.« Je sais marcher toute seule, connard. » C'était l'un de mes problèmes. Lorsque j'étais énervée, j'avais tendance à insulter tout le monde. Enfin j'aurais pu faire pire, du genre tuer tout le monde. Quoi que la, ça aurait été mieux, pas pire. Il se contenta de me sourire et de serrer plus fort. Je levais les yeux au ciel. Crétin. Il serrait sur le bras droit, celui le plus couvert de cicatrice. En même temps…Ce n'est pas comme si je les avais compté non plus. A vue de nez. Je marchais à la suite des deux types, sur leur garde comme si j'allais les tuer d'une pichenette. Pourtant je n'avais pas tué leurs copains. Quoi que? Peut-être que celui ayant reçu le sectumsempra avait fini par rendre l'âme. Tant mieux. J'en aurais au moins emporté un avec moi.

Ils poussèrent la porte d'une salle. D'abord, la pénombre m'empêcha de bien voir, puis…Le corps, le corps qui bougeait et qui hurla mon nom. Oh seigneur, cette voie…« Warren?! » Il avait disparus depuis…Presque une semaine? Du moins on n'avait plus eu de rapport depuis une semaine. Comme il était du genre à les oublier, on n'avait commencé à s'inquiéter qu'au bout de trois jours. Trop choquée pour hurler, je vis le cœur de mon ancien collègue sortir de sa…Poitrine et…Oh mon dieu. Il cessa de bouger. Mais, vu son état…La mort était sans aucun doute préférable. Putain, il avait deux petites filles! Sa femme allait être complètement abattue. Enfin, si je sortais d'ici vivante pour le lui annoncer. Ce qui était de moins en moins certains. Je me mis à me débattre, réflexe humain, pour aller vers lui, vérifier de mes propres mains, de mes propres yeux qu'il était vraiment décédé. L'un des types me frappa, je me retournais vers lui. « Ne fais encore que m'effleurer et je te jure que, baguette ou pas, je te fais avaler tes dents! » Ça le fit marrer. Ouais. Une petite blonde comme moi, en général, on a tendance à les sous-estimer. M'imaginer en train d'essayer de le frapper devait l'amuser. Il ne m'avait clairement jamais vu mettre une droite. Ou une simple gifle, tiens. Il allait répliquer mais la ferma nette quand le psychopathe de service s'approcha de moi. Ce devait donc être quelqu'un d'assez important, un supérieur à ces deux bas de plafond. Je le notais dans un coin de ma tête. Je me retins de l'envoyer se faire foutre, et les deux gardes m'attachèrent dans deux autres types un peu bizarre eurent fini de nettoyer. Comme si…Warren n'avait jamais existé. Sa famille n'aurait même pas des restes sur lesquels pleurer, un corps à enterrer. Rien…Pas une goutte de sang. C'était effrayant. Comme s'il avait été gommé de la réalité.

Occupée que j'étais à observer l'endroit, je ne me débattais pas. L'élément le plus troublant dans ce décor d'horreur, c'était…Le grand fauteuil. Il ne semblait pas à sa place. Aucun doute, c'était celui du grand blond. Il devait s'y assoire et…Et quoi? Il torturait les gens, depuis cet endroit? Du bout de sa baguette magique, il s'amusait à arracher des cœurs? Ou des membres. Ou des organes divers. Ou un tas d'autres trucs. Je n'étais pas rassurée, ni pas l'ambiance, ni par les courants d'airs, ni par…L'espèce de silence de mort qui régnait. J'avais l'impression d'avoir fais un bond dans le temps. D'être passée de l'époque contemporaine au Moyen-Âge, en une seconde. Qu'ici, les gens n'avaient aucunes civilités. Que je serais torturée comme une sorcière avant d'être brûlée vive. Douce ironie… Les chaînes faisaient souffrir mes poignets. Le métal était rêche, et irritait ma peau, surtout à l'endroit où elle était bardée de balafres en tous genre. Les manches de ma robe de sorcière commencèrent à glisser le long de mes bras. Je n'aimais pas cela du tout. Je le suivais du regard, jusqu'à son…Son quoi? Son trône? Etait-il le roi? Se prenait-il pour le roi? Non…Se pourrait-il que j'ai, en face de moi, le mystérieux leader de l'organisation Millénium? Je jetais un regard aux deux gardes, la façon dont ils le regardaient. C'était…Evident! Mais je ne voulais pas tirer des conclusions hâtives. C'était une possibilité. J'aurais voulu être legilimens moi aussi, pour savoir. Mais j'étais trop respectueuse de l'intimité des gens pour posséder ce type de pouvoir. Au Ministère, il y avait des spécialistes, pour les interrogatoires musclés. Je n'étais pas de ceux-là. J'avais de trop mauvais souvenirs et je venais d'en ajouter un nouveau. Secrétaire hein…Vous valez tellement mieux que cela, mrs Cost. » Je grimaçais. « Waltherndor. » Mes muscles commençaient déjà à me faire souffrir. Ce n'était pas étonnant…Ce genre de positions était loin d'être agréable. Je préférais ne pas y prendre garde. Vu le nombre de fois où j'avais déchiré les dits muscles, ils s'en remettraient. « C'est le moment où vous me dites ce que vous voulez de moi. Parce que je me passerais bien de vos pseudo-civilités. Les mages noirs, j'en ai eu ma dose. Si vous voulez un public, allez voir ailleurs si j'y suis pas. Sinon, qu'on en finisse. Alors, quelle est la question du jour? Codes secrets? Plans du Ministère? Renseignement sur x ou y ? Crachez le morceau, que je vous envois vous faire foutre en beauté. »

Car si j'avais appris une chose en tant qu'auror, et surtout de la part de Maugrey en dehors de son vigilance constante qui m'aurait sûrement épargné bien des tracas ce soir, c'est qu'on ne trahit pas ce en quoi on croit. Et je n'envisageais pas de retourner ma veste, je n'étais pas assez faible pour ça. Même sous la torture. J'avais un seuil de résistance élevé…Elevé…Jusqu'où? De ce que j'avais vu du corps de ce pauvre Warren, ce type était un grand malade, un vrai sadique. Je ne risquais pas que ma vie, mais également ma santé mentale. Pour peut-être…Qui sait, en apprendre plus sur l'éventuel leader de Millénium. Que je scrutais, gravant son visage dans mon esprit, profondément…Je ne voulais jamais l'oublier.

