« Un des plus grands bonheurs de cette vie, c'est l'amitié ; et l'un des bonheurs de l'amitié, c'est d'avoir à qui confier un secret. »

Un dimanche matin d’un mois d’automne…

Les rayons du soleil, légèrement plus bas en cette période de l’année éclairait une partie de ma chambre. Dans cette aile du château, moi, petit bout de femme, je me réveillais doucement, étirant chacun de mes membres endoloris par une nuit des plus tranquilles. Je m’étais endormi la veille, un peu trop tard, m’attardant sur une littérature des plus banales. Je devais lire un autre livre, j’entends encore Mike me répéter une bonne vingtaine de fois que ce livre est merveilleux, qu’il fera mon bonheur. Il était tranquillement installer dans ma grosse malle, entre mes vêtements que j’utilisais que rarement. Je connaissais déjà le thème de ce livre, et il ne m’intéressait guère. Étudiant, Mike adorait la divination… Comment pouvait-il aimer ce cours soporifique, comment pouvait-il raffoler de ce genre de littérature invraisemblable. Étant sa fille « adoptive », il espérait que j’aime également cette matière, ce qui n’était en rien le cas. Je l’avais pris, pour lui faire plaisir, mais il pouvait être sur que ce livre ne verra jamais le jour, à moins qu’un miracle se produise et là encore, il y avait très peu de chance. Bref, j’aurai dû lire ce genre de lecture, ou autre chose se rapprochant à un titre du genre « Trouver un avenir dans la magie pour les nuls. » C’était pas mal, non ? Rhaaa… Mon avenir, je n’y pensais pas, je n’arrivais même pas à me détacher de mon passé, alors penser à l’avenir ce n’était que pur illusion. Bref, je me contentais de lire ma propre lecture, un vieux livre qui paraissait suffisant pour le moment, quelque chose qui arrivait à m’évader de la vie au quotidien, une de ses histoires invraisemblables entre un homme et une femme. J’étais tellement prise dans ma lecture, que je ne me rendis pas compte que je dormais. Ce n’est seulement quand ma voisine de chambre me secoua pour me réveiller que je pris conscience de mon état. Les lunettes légèrement misent de coté, le livre sur ma poitrine, la bouche légèrement entre ouverte. Je ne devais pas avoir une fière allure de la sorte. Ma camarade de chambre me regarda avec de grands yeux me demandant ce que je faisais ainsi. Je me contentais de sourire légèrement, d’éteindre la lumière et de chercher le sommeil que je venais de perdre. Mes rêves ne furent que lointain, je n’avais aucun souvenir de ses derniers, comme si je ne les avais jamais vécus, mais qu’ils étaient là, quelque part dans esprit. C’était étrange… Comme souvent quand je faisais un rêve, mais là n’était pas le discours.

M’étirant doucement, je me redressais afin de voir où en était mes camarades de chambre dans leurs sommeils. Apparemment, elles dormaient… Ce qui pouvait paraître tout à fait normal en un dimanche matin. Cependant, moi, je n’arrivais plus à dormir, mon sommeil n’aidant rien. Je me fis discrète, observant mes colocataires dormirent à point fermé. Ce n’était pas étonnant non plus, outre le fait d’être un dimanche, elles s’amusaient beaucoup plus que moi, sortaient davantage. Je posais délicatement mes pieds sur le sol, enfilais ma robe de chambre et je descendis des dortoirs pour arriver au cœur de la salle commune de ma maison. Elle était pratiquement vide, seul quelques-uns, les petits nouveaux travaillaient sur des devoirs, surement pour un cour de métamorphose d’après les brèves images que je voyais au loin. Je m’installais tranquillement sur un fauteuil, celui qui se situait au plus près de la fenêtre. Ramenant mes jambes près de ma poitrine, je laissais complètement mon esprit virevolter, dans un monde très lointain. J’étais pensive en ce moment, comme la plupart du temps, mais là étrangement, je me refermais un peu plus laissant, mon esprit vagabonder ailleurs, loin de tout, loin de mon quotidien bien morose. Je me demandais si c’était la meilleure des solutions, celle de revenir uniquement pour le revoir. J’avais beau sortir tous les arguments n’ayant aucun rapport avec Logan, la véritable raison de ma présence dans ses lieux résidait en lui. Je voulais le revoir, mais en même temps, j’avais terriblement peur de la réalité, cette réalité toute tracée qui m’indiquait clairement que ça ne servait à rien, il n’était pas fais pour moi. Il m’avait repoussé clairement, pour une raison que j’ignorais réellement. Il avait eu des problèmes, il avait agit de manière déraisonné, mais je pouvais comprendre son geste, j’y trouvais des excuses, mais il changeait… Dans une vie, nous évoluons tous d’une manière où d’une autre… On avance dans ce tourbillons qu’est la vie, pourtant… Malgré tout, ses sentiments forts que nous avions vécus ensemble ne pouvaient pas disparaitre en un claquement de doigt ? Si ?? Il faut croire… Je me demandais alors si cette dernière année à Poudlard changerait le cour de ma vie ? Si j’allais enfin changer, si je voulais vraiment changer ? Moi qui ne m’ouvrais plus au monde extérieur moi, qui ne savais que faire de ce monde qui m’entourait. Mais là encore, je n’avais aucune réponse ce qui me gênait plus que tout après tout. Qu’étais-je en train de devenir.

Sur la table qui se trouvait près de moi, je pris un prospectus qui n’avait rien d’exceptionnel. Cependant, je me rendis compte que j’avais oublié un fait important de cette journée. Nous étions un dimanche, mais pas n’importe quel dimanche. Je devais écrire à Rose, ma mère adoptive. C’était son anniversaire. Cette chose qui trottait quelque part dans ma tête, qu’il fallait absolument que je fasse, apparu d’un coup, comme par magie, même si je n’étais pas ce terme devant mes yeux, quand je vis sur le prospectus, cette grenouille. Non pas que Rose ressemblait à une grenouille, elle était d’une beauté parfaite, à mes yeux, non… Son animal, fétiche n’était autre qu’une grenouille. Elle les collectionnait et adorait faire brocantes des moldus pour en trouver de toute sorte. Je me précipitais pour écrire quelque mot sur un bout de papier que j’empruntais. Ce fut des mots doux et agréables, rien de bien extravagant, mais suffisant pour lui faire plaisir. Une fois le papier mit dans une enveloppe, je devais la poster, il fallait que je sorte de la salle commune pour me rendre dans la volière. Il n’y avait pas de problème. Je quittais la pièce, me dirigeant vers le dortoir des filles, je prenais le premier vêtement qui arrivait et je me dirigeais vers ma douche. Tout naturellement, je me retrouvais lavée, habillée, propre et surtout prête pour poster ma lettre au plus vite. Lettre en main, cheveux encore humide, je sortais de la salle commune prenant le premier escalier qui m’y menait directement. Je ne croisais que très peu de gens et j’essayais de me trouver une occupation après cela. Je devais faire mes devoirs, mais je n’avais pas le temps pour cela, de plus j’avais toute la journée. Profiter du beau temps, en allant au parc semblait être une bonne idée, surtout que j’avais ce besoin irrésistible décris des mots sur un pied, exprimer mes doutes à quelqu’un, certes une personne invisible qui ne lira jamais mes écris, mais j’avais besoin de m’évader, me retrouver loin de mes problèmes, de mes peurs, de mes craintes. C’est en montant les escaliers, le nez sur ma lettre, admirant la calligraphie de l’adresse que je fut arrêtée dans ma course. Surprise tout d’abord, il y avait si peu de gens debout en cette heure de la journée, puis troublée par cette lettre que j’avais en main que j’avais en plus omis de fermer. J’avais vraiment la tête en l’air, oubliant le béaba de la vie. Je reculais d’un pas afin de mieux observer cette personne, puis un sourire perça mon visage, quand je la vis, la reconnue… c’était elle, une amie, une super amie avec qui je n’avais pas en deux ans, oublié de lui écrire. Elle connaissait certaine chose de ma vie, pas toute… Elle devait se douter pourquoi j’étais partie, je voulais lui faire la surprise de mon retour. C’est tout naturellement que je lui disais « Bonjour… » En langage des sourds… Qu’elle m’avait manqué… Dylan…