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MessageSujet: Re: « when the game begins » • s & p.   « when the game begins » • s & p. EmptyDim 5 Sep - 14:30

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Elle me fatiguait déjà. Autant le fait qu'elle m'insulte ne me dérangeait absolument pas, j'en avais connu d'autres, autant qu'elle ne s'empêche pas de hurler et même de parler me tapait sur les nerfs. Mais d'un autre côté, elle me faisait bien rire, et me distrayait quelque peu. J'avais pour habitude d'avoir des curieux plutôt terrifiés, bafouillant sans cesse des " je vous en prie ", " j'ai une femme et trois enfants " ou même " si vous voulez une rançon, peu se jetteront sur leur porte-feuille ". Comme si j'en avais quelque chose à faire de l'argent. Et puis cela me ferait mal au coeur de faire profiter de mes jouets à d'autres qui ne le méritent sûrement pas. Oui, j'étais extrêmement égoïste, je ne partageais jamais. Mon plus lointain souvenir remontait à l'époque où j'avais huit ans, Lyngheid était née depuis quatre ans environ, et m'avait quasiment volé l'attention que mes parents me portaient. Pour me débarrasser d'elle, j'avais eu l'idée de la pousser du haut des escaliers. Malheureusement pour moi, mes parents étaient présents, et ralentirent sa chute. Le sourire que j'avais eu lors de cette descente accidentelle, je m'en souviendrai toute ma vie. Je pense que c'est ce jour-là que j'ai commencé à virer dans ce que tout le monde appellera ma "folie". Huit ans, et j'avais déjà essayé de tuer ma soeur. Le regard de ma mère envers son fils changea à tout jamais, d'ailleurs, elle ne me tutoyait même plus comme une mère devrait le faire avec son enfant. Une crevasse infranchissable s'était formée entre elle et mon père, celui-ci accusant sa femme d'avoir engendré un monstre. Ils se disputèrent ainsi plusieurs années, jusqu'à ce qu'ils meurent tous deux, dans un incendie. Le fautif ? Je n'en savais rien, personnellement, je m'amusais de les voir se crier l'un sur l'autre. Lyngheid était pourtant persuadée que j'avais craqué l'allumette. Bref, tout cela pour dire que la famille était un concept totalement éphémère. Alors, ici, Prudence se nommera Mrs Cost, et non pas Waltherndor, bien qu'elle soit mariée à cet homme, ce dont je me fichais éperdument, et je ne manquais pas de le lui faire savoir.

J'étouffais un rire lorsque j'entendis sa réplique suivante, alors qu'elle était attachée là, en face de moi, et donc qu'elle était en position de faiblesse. Elle n'avait pas la langue dans sa poche, et s'imaginait que, peut-être, étant plus vieille que moi, elle allait me faire pleurer. C'était mignon, mais complètement stupide de sa part. Je me foutais du Ministère ou même des codes de n'importe quelle planque qui y serait cachée. Non, je convoitais bien plus que cela, quelque chose à mon image, quelque chose qui ne se trouvait PAS au Ministère. Jusqu'à preuve du contraire, elle ne possédait pas quoi que ce soit qui m'intéressait, à moins d'un lien avec Lukas Waltherndor, son fils. Mais je n'étais pas encore sûr de l'importance de ce dont il avait hérité.. Donc je ne dévoilerai point mes plans à cette femme. Ainsi, je me levai, faisant tourner ma baguette dans ma main gauche, tandis ce que je passais l'autre dans mes cheveux blonds en soupirant. Je me demandai à cet instant précis ce que je pourrais bien faire de Mrs Cost.

    ♦♦ Weiss. Jarod. annonçai-je d'un ton ferme, avec un mouvement de la tête montrant la grille.
    ♦♦ Oui, mais, et si.. ! essayèrent-ils de répliquer.
    ♦♦ Incarcerem.. Reducto.

Le but de cette combinaison de sorts était de ligoter les deux personnages, et de réduire la taille de la corde utilisée jusqu'à ce qu'ils explosent. J'aimais beaucoup les feux d'artifices, plus particulièrement lorsqu'ils étaient d'un rouge profond. J'appelais une fois de plus les Nettoyeurs, pour qu'il me range tout cela. Enfin, "ranger" était un bien grand mot. Leur méthode la plus courante était de brûler les restes, radical, mais efficace. Bref, Mrs Cost devait m'attendre, d'ailleurs, elle commençait déjà à grimacer. En effet, se tenir ainsi était extrêmement contraignant pour les muscles, et c'était un peu le but. Mais le petit détail qui changeait beaucoup de choses était le fait que, comme les jambes étaient également attachées, tout ceci tirait de plus en plus vers le bas. Si sa peau était fine, ses bras s'arracheraient vite de son buste. Quoi qu'avec un peu de chance, elle pourrait y laisser simplement ses avant-bras. Enfin, nous verrons bien. Je me rasseyai donc, et patientais, guettant un évènement, peu importe lequel, qui se produirait inopinément. Un silence pesant comme il s'en installait toujours ici fit son apparition. En réalité, j'attendais encore une remarque de Mrs Cost, car elle n'avait pas arrêté de parler depuis le début de "l'entrevue". Etrangement, elle se taisait et avait l'air d'espérer tout autant que moi une suite dans les évènements. Fatigué de poireauter, j'allais donc entamer une nouvelle conversation, et j'allais faire en sorte qu'elle évite : de parler alors je ne lui en aurais pas donné l'autorisation et de répondre à côté de la plaque en me prenant pour un con. Car elle était bien du genre à continuer sa mascarade idiote, ce qui, au bout d'un moment, me ferait atteindre le point de non-retour, et à ce moment-là, je deviendrais vraiment.. Vraiment impitoyable avec elle. Je la tuerais, à petit feu, comme avec ce "Warren" qu'elle avait l'air de connaître, qui lui pourtant, avait eu une fin plutôt douce. Non, je me défoulerais totalement sur Mrs Cost dès que j'en aurai l'occasion. Je réalisais avec ça que je recevais très peu de femmes dans mon antre. Une majorité des Aurors du Ministère que je capturais étaient des hommes. Elle devait donc être plutôt puissante pour s'être hissée à ce niveau.. Absorber quelques uns de ses pouvoirs ne lui ferait pas trop de mal, enfin, façon de parler.

Apparemment, prendre les pouvoirs d'un sorcier était extrêmement douloureux, rien que cette pensée m'arrachait un sourire. Mais si le sorcier en question était un sang-pur, sa vie pourrait partir avec, dans davantage de souffrances. Ce serait vraiment dommage dans le sens où elle pourrait m'être utile. Mrs Cost avait l'air d'être une de ces personnes dont la famille ne s'est jamais mélangée à un moldu quelconque. Donc je devrais éviter cette sentence.. Cette fois-ci. Tout en réfléchissant, je faisais tourner ma baguette dans ma main. Ce devait être un tic, car je faisais ça à longueur de journées. Et puis on s'en fout. Je me levai, et approchai ainsi lentement de ma deuxième victime du jour, tout en ricanant pour je ne sais quelle raison. Je devrais faire fonctionner mon imagination encore une fois, car à vrai dire, rien ne me venait pour le moment. Il fallait que je la garde vivante, j'étais sûr qu'elle pourrait me servir à atteindre son fils, le jour où j'en aurai besoin. Bref, pour la peine, je ne lui avais pas encore dit que sa proposition, consistant à me donner des informations sur cette organisme politique qu'était le Ministère de la Magie, n'était pas vraiment une chose qui était digne d'intérêt.

    ♦♦ Le Ministère ne m'intéresse absolument pas.

Au moins, c'était une chose dont j'étais certain, et qu'elle devait se rentrer dans le crâne. D'ailleurs, en parlant de crâne, ce que j'avais vu sur son combat avec Lord Voldemort m'avait intéressé. Je la contournai, et coupai sa robe, dans le dos, jusqu'à la taille à peu près. Les cicatrices laissées par cet affrontement étaient encore bien visibles, et je n'avais qu'une envie, les r'ouvrir de nouveau. Mais la patience me manquait, donc je me reculais de plusieurs pas, et lançai un Deprimo sur Mrs Cost. Avec le bon dosage, je devrais juste provoquer une explosion suffisante pour qu'elles se remettent toutes à saigner sans que la vie de mon jouet n'en soit affectée. Quelques lambeaux de peau atterrirent sur moi ainsi qu'une petite pluie rouge. Les murs, encore immaculés par je ne sais quel miracle, se virent teintés de carmin et d'écarlate. C'était une décoration comme une autre, on n'allait pas me le reprocher, n'est-ce pas ? Après tout, j'étais le Maître de ces lieux depuis un certain moment, donc personne n'aurait rien à redire sur mes goûts, aussi étranges soient-ils. En parlant de Maître, savait-elle qui j'étais ? Elle avait beau se retrouver dans ce cimetière, peut-être qu'elle n'avait aucune information me concernant, voire ne connaissait-elle pas ma propre existence. Ce qui m'aurait étonné tout-de-même. Mais tant qu'à faire, je pouvais lui communiquer mon identité, ça ne m'aurait pas tué et ne me tuera jamais. De toute façon, je pourrai effacer cet évènement de sa mémoire si jamais elle survivait à tout ce qu'il se passerait.

Avant que je puisse ouvrir la bouche, un inconscient se permit de me déranger. Ouvrant la grille en grand et dans un bruit infernal, il m'annonçait l'arrivée d'un autre membre du Ministère. Comme si j'étais assez stupide pour ne pas l'avoir remarqué. Je repassai devant Mrs Cost, l'ignorant totalement, une colère noire sur le visage. Je haïssais plus que tout être interrompu, peu importe ce que je faisais. Restant à distance de l'intrus, je pointais ma baguette en direction des tiges de métal que j'avais utilisées peu avant que la femme ne nous rejoigne à Azkaban, sur son collègue, et lançai un Waddiwasi sur deux d'entre elles. Celles-ci virent se ficher dans les yeux du bleu. Je me délectai ainsi du hurlement que ce dernier poussa à ce moment, essayant en vain d'enlever les pointes rouillées ayant crevé ses globes oculaires, libérant le fameux liquide coloré que j'affectionnais tant. Après avoir rangé ma baguette, et fait craquer les jointures de mes doigts, je continuai donc la punition. Avec un Wingardium Leviosa, je fis léviter une chaîne qui traînait dans un coin de la pièce, et la fit s'enrouler autour du cou de l'aveugle. Et, un rictus sadique sur le visage, étouffant un rire, tendant mes mains comme si j'allais attraper les deux extrémités de son collier de fer et les écartant doucement, avec un Reducto informulé progressif, je resserais la prise de plus en plus. Au bout d'un moment, sa tête s'arracha, même si certains nerfs étaient restés accrochés au buste. Bref, son compte était bon. Pourtant, je n'appelais pas les Nettoyeurs, ça ne me gênerait pas plus que ça d'avoir un cadavre dans les pattes. Au pire, je ferai le ménage moi-même.