Dimanche à 6 :30

Déjà que le dimanche, personne n’a envie de ce lever, mais alors, à une heure comme celle-ci, c’est encore pire. Lorsqu’on pense que c’est le seul jour où l’on peu dormir jusqu’à midi, et bien non, il y a toujours quelque chose pour venir nous embêter. Aujourd’hui, c’était Alfred, mon gros chat roux qui m’a sauté dessus parce qu’il avait faim et voulait manger de la tarte à la citrouille. Les chats ont beau être tout mignons et tout gentil, ils sont tous de même des êtres extrêmement gourmand, et donc nous réveil tous les jours à des heures pas possibles pour manger. Surtout que mon Alfred est très spécial, il adore la nourriture humaine, et encore plus les tartes aux citrouilles. Ce qui veut dire qu’il faut que je me faufile dans la cuisine et que je vole un bout de tarte pour mon gros chat qui est à la limite de l’obésité. Je commençai à grommeler pour montrer à mon chat qu’il m’énervait de bon matin, mais que je l’aimais comme même. Alfred, qui était à côté de mon lit me regardait. Je dis ça, mais je ne sais pas si les chats en sont capable, mais, j’étais persuadé qu’il était en train de sourire, c’est obligé. Il me regardait avec ses gros yeux – car oui, Alfred à tout de gros, et sauta sur mon ventre. J’ai soupiré car il était lourd, et le fait avoir un gros matou qui vous saute dessus au réveil, c’est pas le pied. Je me mis en position assise, et prit un peu de temps pour caresser mon chat qui ronronnait déjà et qui avait les quatre pattes en l’air. Je n’avais pas très envie de me lever, mais il fallait bien que je le fasse, surtout que j’avais prévu de voir ma sœur une petite heure ce matin, pour avoir un peu de nouvel d’elle car cela faisait un moment que je ne l’avais pas vu. Ce qui m’énerve en ce moment, c’est qu’elle me donne l’impression d’être en colère après moi, et de toujours vouloir avoir de meilleures notes que moi. Mais, je ne sais pas pourquoi, j’avais une sorte d’intuition, j’étais persuadé alors que ma sœur ne viendrait pas ou alors, ne m’adresserait qu’un simple, ça va et toi ? Ce qu’elle fait souvent ses temps ci. Billy m’énerve un peu, mais bon, pas mal de jumeaux ont du mal à s’entendre. Mais ça me fait un peu bizarre car en temps normal, avec Billy, on fait les quatre cents coûts ensemble, mais c’est depuis que j’ai ramené mes notes à la maison qu’elle ne me parle plus tellement. Je me levai de mon lit, déterminé à parler à ma sœur et à savoir ce qui ne tournait pas rond dans sa tête. Alfred, quand à lui était en train de se lécher le corps, en boulle sur mon lit. Pendant ce temps, je recherchais un collier portant mon nom dessus que ma grand-mère moldu m’a offert lorsque j’avais eu mes douze ans. Je ne sais pas pourquoi, mais j’adore ce collier. Le problème, c’est que je n’étais pas certaine de l’avoir mis dans ma table de nuit. Par contre, j’étais certaine que j’avais mis ma bague magique à côté de la lampe, d’ailleurs, je n’ai pas attendu très longtemps avant de me la passer au doigt. Il y a aussi une gourmette que Théo m’a offert deux mois après notre rencontre. Depuis, je l’ai toujours. Il y a inscrit dessus nos deux prénoms et la date de notre rencontre. Nous sommes tellement proches tous les deux qu’on s’offre même des bijoux. Il faut le faire comme même. J’aime beaucoup notre amitié, car c’est rare de voir deux personnes comme nous, qui s’entendent aussi bien. On est souvent fourré ensemble à se raconter nos vies. J’aime bien parler avec lui car il est franc, et il n’hésite pas à me faire la morale, et parfois, ça fait du bien d’entendre des personnes nous dire qu’on ne fait pas forcement les choses bien. D’ailleurs, il faut que je lui envoie une lettre pour lui demander de me rejoindre un de ses jours quelque part pour qu’on se raconte comment c’est passé notre rentrée.

Je suis rapidement aller faire un brin de toilette et j’ai enfilé des vêtements pour ne pas rester en pyjama toute la journée. Ce que je ne pourrais pas me permettre à Poudlard. D’ailleurs, ça me manque un peu les journées ou je ne peux pas rester en pyjama, à manger des céréales devant la télévision, avec mes sœurs et mes parents. Je sais qu’on vient juste de rentrée, mais j’ai hâte d’être en vacances pour refaire ce genre de chose, même si j’adore cet endroit. Poudlard est comme une deuxième maison. Je sais, je parle comme tous les Poudlariens, mais en même temps, si tout le monde dit ça, c’est que j’ai raison. Poudlard est un château chaleureux qui accueille beaucoup de sorciers et de sorcières. Il y a quelques années, je voulais être professeur à Poudlard, car c’est vrai que c’est un excellent établissement. De plus, si j’avais pu habiter dans le château, ça aurait été génial. Mais je crois que j’aurais fait une overdose. C’est pour ça qu’aujourd’hui, je n’ai que deux objectifs en tête… Devenir soit maître des potions au ministère soit commentatrice sportive. Deux de mes rêves les plus fous. Mais je pense qu’un jour, j’arriverais à faire l’un de ses deux métiers. En tout cas, je fais tout pour rentrer au ministère de la magie, et je pense avoir le potentiel pour devenir maître de potion. J’aime beaucoup cette matière, ce qui peut paraître étrange étant donné que je ne suis pas à Serpentard, et que la plupart du temps, les poufsouffle ont un petit faible pour la botanique. Et bien, moi j’aime beaucoup la potion. J’aime bien aussi la botanique, je suis passionné aussi, mais moins que par les potions. Parfois je me demande pourquoi je ne suis pas un vert argenté. Mais je trouve toujours une solution à cette question. C’est parce que je ne suis pas aussi mauvaise qu’eux. Je suis trop sympa pour être à serpentard. Après avoir finit de m’habiller, je me dirigeais vers la salle commune pour ensuite sortir. Mais avant ça, j’ai dit bonjour à quelques nouveaux Poufsouffle qui m’ont demandé le chemin le plus cours pour aller en cours de vol. Je leur ai dit ou se trouvait quelques passages secrets que j’ai découvert avec des amis il y a quelques années, ils m’ont remercié et je suis partie dans la grande salle pour manger un bon petit déjeuner. J’avais déjà oublié que je devais chercher à manger pour Alfred, mais, il se débrouillera tout seul pour manger. Il a cas faire comme les autres chats, manger des souris.

Après avoir mangé, non, dévorer un bon petit déjeuné, je me dirigeais vers la sortie du château pour pouvoir me rendre à la volière. J’avais prit sur le chemin une plume et une feuille, en bref, de quoi écrire pour pouvoir écrire –non c’est vrai, une lettre à mon meilleur ami qui me manque déjà, alors que je ne l’ai pas vu que depuis une petite semaine. Je me dirigeais à grand pas vers la volière, là où je pourrais voir mon hibou Louis. Un hibou qui est tellement énorme qu’il ne peut pas voler trop haut. Et là … j’ai vu une personne que je connais depuis un certain moment. Joan. Je lui avais écrit pendant deux années, car je voulais continuer à avoir des nouvelles d’elle. Je l’adore cette fille, franchement. Sinon, je n’aurais pas gardé contact avec elle après tout. Joan ne m’avait pas dit qu’elle allait revenir à Poudlard, mais c’était une très belle surprise. C’est peut être pour cela qu’elle ne m’a rien dit. Pour me faire une surprise. Bref, j’avais un grand sourire. Elle me dit bonjour en langage des signes. Je n’avais pas oublié ça. Je lui ai apprit quelques signes il y a quelques années, et elle n’avait rien oublié à ce que je vois. Je lui dis également bonjour en langage des signes. J’étais très heureuse, et cela se voyait dans mon comportement. J’avas envie de sauter partout, mais, je me suis retenue, pour ne pas lui faire peur.

« Comment vas-tu ? Je ne savais pas que tu allais revenir ! Je suis super contente de te revoir ! Tu m’as manqué »