    ♦♦ Navré de ce petit contre-temps. Je me présente donc..

Et je lui racontais donc tout ce qu'il y avait à savoir.


HRP » Désolé du retard, entre la reprise des cours, le paternel et l'installation du pc, j'ai pas eu une minute à Moi.


Dernière édition par Sven K. Fredriksson le Lun 13 Sep - 20:37, édité 1 fois
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Auror

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« when the game begins » • s & p. _
MessageSujet: Re: « when the game begins » • s & p.   « when the game begins » • s & p. EmptyDim 5 Sep - 17:14

Il manquait à ce type une grande case. Une énorme case. J'avais vu des sadiques, qui adoraient faire souffrir mais, en général, ils y allaient à coup d'endoloris. C'était beaucoup plus propre et tout aussi jouissif niveau douleur. Lui, non. Il suffisait de voir ce qu'il avait fais aux deux types qui m'avaient emmenée ici, alors que les deux hommes ne l'avait pas mérité. Du moins, je n'avais rien vu qui justifiait un tel châtiment. Peut-être étais-ce simplement le fait de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment…Leur situation me semblait étrangement similaire. C'était comme moi, au fond. Je m'étais retrouvée au mauvais endroit, au mauvais moment. Dans ce cimetière, à enquêter, alors que des agents du Millénium rôdait dans le coin, prêt à rapporter de quoi jouer au sadique de service. Je me demandais s'il était le chef de ces timbrés, ou alors simplement une espèce de bourreau que l'on chargeait des interrogatoires et à qui on offrait quelques victimes innocentes de temps en temps pour qu'il s'amuse. C'était plutôt glauque, quelle que soit la raison. J'avais combattu le Lord Noir sous l'apogée de son règne, je l'avais même combattu en face à face et serais morte sans la mystérieuse bague que m'avait légué ma mère. Une bague qui, je ne cessais de me le dire, aurait peut-être sauvé la vie à Reyna. Mais bon, le passé étant le passé…Et ne souhaitant pas jouer avec le temps, bien que j'avais les moyens sous la main, au Ministère…Bref. Je ne criais pas, lorsque les deux types furent quasiment coupés en deux. La corde semblait s'être resserrée, comme si elle avait été un énorme serpent constricteur. Le craquement de leurs os me fit frissonner. Pourquoi me montrait-il ce genre de spectacle? Espérait-il que je hurle, que je le supplie de ne pas me faire subir la même chose? Il risquait d'être déçue. J'ai beau être une mère de famille attentionnée et très douce avec mon fils, et avec mon mari parfois, en dehors, je suis une tête de mule, têtue et avec un caractère "de merde". Il risquait de péter un câble avant moi et de me tuer. Sauf si, au contraire, ça l'amusait, de faire du mal à ses victimes. Enfin, de les voir se débattre. Sur qu'après un spectacle pareil, n'importe qui aurait craqué, commencé à pleurer, même pisser dans sa robe…Enfin, ce genre de trucs pas super ragoûtant. Pourtant je parvenais à garder un certain calme, preuve que le métier d'auror avait déteint sur moi. J'avais vu tellement de trucs horribles…Et appris qu'il y avait pire, bien pire que la mort. Au fond, c'était sûrement mieux et pour eux, et pour Warren.

Apparemment, le Ministère ne l'intéressait pas. Et ce n'était pas une bonne chose. J'étais véritablement la pour lui servir de jouet, être torturée…Il ne cesserait qu'au moment où il se lasserait, ce qui signerait mon arrêt de mort. Je sais que j'aurais du paniquer, mais quelque chose me disait que je finirais par sortir de cet enfer. Contrairement à Warren, je ne manquais jamais un rapport. Marvin allait s'inquiéter, me chercher lui-même…Et quoi? Tomber ici, lui aussi, aux mains de ces malades? Que deviendrait Lukas, dans tout cela? Abandonné, orphelin de ses deux parents, je n'avais plus de familles proches, ils étaient tous au cimetière. Mes parents, ma sœur…Ce n'était pas précisément le cas de Marvin, mais bon…Vivre sans ses parents n'est pas conseillé à un jeune garçon. Jeune garçon…Je le voyais encore comme le petit enfant de cinq ans qui venait se jeter dans mes bras. Cette époque me manquait un peu. Distant avec sa propre mère, je savais que c'était les symptômes d'une crise d'adolescence. Je l'acceptais simplement un peu mal. Et je m'inquiétais. Surtout que la Darkage lui menait la vie dure…Il était si loin, de toutes ces préoccupations…Il était même loin de se douter de ce que sa mère allait subir d'ici quelques minutes. Quelques minutes, étais-ce tout ce qui me séparait de la souffrance? Bah…Je secouais la tête. Je penserais juste très fort à mon fils et à mon mari, pour éviter de trop hurler et donc d'apporter trop de plaisir à ce sadique. Femme de caractère, je ne pouvais me résoudre à le supplier. Plutôt crever. Et c'était sûrement ce qui allait arriver sous peu.

Je sentis ma robe se déchirer, tout l'arrière, et, malgré moi, je bougeais, me tortillais en essayant de l'empêcher de toucher ces cicatrices qui m'avaient brûlée un peu plus tôt. Je les sentis se rouvrir, et du sang couler des plaies. Je serrais les poings dans mes chaînes, enfonçant profondément mes ongles dans ma peau. Si fort que mes paumes se mirent aussi à saigner. Ce n'était pas tant la douleur que les souvenirs qui remontaient. J'avais mal, bien sur. Les courants d'air de la salle charriaient ma peau nue, picotaient le bord de mes plaies. C'était désagréable. Mais le visage pâle de Lord Voldemort apparaissaient devant mes yeux, avec une sorte de rictus satisfait. Comme s'il était…Quoi, content que quelqu'un d'autre finisse ce qu'il avait commencé? Oh, nous n'étions pas non plus des ennemis mortels. A cette époque, le jeune Potter me surpassait totalement dans cette catégorie. J'en voulais mortellement au mage noire pour m'avoir enlevé ma sœur. Et pourquoi m'avait-elle été enlevée? Parce que, tout comme moi, elle lui avait dis "non". C'est toi que je veux. J'avais bien entendu sa phrase, à ce moment la, mais je me refusais à penser qu'au final, elle était morte pour rien. C'était trop dur, trop inacceptable. Je l'aimais trop…Tellement! Je ressentais plus que jamais ce vide dans ma poitrine, ce néant où s'était trouvé la partie de mon cœur qui lui était dédiée. Ce que nous partagions, comme si des liens magiques avait été brisé. J'avais sentis sa mort. Je ne parvenais toujours pas à l'expliquer, mais j'avais su quand elle s'était éteinte. Et ce n'était pas l'envoyé du Ministère qui me l'avait appris avec certitude. C'était le sentiment, au fond de mon cœur, que quelque chose clochait. Qu'un drame très grave allait arriver. Etait arrivé, plutôt.

C'est la que quelqu'un se manifesta, me tirant de mes réflexions profondes sur mon passé. Un petit nouveau, qui devait ignorer qu'on ne dérange pas monsieur le sadique quand il est accompagné. Enfin, accompagné, on se comprend. Je vis la porte s'ouvrir, la grille plutôt, et eus un sursaut de surprise en voyant les deux pics en métal rouillé se ficher dans ses yeux. Ce mouvement de réflexe m'arracha un gémissement de douleur et il y eut comme un claquement dans mon bras. Je connaissais suffisamment bien la sensation pour savoir que je venais de me déchirer un muscle. Définitivement, je détestais cette position…J'essayais de me concentrer sur autre chose que la douleur interne pulsant jusqu'à mon crâne et regardais avec une étrange fascination la chaîne s'enrouler autour du cou du malheureux et l'étouffer, le décapitant quasiment sous la pression. Je me mordis la lèvre et me dis à nouveau que c'était sans doute le type le plus sadique que j'avais croisé de toute ma carrière d'auror. Ce qui n'était pas des plus rassurant en sachant à qui j'avais pu avoir affaire par le passé. Mais alors pas rassurant du tout. Lorsqu'il en revint à moi, je faillis lui dire qu'il ne devait surtout pas s'excuser qu'il pouvait même aller décimer tout Azkaban le temps que je me libère puis qu'on irait se boire un pot à l'occasion. Le truc c'est que, d'un coup, je n'étais plus tellement d'humour taquine…Enfin taquine. Je n'avais plus envie de lui répondre. Je voulais juste en finir. Je savais que mon seuil de tolérance à la douleur était haut, mais je ne l'avais jamais testé qu'avec l'endoloris. Il y a une sacré différence, il allait me l'apprendre. « Navré de ce petit contre-temps. Je me présente donc… » Il se mit à parler, et les mots sortant de sa bouche me semblaient étrangement en total décalage avec la réalité des faits.

Il s'appelait Sven. J'avais mal saisis le nom de famille avec sa drôle de consonance, mais je jugeais que ça n'avait pas grande importance. Ce qui avait surtout retenu mon attention, c'était qu'il se présentait en tant que leader de l'organisation Millénium. Mon estomac se serra. Au fond, je l'avais deviné, mais entre le deviner et se l'entendre dire, il y a un gouffre que je ne pensais pas franchir un jour! Surtout que, en y pensant, s'il me révélait son identité, c'est qu'il avait déjà décidé de me tuer…Et donc, que j'étais condamnée. Restais à savoir après combien d'heures, de jours, de souffrance à le divertir. Je ne me surestimais pas sur ce point, il avait l'air de s'intéresser d'avantage à la douleur qu'aux autres utilités de la femme, ce qui était une aubaine. Ça m'aurait franchement fait mal, que mon dernier rapport sexuel avant de quitter ce monde ne soit pas en compagnie de l'homme que j'aime. Même si Sven n'était pas laid, la n'était pas la question. Il avait cette aura particulièrement terrifiante, ces yeux où je décelais les traces de sa folie…C'était tout simplement impossible. Je ne pouvais pas. Je secouais la tête. « Okey…Ravie de vous rencontrer, je suppose, même si d'égal à égal, ç'aurait été mieux. » histoire que je te botte le cul connard faillis-je rajouter, mais je me tus. Je me demandais quelle était l'étendue de ses pouvoirs. Car certes, j'avais remarqué que son sadisme n'avait tout simplement aucune limite. Il y avait cependant une différence majeure entre le sadisme et le pouvoir…J'avais vraiment mal aux bras, et dans le bas du dos également. Je grimaçais. Je n'avais jamais aimé faire des tractions, ce n'était pas pour rien. Je me demandais si ç'aurait changé quelque chose, et je me dis que non. Une question me taraudait l'esprit. Une question qui n'avait sans doute pas de réponses précises, mais que je devais poser malgré tout et tant pi pour sa réaction. « Je suppose…Puisque les éventuelles informations que je pourrais avoir ne vous intéresse pas, que je suis la uniquement pour vous divertir? Ce que je me pose comme question…C'est combien de temps vous mettez avant de vous lasser? » Histoire de voir si c'était dans mes cordes de tenir aussi longtemps. Avoir un caractère fort ne signifie pas être totalement infaillible. Si le simple fait de rouvrir d'anciennes cicatrices parvenait à me perturber et à faire apparaître devant mes yeux un visage dont je ne voulais surtout pas me souvenir, alors je n'imaginais pas la suite. La torture physique n'était pas le pire qu'il pouvait m'infliger. J'avais des éléments sombres dans mon passé qui ferait beaucoup plus mal que l'amputation d'un membre. Puisque le destin m'avait déjà amputé d'une partie de mon cœur…

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Leader de Millenium

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MessageSujet: Re: « when the game begins » • s & p.   « when the game begins » • s & p. EmptyDim 12 Sep - 22:49

In the most heartless fashion I could ever imagine..

Rêve d'enfant.
Il avait toujours voulu faire des choses impossibles. Le petit garçon voulait voler, alors, de l'étage de sa maison, il se lançait dans le vide. Pendant la chute, il battait rapidement des bras, comme deux ailes d'un oiseau, son raisonnement était tout-à-fait logique. Pourtant, il n'arrivait pas à se suspendre dans les airs d'une manière stable et durable, et il s'écrasait donc, lamentablement, dans l'épaisse couche de neige poudreuse et d'un blanc aveuglant qui bordait l'immense demeure en cette période hivernale, laissant deux traces de chaussures sur le rebord du balcon de bois, et une forme humaine dans l'amas de flocons. Il y resta un long, très long moment. Peut-être deux ou trois heures. Allongé, face contre terre, déçu et en colère surtout. Les larmes perlaient ses joues et venaient faire fondre la fine pellicule d'eau solide qui restait à l'endroit où il avait atterri. Sa respiration était saccadée, et celle-ci formait un nuage difforme, constitué de buée chaude, qui se dissipait quasi instantanément, en s'élevant vers le ciel. C'était un enfant de dix ans à peine, qui voulait par dessus tout se donner les moyens de faire ou d'obtenir ce qu'il désirait, et ce, peu importe la manière. Ce jour-ci, il voulait voler. Juste voler. Simplement voler. Mais il en était incapable. Pourtant, il le savait, les humains ne savaient pas léviter au gré des courants d'air, comme les oiseaux. Mais impossible de se faire à l'idée que Lui, il n'y arriverait pas. Il se leva, essuya son visage avec sa manche et enleva la neige qui l'avait recouvert en se secouant énergiquement. Puis, il rentrait dans la bâtisse, et montait les escaliers face à la porte d'entrée. Dans le couloir, troisième porte, à droite. Il ouvrit le battant en grand, et courut jusqu'à la rembarde. Du verglas s'était formé sur la terrasse, il glissa et..

Il n'eut pas le temps de tendre ses bras pour se raccrocher à quoi que ce soit, étant déjà en train d'être attiré, irrémédiablement, vers le sol. Il voyait tout. Les planches de bois volant en éclat, sa tête frôlant ce qu'il en restait, et cette horrible couleur blanche contrastant avec le ciel bleu électrique. Mais avant de heurter la terre de plein fouet, et de probablement se briser la nuque lors du contact brutal, quelque chose le retint. Il n'avait aucune idée de ce que cela pouvait être, car étant déjà bien bas, personne n'avait pu agripper son écharpe ou même son blouson pour l'empêcher de se tuer. Alors qui ou quoi ? La réponse ne se fit pas prier deux fois avant de lui arriver en pleine face. Sept personnes apparurent, les unes après les autres, autour du jeune garçon. Elles portaient toutes de longues capes noires, et des vêtements rappelant le siècle dernier. Leur air était sombre, mais on pouvait facilement y déceler une once de crainte. Sans réellement comprendre pourquoi, il eut l'impression d'être dans un wagon, sur des montagnes russes un jour d'eclipse totale. La nausée qui l'oppressait lui fit perdre conscience pendant plusieurs heures.

Enfin réveillé, assis sur une chaise devant une sorte d'assemblée de.. De quoi ? Toujours les mêmes accoutrements étranges, mais juste plus de personnes cette fois-ci. Ils devaient être une cinquantaine à être assis ici, autour de l'enfant. Des bavardages, des murmures, des regards discrets, d'autres un peu plus insistants, des messes basses.. L'envie de savoir ce qu'ils se racontaient tous les uns aux autres était tellement tentante pour un garçon de dix ans ! Deux, trois, quatre coups d'une espèce de maillet de bois contre une plaquette circulaire du même matériau firent taire l'assistance. Un tribunal sorcier, comme l'expliqua celui qui devait en être le juge, avait été convoqué suite à la manifestation des pouvoirs magiques du blondinet. L'air étonné et incrédule à la fois de ce dernier lui valu quelques détails supplémentaires. Il existait un monde sorcier, comme parallèle à celui de ceux qu'on appelait les Moldus, soit, les humains sans pouvoirs. Et le garçon devait en faire partie à présent. Pourtant, lorsque ce genre d'évènements - communs à tous les jeunes sorciers - se produisait, le pré-adolescent en question n'était pas sensé se retrouver devant une Cour. Alors la question que l'on pouvait se poser était la suivante : qu'est ce qui avait déclenché cette panique soudaine ? A vrai dire, il paraîtrait que ce jeune garçon serait voué à devenir un grand sorcier, car possédant un don absolument unique, celui de pouvoir contrôler sa magie sans baguette. Ce garçon, dont le destin était très incertain, se nommait Sven Kjeld Fredriksson. Tous ces souvenirs me remontaient en tête alors que je dévoilais à peu près tout ce qu'il y avait à savoir de moi, sans rentrer trop dans les détails.

Je terminais vite mon récit d'ailleurs - en effet, il n'y avait pas grand chose à raconter - et allai m'asseoir dans mon fauteuil. M'affalant carrément sur le bras qui était posé sur l'accoudoir, je regardais l'extérieur par ce qui servait de "fenêtre". La nuit commençait à tomber, et Azkaban n'était pas muni de l'electricité, pas dans cette partie de la prison en tout cas. J'allais encore devoir éclairer par moi-même toute la pièce. Heureusement que les bougies existaient encore à cette époque. Et puis, leur lumière tamisée donnaient une certaine ambiance à cette salle, ce qui n'était pas de refus. En arrivant, j'avais dû réquisitionner pas mal de personnes pour lancer de puissants Lumos afin de se repérer dans ce merdier. Bref, outre la journée qui se terminait, une tempête s'amenait par ici. Déjà, au loin, je voyais quelques flashes lumineux teinter d'un blanc fantomatique les gigantesques nuages qui gagnaient du terrain peu à peu. Le tonnerre grondait et se faisait entendre jusque là, comme un tremblement de terre celeste. Le vent se levait également, une bourrasque s'engouffra dans la pièce et me décoiffa quelque peu. Remettant vaguement mes cheveux en place, je m'avançais près du trou béant, et, me penchant au-dessus du vide vertigineux, vis que la mer agitée envoyait des lames se jeter contre les rochers et les façades de la forteresse. J'aimais particulièrement cette météo, et ce qu'il en était pour Mrs Cost, je n'en avais que faire. Tellement que j'ignorais même ses questions.

Et quelque chose me sauta aux yeux lorsqu'un éclair s'abattit sur les rochers à quelques mètres de la prison dans un fracas épouvantable. J'avais totalement oublié qu'une grande partie de la salle avait été dissimulée par un grand mur de pierre semblable aux trois autres, sur mes recommandations. Soit, je passais derrière mon trône, ressortis de nouveau ma baguette et prononçant une incantation inaudible pour la prisonnière, tout en pointant quelques blocs de roche, ceux-ci s'enfoncèrent tout en débloquant un pan de cette cloison qui coulissait vers le bas. Un immense mécanisme magique permettait ce genre de transformation, malgré que la bâtisse tienne à peine debout. Jusqu'à présent, la forteresse avait subi pas mal de soucis, entre raz-de-marée, typhons, ouragans et forts orages, sans compter les attaques subites de sorciers du Ministère ou même de Détraqueurs détraqués durant la période où Voldemort était encore en vie. Les Mangemorts avaient fait pas mal de dégâts, et je récupérais les restes. Dire que la plupart étaient morts.. Ils m'auraient bien aidé, mais peut-être pour un court laps de temps. Mon plus grand défaut était sûrement le fait de refuser catégoriquement que l'on s'oppose à moi, sous peine d'être amputé d'un membre voire tué sur-le-champ. J'avais souvent du mal à faire dans la demie-mesure, car j'étais du genre impulsif lorsque ce type de scènes se produisait. D'ailleurs, mon caractère avait causé quatre morts aujourd'hui, et Mrs Cost en était témoin. Revenons en à nos moutons. J'avançais dans cette partie de la salle, qui servait de remise. Il y avait ici des outils comme des haches, des scies, des chaînes, un peu de tout ce qu'on avait retrouvé lorsque Millenium avait emmenagé. Je n'avais pas vraiment d'idée précise sur ce que je cherchais, donc, parcourant la pièce en long, en large et en travers, je jetais des coups d'oeil furtifs tout en détaillant chaque objet que mon regard croisait. Tout en dépassant les pelles, fourches, marteaux, masses et autres limes, je me questionnais à propos de leur utilité ici. Soudain, je me stoppais net.

M'arrêtant devant un chalumeau relié à une bouteille de gaz à moitié vide. Je la déplaçais avec précaution, et vint la poser près de Mrs Cost, en lui lançant un sourire en coin ironique. Je n'allais pas l'attaquer directement avec ça, enfin, pas maintenant. J'y retournais, et n'eus pas à chercher bien longtemps pour trouver un tison. J'avais ce qu'il me fallait pour l'instant. Avant d'actionner la bouteille, je prévenais Mrs Cost que s'il y avait un problème et que tout Azkaban explosait, je ne serais pas responsable. D'un geste brusque, je tournais une sorte de verrou qui fit s'allumer le chalumeau immédiatement. Je le récupérai au sol avec précaution, car il aurait été dommage que je m'abîme aussi bêtement. Chauffant donc le bout pointu de la barre de fer, je m'aperçus que la robe de sorcier de mon invitée d'honneur allait me gêner. C'est pourquoi j'orientais brèvement la flamme bleue vers une extrémité du tissu, qui s'enflamma aussitôt. Le temps que tout se consumme, j'allais pouvoir m'occuper du tison qui rougeoyait à peine.

    ♦♦ Ne vous en faites pas, je ne compte pas vous tuer. Juste m'amuser un peu. Peu de femmes me rendent visite.


HRP » Sorry, j'avais pas d'inspi, alors c'est un RP assez médiocre ~
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MessageSujet: Re: « when the game begins » • s & p.   « when the game begins » • s & p. EmptyDim 26 Sep - 16:07

Ce serait mentir que d’affirmer que je n’avais pas peur. Même si je ne craignais pas spécialement pour ma vie…Il arrive un jour où tout être meurt. Je craignais pour ma famille. Je ne voulais pas les abandonner. Je savais que Marvin m’aimait trop pour supporter de me perdre, et Lukas…Perdre sa mère à son âge ! C’était comme un retour en arrière, une projection violente au temps de Voldemort, où l’on n’était même pas sur de survivre au lendemain. Une nouvelle ère de ténèbres approchait, et je la détestais déjà. J’avais eu ma dose de malheur. Je me demandais si ma sœur avait pensé à la même chance, en mourant…Si elle avait pensé aux êtres qu’elle laisserait derrière elle, quand le flash vert l’avait frappé de plein fouet. Je revoyais encore son corps sans vie. Jamais je n’avais oublié la tête de la personne qui me l’avait annoncé. Je sentais encore mon cœur exploser dans ma poitrine, une explosion si grave que je perdis une partie de moi-même dans le drame. J’avais eu le sentiment qu’un évènement grave était arrivé. Mais, malgré moi, je refusais de penser au fait que c’était ma sœur, que l’on m’avait pris. Ma sœur, ma chère sœur, et tout ça pour quoi ? Pour faire un exemple, parce qu’elle avait refusé de se joindre aux rangs des Mangemorts. J’avais faillis payer ma vengeance de ma vie. Je ne pouvais m’empêcher d’associer Sven à Voldemort. Même si, plus je le regardais, plus je comprenais qu’ils n’avaient rien avoir. Absolument rien, hormis peut-être le désir de dominer le monde sorcier ? On ignorait les réelles motivations de Millénium, et on ne pouvait que les deviner. Ce devait être les conneries habituelles…

Les deux n’avaient rien avoir. Déjà physiquement, mais c’était loin d’être la différence la plus frappante. Voldemort n’était pas aussi sadique. Il y a une marge énorme entre ce que fait subir Sven à ses prisonniers et le sortilège doloris qu’affectionnait tant le mage noir. Il était un sorcier, un pur sorcier qui ne voulait pas se salir els mains au sens propre. Sven faisait d’avantage penser à ces sociopathes humains qui adoraient se baigner dans le sang. Et il me semblait que, pour lui, rien d’autre ne comptait que la souffrance qu’il pourrait infliger, que ce soit à moi, ou aux suivants. Cette idée me révolta assez pour que je décide de tout faire pour le tuer, même si je devais y perdre la vie. J’aurais la satisfaction d’avoir emmené le leader de Millénium avec moi. Et j’avais beau avoir l’impression d’entendre la voix glacée de l’ancien seigneur des ténèbres me susurrer que cette fois, je n’en ressortirais pas…Je voulais garder de l’espoir. Juste un petit peu d’espoir, pour Marvin, pour Lukas. Et surtout, ne pas lui faire le plaisir de pleurer, de supplier. Plutôt mourir.
Et je savais que ce serait l’alternative.

Un bruit sur le côté attira mon attention. Plongée dans mes pensées, essayant de faire abstraction du craquement sordide qui venait de s’échapper de mon épaule –sans doute brisée- je n’avais pas remarqué que le mur sur le côté avait commencé à descendre. Je regardais ce spectacle, sans parvenir à cacher ma surprise. J’étais souvent venue à Azkaban, pour y emmener des Mangemorts prisonniers, ou pour une leçon de vie avec Fol’œil. Jamais je n’avais vu ces murs bouger, aucun…La structure de l’édifice tenait déjà difficilement debout, mise à l’épreuve par les éléments qui semblaient particulièrement se déchaîner. On mettait ce fait sur le compte des détraqueurs et de leur énergie maléfique. Il y avait du vrai, là-dedans…Il suffisait de voir l’air se refroidir, toute beauté de la nature mourir, à leur approche. Une forte concentration au même endroit devait suffire à déchaîner les éléments. Je voyais des vagues gigantesques s’écraser avec fracas contre des rochers maintes fois éprouvés. Comme si le temps se déchaînait à l’image du malade mental qui observait ses outils de torture, se demandant avec lequel il allait pouvoir m’honorer ensuite. Lorsque je le vis se saisir d’une espèce de chalumeau et d’un tison, mon corps se raidit, ce qui fit souffrir mes muscles tendus à l’extrême, et même céder un ou deux. Je grimaçais et me demandais si mes bras s’en remettraient. Mon esprit me fit remarquer que de toute façon, je n’en sortirais sûrement pas vivante, alors inutile de poser la question. Ce à quoi je ne pus répondre…« Ne vous en faites pas, je ne compte pas vous tuer. Juste m'amuser un peu. Peu de femmes me rendent visite. » Quoi, je devais être rassurée ? Oui, un peu. Je pensais à Lukas, avec soulagement. Finalement, il reverrait peut-être sa mère. Dans un état lamentable, mais il me reverrait. De vieux et mauvais souvenirs allaient remonter dans les souvenirs de Marvin, en me renvoyant dans un lit à l’hôpital Ste-Mangouste, couverte de blessures. Je n’avais jamais compris réellement comment j’étais sortie des griffes du mage noir. Et le sang qui coulait dans mon dos semblait se plaire à me rappeler que c’était sûrement du à la chance. Et qu’aujourd’hui, cette même chance m’avait abandonnée, lâchement.

Peu de femmes me rendent visite. Malgré moi, je me voyais déjà victime d’abus. Je songeais avec encore plus de douleurs à Marvin. Il serait anéantit, si un autre posait la main sur moi, osait me prendre, et encore plus contre mon gré. « Virez gay, vous aurez d’avantage de prétendant. » répondis-je, glaciale, quoi qu’effrayée. Si la mort ne me faisait pas peur, ça, oui. Ce fut à ce moment que le tison brûlant transperça mon corps. Je poussais un hurlement de douleurs. Je ne pouvais pas m’en empêcher, ça faisais vraiment trop mal…Des vagues traversaient tout mon corps, violentes, sans pitié. L’avantage du au fait que le tison était brûlant, c’est que ça empêchait le sang de vraiment couler. Une odeur de chair brûlé, légère et pourtant entêtante, emplit la salle de torture. Un fer chauffé à blanc posé sur ma peau n’aurait pas eu un effet différent. « Ya deux catégories de tortionnaires…Les impuissants et les lâches. Vous vous classez dans laquelle ? A moins que ce ne soit les deux. » je maudissais cette force en moi, qui me forçait à être désagréable, à chercher la petite bête. Comme cette fameuse soirée à Little Hangleton, je n’avais pas réfléchis avant d’hurler à Voldemort tout le bien que je pensais de lui. La…Je n’avais pas réfléchis non plus, et quelque chose me disait que ça se paierait cher.

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